Dossier : Géographie du tourisme 

Le tourisme a sa géographie, rien de plus normal me direz-vous : bientôt un milliard de touristes internationaux donc plus si on prend en compte les touristes qui ne quittent pas leur pays, le caractère mondial de l’activité, les infrastructures dédiées au tourisme et induites par l’activité, la somme d’emplois directs, indirect ou induits, son poids variable et parfois conséquent dans les économies…

On le comprend le tourisme, en fort développement depuis la mi-XXème siècle, au-delà du rêve et de l’imaginaire, c’est aussi du territoire, des hommes, des flux, de l’aménagement… donc un objet géographique.



Géographie du tourisme. De l’espace consommé à l’espace maîtrisé. (2ème édition).Jean-Pierre Lozato-Giotart. Pearson Education. 2008

Comme dans toute réédition d’un ouvrage, on est en droit de se demander pourquoi ?

La réponse est toute simple ; la réédition permet des remises à jour statistiques, d’infirmer ou de confirmer des hypothèses, d’ajouter ou de développer de thèmes effleurés lors de la première sortie.

Cette géographie du tourisme rentre dans ce cadre abordant notamment comme il est dit dans la quatrième de couverture « les nouvelles destinations et la ré-émergence d’anciennes destinations » et « une mise au point sur les politiques touristiques dites durables ».

Dans son introduction, Jean-Pierre Lozato-Giotart présente les différentes définitions du tourisme puis l’intérêt d’une géographie du tourisme :

*Tout d’abord des chiffres ou plutôt un : 800 millions de touristes en 2006 (900 millions en 2007 selon l’OMT).

*L’existence d’un système touristique proprement dit dont le support essentiel reste le territoire.

*Les nouveaux questionnements posés au tourisme : tourisme et développement durable, concept d’optimum touristique.



Toujours plus de touristes et de tourisme.


Avec dans un avenir proche, un milliard de touristes, cette activité poursuit sa croissance réellement entamée après la seconde guerre mondiale, croissance voire « explosion » comparable selon l’auteur à celle que connût la population mondiale. Explosion accompagnée d’un extension géographique à l’échelle de la planète mais mondialisation partielle car, caricaturons un peu, les touristes restent principalement des urbains riches filant vers des destinations littorales et/ou urbaines. Ainsi si l’on observe les zones d’accueil, et malgré l’apparition de nouvelles destinations (Yémen), la progression d’autres (Pologne), l’existence de niches touristiques (Alpes néo-zélandaises), la stabilité l’emporte, l’Europe restant la principale destination quant au nombre d’arrivées profitant à essentiellement à quelques pôles (côtes méditerranéennes, région parisienne…).

Comment expliquer une telle géographie ? Et l’auteur de s’interroger sur les facteurs de localisation, les paramètres du choix touristique et en détermine un certain nombre :

*Les facteurs naturels (chaleur, neige, hydrôme, phytôme) associés à la satisfaction semble-t-il nécessaire de nos sens (la vue d’un paysage par exemple) à la recherche d’un confort climatique (calculé pour le tourisme balnéaire à l’aide d’un indice balnéo-thermique) ou d’une image voire d’un rêve.

*Les facteurs socio-économiques et techniques sont indispensables à l’activités touristique. Les premiers faisant se déplacer hommes et femmes pour des raisons culturelles, religieuses, commémoratives, évènementielles  toutefois J.P. Lozato-Giotart insiste sur le fait que dans ces cas, le rôle touristique n’est avéré que lorsqu’ils sont à l’origine de flux nationaux ou internationaux. Quant aux facteurs techniques, vitesse (informatique, Internet, moyens de transports) et confort (hébergements, animation) offrent une palette des possibles sans précédent au touriste ; ainsi, les transports ont amélioré la mobilité et l’accessibilité substituant les distances-temps aux distances réelles. Aujourd’hui le monde est potentiellement à portée de tous… ou presque.

