Des ressources pour le collège et le lycée 

Par François Jarraud



Collège – Lycée : Deux DVD sur les enfants et adolescents juifs dans la Shoah

Enfermés et affamés dans les ghettos, massacrés, déportés dans les camps, les enfants juifs n'ont pas été épargnés par le nazisme puisqu'ils représentaient dans la vision nazie un danger. Le Cercle d'étude de la déportation et de la Shoah et l'Union des déportés d'Auschwitz ont réalisé un énorme travail de recueil de témoignages des enfants qui ont survécu.


Ils racontent les arrestations par la police française, le camp de Pithiviers, le travail et la mort des proches à Auschwitz – Birkenau, le difficile retour à la vie.


Ce travail,  proposé sous la forme d'un DVD gratuit, est disponible auprès de l'association. Celle-ci distribue également un DVD gratuit de l’Amicale de Bergen-Belsen-Union des déportés d’Auschwitz - Cercle d’étude sur Les enfants juifs fils et filles de prisonniers de guerre, déportés à Bergen-Belsen en mai et juillet 1944.


Rappelons que le thème 2009 du Concours nationale de la Résistance est "Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi".

Cercle Shoah

http://www.cercleshoah.org/spip.php?article17


 

Collège – Lycée : Prix René Cassin 2009

"Le choix des thèmes traités, en relation avec les droits de l' homme, est libre. En 2009, une attention particulière pourra être portée aux droits de l'enfant , dans le cadre de la commémoration du 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant (20 novembre 2009)" annonce le B.O. du 1er janvier. Ce prix est ouvert aux élèves des collèges, lycées et L.P. Les travaux doivent être envoyés avant le 15 mai 2009.

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/cid23323/mene0800983n.html


 

Préparer le concours de la résistance 2008-2009

Une sélection de ressources sur le site lyonnais : Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi; Sur le Web Dossier du CHRD;  Le BO présentant le concours 2008-2009;  La brochure de la fondation de la résistance;  Un dossier pédagogique sur le site du CDDP du Val-de-Marne;  Un dossier pédagogique sur le site Histoire et Mémoires du CRDP de Reims.

http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/histoire/


 

Collège – Lycée : Rêver l'Europe

Un beau texte de Michel Rocard qui permet un débat en préparation aux élections européennes de cet été.

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/histgeo/hg06/spip.php?article114


 

Collège : Un quizz sur la DUDH

"Dans quelle ville la Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH) a-t-elle été adoptée ? En 2007, combien d'exécutions ont été recensées à travers le monde ? " Ces questions, parmi d'autres, sont posées aux internautes dans le jeu QCM mis en ligne par Amnesty International à l'occasion du 60ème anniversaire de la déclaration. C'est l'occasion pour Amnesty de sensibiliser le public aux violations des droits de l'Homme.

Le jeu

http://jeu60emedudh.amnesty.fr/


Collège : L'instruction  sous contrôle ?

"Il est temps que le juge d'instruction cède la place à un juge de l'instruction qui contrôlera le déroulement des enquêtes mais ne les dirigera plus" a affirmé le président de la République le 7 janvier 2009. Ce projet suscite l’opposition des magistrats au nom de la séparation des pouvoirs. C'est l'indépendance de la magistrature qui est inquiétée. La France pourrait être le premier pays démocratique à abandonner un des piliers de ce régime : la séparation des pouvoirs.


Une idée chère à Montesquieu : " Lorsque, dans la même personne ou dans le même corps de magistrature, la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n’y a point de liberté ; parce qu’on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques, pour les exécuter tyranniquement. Il n’y a point encore de liberté, si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice. Si elle était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire ; car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge pourrait avoir la force d’un oppresseur. Tout serait perdu, si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple, exerçaient ces trois pouvoirs : celui de faire des lois, celui d’exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers. Lorsque, dans la même personne ou dans le même corps de magistrature, la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'y a point de liberté; […] il n'y a point encore de liberté, si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice."

Article du Monde

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/01/06/m-sarkozy[...]

Article du Monde

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/01/07/m-sarkozy-c[...]

Sur ce sujet voir l a page de Rémi Jeannin

http://myses.blogspot.com/2009/01/supprimer-le-juge-dinstruction.html


 

4ème : Le monde du travail est-il sexiste ?

Une belle séance de Rémy Lecourt qui s'appuie sur une caricature de Plantu. L'exercice gagne à utiliser un TBI mais peut être menée sans.

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/40050822/0/fiche___pagelibr[...]


 

Tale : Tests génétiques

"La complexité biologique et médicale n’est pas seulement un enjeu pour la recherche. Elle caractérise également l’usage des tests et l’évaluation de leurs impacts psychologiques, sociaux et culturels. Le sens et l’impact de l’information dépendent dans une très large mesure du contexte dans lequel elle est produite et délivrée, des interventions auxquelles elle est associée, des acteurs qui s’en saisissent. Les tests génétiques peuvent apporter de l’information et de nouvelles possibilités d’intervention préventive ou thérapeutique. Ils peuvent avoir des effets négatifs : directs lorsqu’il s’agit de discrimination à l’emploi ou à l’assurance ; plus souvent indirects, en raison des effets psychologiques anxiogènes de la connaissance d’un risque de maladie ou encore sur leur impact sur les représentations collectives de la maladie et du handicap". Ce rapport de l'Inserm présente les travaux du groupe d’experts pour répondre à la demande de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) concernant les aspects scientifiques, médicaux et sociétaux des tests génétiques. Ce travail s’appuie sur les données scientifiques disponibles en date du dernier trimestre 2006. Près de 600 articles ont constitué la base documentaire de cette expertise.

