Par Cyril Froidure
Pollution en Chine
Récemment un cas de pollution fluviale (concernant le fleuve Hanjiang) a été dévoilé par l’agence de presse Xinhua et bien sûr, en Chine, elle a pris des proportions considérables : 200 000 personnes ont vu leur approvisionnement en eau coupé.
http://www.actualites-news-environnement.com/14839-pollution-eau-Chine.html
Les défis du développement durable dans un état-continent
Gérard Granier, IPR de l’académie de Rouen fait un point sur cette question. Il replace dans un premier temps cette thématique dans les programmes de cinquième puisqu’il s’agit d’aborder Chine et Inde. Lors de ce recadrage, il indique des pistes possibles pour étudier ce concept de développement durable : pour la Chine, les mutations environnementales, une gestion des villes durables… Gérard Granier poursuit sur ce pays en envisageant les trois piliers du développement durable : économiquement, la Chine doit tenter de produire autrement ; dans le domaine environnemental, elle doit relever le « défi d’un environnement sûr et de qualité », enfin le volet social est associé à la nécessaire satisfaction des besoins de tous. Apport essentiel de cet article, les liens vers toute une série de sources bien utiles.
http://hist-geo.ac-rouen.fr/site/IMG/pdf/zoom2_Chine.pdf
A noter, Gérard Granier est co-auteur du récent numéro de la documentation photographique consacré au développement durable.
Pour en lire un compte-rendu :
http://www.clionautes.org/spip.php?article1246&var_recherche=devel[...]
Les agrocarburants en débats au Royaume-Uni
A l’heure où le Royaume-Uni doit mettre en œuvre les objectifs définis par l’UE en termes d’utilisation des agrocarburants (10% en 2020 dans les transports), La Royal Society a rendu un rapport sur le sujet dans lequel elle met en garde contre l’utilisation non-réfléchie des biocarburants.
Ce rapport rappelle que biocarburants et baisse des émissions de GES ne forment pas un couple absolu et qu’il faudra donc choisir les biocarburants dont les résultats sont avérés en termes de diminution d’émission de GES.
A cela s’ajoute le fait que, selon les auteurs du rapport, ces biocarburants ne représentent pas une solution miracle mais qu’il faut associer à d’autres procédés notamment des technologies économes en énergie. Une des conclusions de ce rapport appelle les décideurs à faire preuve de patience et d’attendre la mise au point des agrocarburants de seconde génération.
L’article du BE Royaume-Uni
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53071.htm
… et dans l’Union européenne
Le débat s’élargit à l’Union européenne puisque, des questions se posent sur le bien-fondé des orientations de la commission prévoyant un objectif de 10 de biocarburants d’ici 2020 dans l’UE. En effet, de nombreuses voix s’élèvent, parmi celles-ci celles de certains officiels, pour discuter de l’intérêt réel des biocarburants dans la réduction conséquente des émissions de GES.
Les aspects négatifs de cette option sont déjà connus mais les voix qui les portent se multiplient (ainsi 21% des experts interrogés par l’Union internationale pour la conservation de la nature, se montraient sceptiques quant au potentiel des biocarburants à réduire la quantité des GES émise) : quid des émissions dues à la conversion des terres pour une production d’agrocarburants, , le poids des engrais azotés dans les émissions..
Des craintes liées à l’efficacité réduite du dispositif ou à l’abandon des productions alimentaires se font jour et l’exemple de l’envolée du prix de la tortilla au Mexique vient mettre en relief celles-ci.
La situation est telle que des ONG « réclament la suppression de l’objectif européen »
http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=114672[...]