*Autre facteur évident : les disponibilités financières du touriste dont l’espace-prix a crû même si il reste pour l’essentiel issu d’une catégorie socio-professionnelle supérieure dont la fourchette d’élasticité peut-être parfois très élevée (300€/jour)

A la croisée de tous ces paramètres, des espaces disposent d’un potentiel touristique élevé impliquant donc une activité touristique inégalement répartie, diverse permettant la réalisation d’une typologie.



Les types d’espaces touristiques.

Celle-ci est l’objet de la deuxième partie ; elle s’établit à partir de paramètres tels que la nature de l’activité, le nombre de touriste, le caractère fonctionnel de l’espace ou encore la spécialisation touristique. Signalons de suite que la typologie proposée détaille un très grand nombre de cas pour lesquels caractéristiques, exemples et schémas fourmillent dont l’enseignant pourra faire son miel sans difficultés en particulier dans les classe de Seconde lorsqu’il est l’heure d’aborder les littoraux.

Qu’en est-il de cette typologie ? Dans les grandes lignes, trois catégories la constituent : les espaces touristiques polyvalents, les espaces touristiques spécialisés, les types d’espaces touristiques régionaux. Toute la gamme des lieux semblent passés en revue : des grands sites urbains et balnéaires polynucléaire et multipolaire (Nice, Paris) aux foyers culturels spécialisés (Le Mont Saint-Michel, Macchu Picchu) en passant les types enclavés que sont les marinas et les crypto-sites para-touristiques tels l’Underground Mall de Toronto, forme de « tourisme », site hors-sol, bulle tropicale concentrant activités récréatives et structures hôtelières.

Concernant les types d’espaces régionaux, un préambule permet de connaître les paramètres retenus :le taux de fonction hôtelière, le nombre de touristes par an, le type d’aménagements, l’organisation des transports… Trois types d’espaces émergent en fonction de leur polarisation : fortement polarisés par une grande ville (Rome), plusieurs villes (la Toscane), plusieurs stations (les Alpes du Nord), toutes régions présentant « une concentration de pôles et une relative continuité géographique », faiblement polarisés (Corse, réserves africaines).

La richesse de cette typologie révèle quelques modèles de régions mais qu’elle soit spécialisée ou polyvalente, polarisée ou pas, il reste délicat de délimiter la région touristique en tant que territoire de forte intensité touristique qui, quand elles sont proches et dans le même espace national, peuvent former des réseaux, identifiés en France et en Italie.



Problèmes touristiques, politiques touristiques, avenir touristique.

La concentration évoquée à plusieurs reprises n’est pas sans poser problème et devant les excès commis et les contestations associatives ou individuelles, la question de l’impact du tourisme sur les patrimoines, les hommes et les lieux d’accueil s’est aiguisée. Transformation des paysages, surfréquentation de monuments, choc touristes/autochtones, retombées locales insuffisantes, voilà des symptômes du mal touristique à l’origine de politiques de protection, de « sauvegarde » des milieux, des monuments et des populations. La plupart de celles-ci tendent à la conservation, à la protection des milieux naturels, des lithômes artistiques et historiques. Mais le tourisme n’est pas qu’une menace, représentant une part non-négligeable voire décisive des rentrées en devises, créant des emplois, s’associant à la préservation d’un patrimoine dont il est tributaire…

En tous les cas, les politiques touristiques, nationales et rarement internationales, ont très longtemps privilégiées l’aspect économique, la mise en place de projets ponctuels tant dans les pays dits développés que dans les pays en voie de développement à tel point que les cas ne sont pas rares de surinvestissement gonflant artificiellement l’offre en inadéquation avec la demande réelle d’où des cas d’échecs et de faillites (Isola 2000). Les initiatives tendant vers des politiques pluridimensionnels, « globalistes » sont encore rares et à chercher dans les pays du Nord alors que dans les autres, la logique économique reste dominante parfois, multipliant hôtels, golfs ou resorts sans vision globale de l’activité.