http://ist.inserm.fr/basisrapports/tests-genetiques.html


 

Tale : Europe : Les suites fâcheuses du non irlandais

Hubert Haenel analyse pour le Senat les conséquences de la non-entrée en vigueur du traité de Lisbonne suite au "non" irlandais. A quelques mois des élections européennes, le refus irlandais va fortement perturber le fonctionnement des institutions européennes. La composition du Parlement va être difficile à établir puisque l'on va se trouver devant une situation très difficile pour fixer le nombre de députés par pays. La situation n'est guère meilleure à la Commission : il faudra diminuer le nombre de commissaires, mais Lisbonne ne dit pas comment faire… Toute cela affectera la désignation du président du Conseil européen, prise dans tous ces marchandages… On touche la limite de fonctionnement pour une structure politique qui veut vivre sans accoucher.

http://www.senat.fr/noticerap/2008/r08-168-notice.html


 

2de- 1ère : Faut-il contrôler le droit d'amendement ?

C'est un des débats du parlement actuel qui étudie la loi organique sur l'application des articles 34-1,39 et 44 de la constitution qui portent sur le vote de résolutions, la présentation des projets de loi et le droit d'amendement.

Le dossier

http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/articles_34-1_3944.asp


 

2de : L'Europe forteresse ?

Le site national Géoconfluences publie un remarquable dossier sur le thème de la frontière. Il nous invite à croiser ECJS et géographie. On y trouvera une information très pointue sur les législations des différents états européens, la géographie des camps de rétention et des victimes des migrations.

http://geoconfluences.ens-lsh.fr/doc/typespace/frontier/F[...]


 

2de : La loi sur la récidive sert-elle à quelque chose ?

Quelle est l'efficacité de la loi sur la récidive ? Problématique puisque la loi est partiellement inapplicable ! Votée en août 2007, la loi sur la récidive des majeurs et des mineurs fait partie de l'arsenal répressif mis en place par la majorité. Un an plus tard, la Commission des lois de l'Assemblée nationale se penche sur son efficacité. Avec une conclusion qui vaut le détour : les rapporteurs n'ont pas réussi à se mettre d'accord, sauf pour dire que son efficacité est problématique !


Pour le rapporteur, le député UMP Guy Geoffroy, "la loi a fait la preuve de la validité du dispositif mis en place, qui laisse une réelle marge d’appréciation aux magistrats, comme le montre un taux d’application moyen de la peine minimale stabilisé autour de 50 %." Cependant "l’impact de la loi sur la récidive demeure difficile à évaluer du fait du manque de recul".


Pour le co-rapporteur, le socialiste Christophe Caresche, "le faible taux d’application des peines plancher traduit l’inadaptation de ce dispositif au regard de ses objectifs. En effet, les peines plancher entièrement fermes ne sont prononcées que dans moins de 20% des cas de récidive légale, signe que ces peines ne sont pas considérées comme pertinentes par ceux chargés de les appliquer… Si les magistrats conservent leur faculté d’individualisation de la peine, ils l’exercent désormais dans des conditions beaucoup plus contraintes. En témoigne le recours massif au sursis avec mise à l’épreuve qui dénature totalement cette mesure et fait peser sur le système carcéral un risque d’embolie. Les magistrats ont conscience de cette difficulté, mais ne voient pas d’autres moyens d’atténuer  des peines qu’ils considèrent comme inadaptées… La justice des mineurs ne s’est pas saisie de cette loi comme en témoigne son très faible taux d’application ou même son inapplication à Paris".

Le rapport

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1310.asp


 

2de : Varinard défend son projet

"Douze ans est, en effet, l’âge proposé pour la responsabilité pénale, âge conforme aux engagements internationaux de la France… Cette proposition, si elle était adoptée, pourrait potentiellement concerner une quinzaine de mineurs de 12-13 ans condamnés chaque année pour crimes mais elle pourrait, par ailleurs, éviter à plus cent jeunes de 13-14 ans de connaître la prison après avoir été condamnés en correctionnelle". Dans Libération, André Varinard tente de défendre son projet de nouveau code pénal pour les mineurs.


Il est combattu par Dominique Charvet, ancien patron de la Protection judiciaire de la jeunesse. "Au vrai, le débat de 2008 est, contrairement à ce qui est et sera soutenu par le gouvernement, le même que celui de 1945, car il est celui que pose toujours le sort réservé à la jeunesse : que voulons nous faire de demain ? Une société manichéenne avec des victimes dont la protection devient la seule finalité de la justice et des délinquants que l’on punit toujours plus, ou une société où nous acceptons que le bien et le mal rendent compte ensemble de notre humanité commune ? Une société séparée entre des majeurs et des mineurs coexistant dans la peur réciproque : celle du majeur pédophile et celle du mineur violent ou une société dans laquelle il y a des adultes qui se considèrent responsables d’enfants en devenir d’adultes et des enfants qui se sentent attendus comme les relais de l’avenir ?"

Article de Libération

http://www.liberation.fr/societe/0101307866-en-prison-a-12-a[...]

Article de Libération

http://www.liberation.fr/societe/0101307865-au-revoir-les-enfan[...]



Sur le site du Café
Par fjarraud , le jeudi 15 janvier 2009.

Partenaires

Nos annonces