Ces politiques, quelle qu’elle soit, subissent des aléas externes : guerre, catastrophe naturelle, catastrophe sanitaire qui toutes peuvent remettre en question une destination autant qu’une surfréquentation, cause de nuisances répulsives (pollution, dégradation…).

Conscient des travers du tourisme, professionnels et scientifiques réfléchissent à un autre tourisme : durable ? JP Lozato-Giotart n’est qu’à moitié convaincu par cette traduction boiteuse de sustainable impliquant une idée de durée à géométrie variable. Alors quoi ? Et l’auteur de revenir au concept d’optimum touristique consacrant la recherche d’un équilibre quantifiable, pour partie, par des calculs de capacité de charge, de consommation d’eau et d’espace mais restant à compléter par des paramètres socio-culturels plus subjectifs.



Géopolitique du tourisme, Jean-Michel Hoerner, 200 p, collection perspectives géopolitiques, Armand Colin



Dans cette collection lancée par l’éditeur Armand Colin sous la direction d’Yves Lacoste, l’objectif consiste à dresser un tableau « des enjeux et des rivalités de pouvoir sur un territoire donné » afin d’appréhender les « crises contemporaines ». Comptant un douzaine d’ouvrages,  la collection Perspectives Géopolitiques traite de thématiques particulières (le sionisme, l’aménagement du territoire), de territoires à différentes échelles (l’Arabie Saoudite; l’Espagne;la Méditerranée, à lire un compte-rendu sur le site des Clionautes : http://www.clionautes.org/spip.php?article1258)

Comme le souligne l’auteur, il semble incongru d’associer la géopolitique et le tourisme, la rivalité et le plaisir pour simplifier or, pour Jean-Michel Hoerner, l’activité touristique telle qu’elle se présente aujourd’hui peut s’étudier sous l’angle de la géopolitique dans la mesure où elle est principalement réglée par une domination des pays émetteurs et « producteurs » sur une partie des pays récepteurs.

Et c’est ainsi qu’est détaillée et explicitée, entre autres choses, sur près de 200 pages, le principal apport du livre, la notion de colonisme préférée à néo-colonialisme. L’industrie touristique formerait une sorte de « colonialisme qui impose la domination économique à une ancienne colonie ayant accédé à l’indépendance », les touristes étant « des colons d’un nouveau style ». On l’aura compris l’ouvrage aborde le tourisme sur un ton polémique et à travers des rapports asymétriques Nord-Sud.

Le nombre de touristes internationaux augmente régulièrement selon l’OMT mais si l’espace de jeu des touristes s’est considérablement élargi, la concentration reste la règle en termes de recettes, de touristes au profit d’une grosse dizaine d’états du Nord, en majorité européens. Il ne s’agirait pour ce dernier point que d’une forme de continuité, car des premiers temps du tourisme jusqu’à sa mondialisation actuelle, le tourisme a été et reste un phénomène très européen.

Comment se manifeste donc le colonisme ?

Les flux de touristes, se déversant dans le Sud, constituerait une forme d’agression vis-à-vis des populations hôtes, voire de « choc de civilisations » pour reprendre une expression désormais célèbre. Pourquoi donc une agression ? Par les types de développements touristiques, par les attitudes, les modes de consommation, les comportements des touristes dont les classes moyennes formeraient les plus gros bataillons… En résulterait la peur d’une corruption des valeurs locales au détriment de celles importées expliquant en partie des réactions violentes dont le paroxysme s’incarnerait dans le terrorisme s’attaquant aux sites touristiques (Bali, Egypte). Seulement, des pays du Sud ont choisi le tourisme comme vecteur de développement, le Maroc en ayant fait son axe économique majeur dans sa vision 2010 et sont donc contraints à des compromis délicats entre insertion dans la mondialisation, association avec l’industrie touristique et prise en compte des cultures locales.

Dans la notion de colonisme telle que développée ici, l’industrie touristique (hôtellerie, tours-opérateurs, transporteurs) agirait en terrain conquis dans les zones réceptrices du Sud exportant conceptions, infrastructures à la recherche d’un équilibre entre qualité et rentabilité dans un gagnant/gagnant touriste/opérateurs touristiques laissant sur le bord du chemin pays et populations d’accueil. Seulement, dans un contexte  de promotion de la durabilité tous azimuts, ce déséquilibre serait contre-productif. Mais il faut s’entendre sur le sens de durable et tourisme durable : si durable signifie faire durer l’extension internationale du tourisme dans les conditions actuelles, l’adjectif durable relèverait du prétexte ; par contre si on y ajoute la recherche d’un équilibre entre populations et touristes, d’une gestion « en symbiose » de l’activité par locaux et professionnels, le tourisme durable prendrait tout son sens mais, à partir de l’exemple du tsunami de 2004, Jean-Michel Hoerner souhaite démontrer qu’on est encore loin de cet idéal. 

Passer de l’un à l’autre permettrait pour ce dernier, d’échanger une géopolitique du tourisme inégale pour une nouvelle assise sur le partage des charges et des bénéfices pour un tourisme véritablement durable.

Jean-Michel Hoerner nous livre une géopolitique engagée, dont le Nord économique, l’OMT (l’organisation du tourisme), les touristes ne sortent pas indemnes.


Ressources :

Les Cafés Géos.

Simple faites la recherche tourisme sur le site des Cafés Géos sur une liste plus qu’honnête de réponses.

http://www.cafe-geo.net/recherche.php3?recherche=tourisme


Des cafés géographiques bien sûr, des comptes-rendus de lecture. Quelques exemples :

-« Comment le tourisme met le monde en réseaux ? », café animé par Nacima Barron Yelles.

http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=740&var_recherche=tourisme


-Le tourisme jusqu’où ?, brève de comptoir par Gilles Fumey ou la recherche de la nouveauté, d’un nouvel « ailleurs » à travers aménagements (bulles exotiques), comportements (tourisme durable, équitable…), produits (croisières touristiques en dirigeables).

http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=1076&var_recherche=tourisme


-Compte-rendu de « l’atlas des mobilités touristiques en France métropolitaine ».

http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=1159&var_recherche=tourisme


Les Clionautes.

On y trouvera des comptes-rendus mais aussi deux synthèses sur des discussions menées par des adhérents de la liste h-français.

-Comptes-rendus.

*Géopolitique du tourisme, Hérodote, revue de géographie et de géopolitique, 207 p, éditions La Découverte, 2007. Par Anne Dagicour.

http://www.clionautes.org/spip.php?article1727&var_recherche=tourisme


ou pour ceux qui préfèrent, quelques articles complets sont disponibles sur le site de la revue.

http://www.herodote.org/article.php3?id_article=308

http://www.herodote.org/article.php3?id_article=310


*Les mondes urbains du tourisme, (dir) Rémy Knafou, Philippe Duhamel, éditions Belin. par Catherine Didier-Fèvre.

http://www.clionautes.org/spip.php?article1792&var_recherche=tourisme

*Tourisme et terrorisme, Eric Dénécé, Sabine Meyer, éditions Ellipses.

http://www.clionautes.org/spip.php?article1070&var_recherche=tourisme


-Les synthèses.

La première synthèse concerne la France et fourni des liens vers des chiffres, des cartes, pour quelques régions (IDF, Auvergne…)

http://www.clionautes.org/spip.php?article432&var_recherche=tourisme


La deuxième synthèse regroupe aussi des liens pour quelques pays (Espagne, Chine), sur les rapports tourisme/développement durable et tourisme éthique.

http://www.clionautes.org/spip.php?article446&var_recherche=tourisme


A voir aussi dans la rubrique EDD du Café Pédagogique, un dossier consacré au tourisme durable.

http://www.cafepedagogique.net/searchcenter/Pages/Results.aspx?k=tourisme%20durable



*Sites institutionnels.

-L’organisation mondiale du tourisme, dont la création remonte à 1975, « filiale » de l’ONU, a son siège en Europe à Madrid. Elle regroupe plus de 150 pays ainsi entreprises, des associations dans le but de promouvoir le tourisme. Son secrétaire général actuel s’appelle Francesco Frangialli.

Sur le site de l’organisation, des chiffres bien sûr si l’on consulte le baromètre du tourisme mondial mais aussi tous les projets dans lesquels elle s’est engagée : STEP (pour le tourisme durable), les OMD (objectifs du millénaire pour le développement), la protection des enfants…

http://www.unwto.org/index_f.php


-La direction du tourisme.

Le tourisme ne possède pas son ministère mais est rattaché au ministère de l’économie. Il rentre dans les compétences du secrétaire d’état Luc Chatel plus particulièrement chargé de la consommation et du tourisme.

http://www.tourisme.gouv.fr/fr/home.jsp


L’internaute accède ici à la version numérique de « Mobilité touristique et population présente. Les bases de l’économie présentielle des départements ». Les chiffres de chaque département pour chaque mois de l’année 2006, les minima et les maxima (et les mois concernés), des comparaisons possibles avec la population résidente…bref rien qu’en cliquant sur la rubrique « cartographie dynamique et fiches départementales », une foule d’informations sont livrées. Prenons un exemple pour être plus clair :

Le département de la Somme, dont la population résidente se monte à 559 000 personnes, a connu son pic de fréquentation touristique en août 2006 avec un maximum dans le mois de 219 000 touristes à l’instar d’une grande majorité des départements français si ce n’est ceux de l’IDF,des départements lorrains, des Pays-de-la Loire et de la partie Nord des Alpes. Toujours dans la Somme, le mois de plus faible fréquentation touristique, comme pour beaucoup d’autres départements, fut janvier avec un maximum de 26 000 touristes.

http://www.tourisme.gouv.fr/fr/html/mobilite/


Des cartes en anamorphose pour chaque mois donnent un aspect visuel concret à la fréquentation touristique.

http://www.tourisme.gouv.fr/fr/html/mobilite/pdf/Page10.pdf


Toujours des cartes, cette fois-ci, des capacités d’hébergement : hôtels, campings,  résidences secondaires.

La plus forte densité d’hébergement hôtelier se concentre en IDF puis les départements alpins et la région PACA (le littoral)

http://www.tourisme.gouv.fr/fr/html/mobilite/pdf/Page9-Carte2.pdf

La plus forte d’hébergement en camping se situe sur les côtes atlantique et méditerranéenne (PACA et Languedoc-Roussillon).

http://www.tourisme.gouv.fr/fr/html/mobilite/pdf/Page9-Carte1.pdf

Pour les résidences secondaires, littoral méditerranéen, massif alpin, côtes atlantique.

http://www.tourisme.gouv.fr/fr/html/mobilite/pdf/Page9-Carte3.pdf



Pédagogie.


-Une carte de Jean-Paul Collicard sur le site de l’académie de Grenoble prenait pour sujet en 2003 l’espace touristique Rhône-alpin. L’auteur présente en préambule les critères choisis pour la réalisation, les sources, la problématique puis viennent statistiques et carte.

http://www.ac-grenoble.fr/histoire/tice/cartemois/n19/rhalpes_tourisme.htm


-La Réunion, un littoral touristique soumis à des risques sur le site éponyme autour de la problématique suivante un littoral attractif mais fragile.

http://www.ac-reunion.fr/pedagogie/HistEtGeo/sequences/houlesixieme.pdf


-Zarsis, station touristique aux porte du désert.

http://hist-geo.ac-rouen.fr/site/article.php3?id_article=5137




Sur le site du Café
Par cfroidure , le samedi 15 mars 2008.

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