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Reuter ICEMUn nouveau guide pour bien commencer
Les Editions Sciences Humaines publient pour la première fois, en collaboration avec la MAIF, un guide du jeune enseignant. Nouveau venu sur un teritoire fortement occupé par les éditeurs, les syndicats, les associations, ce guide devrait cependant être un vrai plus. Sa spécificité ? Il entend brasser large, de l’Autorité (p. 12) à l’Echec Scolaire (p. 130), de la gestion de la carrière (p. 176) à la mission de service public (p. 198), de la préparation de la classe (p. 60) au « plaisir d’enseigner » (p. 220).

S’adressant à tous les enseignants, le guide est évidemment plus lacunaire qu’un ouvrage spécialisé : les enseignantes de maternelle y chercheront vainement les spécificités de leur métier, les références sur la « première journée de classe » (p. 86) feront sourire les maîtres chevronnés. De même, les procédures administratives décrites ne sont pas à l’abri d’être en décalage avec certaines spécificités locales.

Mais sa force est sans doute à chercher du côté des nombreux extraits d’ouvrages et citations, qui en font un véritable digest de ce que peut avoir à travailler un jeune enseignant, voire quelqu’un qui prépare un concours. Dans le même ordre d’idée, une foule de liens Internet pertinents permettent souvent de ne pas errer dans la jungle des ressources en ligne.

Certes, on pourra toujours objecter l’hétérogénéité des concepts rapidement brossés (ex : les dys… p. 106,  les types de pédagogie pp. 94 et 170 « qu’est-ce qu’un bon prof ? » p. 210), mais le travail coordonné de Fabrice Hervieu-Wane et de Vincent Troger, maître de conférence à Nantes, assure une base solide et agréable, renforcée par une maquette dynamique favorisant la lecture rapide, qui devra ravir les enseignants (jeunes ou moins jeunes) qui l’auront entre les mains.
Disponible en librairie le 20 septembre.
Présentation détaillée du sommaire70 à 80 000 écoliers supplémentaires d'ici 2008Selon les prévisions ministérielles, les effectifs élèves du primaire devraient continuer à croître fortement. On attend 25 à 31 000 élèves en plus en 2007, 44 à 48 000 en 2008. L'écart entre les deux chiffres dépend du taux de scolarisation à deux ans, en forte baisse ces dernières années. L'essentiel de la hausse provient du relèvement constant de la natalité depuis 1995 (100 000 naissances annuelles de plus en dix ans).

Le premier syndicat du secteur, le Snuipp, soulève la contradiction avec la politique annoncée par le gouvernement. " Comment comprendre dans ce cadre la volonté gouvernementale de ne pas remplacer un enseignant sur deux qui part en retraite ?... Il est difficile de croire, dans ces conditions, à la volonté ministérielle en matière de soutien et d’aide aux enfants en difficulté, de Zone d’Education Prioritaire, de réduction des inégalités". Selon le Snuipp, le simple maintien du taux d'encadrement actuel nécessiterait 1 500 créations de postes. Etude du MEN

Communiqué Snuipp
Presque un élève sur deux en semaine scolaire dérogatoireSelon une étude ministérielle, près d'un écolier sur quatre connaît la semaine de 4 jours de classe. Cette formule est adoptée par toutes les écoles dans 8 départements. 13% des écoliers connaissent une autre forme de semaine dérogatoire, le plus souvent alternance de semaine de 4 jours et 4 jours et demi.

Enfin pour 6% des élèves, les cours du samedi matin sont transférés au mercredi matin.  Le nombre d'écoles pratiquant un autre calendrier que le calendrier "ordinaire" a encore augmenté.Les dérogations à la semaine scolaire
Hold-up sur l'école primaire ?"L'école primaire publique a été victime d'un hold-up". Selon Luc Bérille, secrétaire général du Se-Unsa, plus de 2 000 postes de profs des écoles ont été escamotés par G. de Robien. Au lieu de créer 700 postes à la rentrée 2006 comme il l'avait annoncé, l'examen de la loi de règlement pour 2006 montre qu'il a supprimé 1 815 postes.  Le syndicat dénonce la dégradation du taux d'encadrement : pour ramener le taux à ce qu'il était en 2003, il faudrait créer 5 700 emplois à la rentrée 2007 !

Le syndicat met en évidence l'incohérence de la politique gouvernementale. "Cette rentrée dans un contexte de créations d’emplois insuffisantes conduira les IA (inspecteurs d'académie) à chercher ailleurs les emplois qu’on leur refuse, c’est-à-dire que c’est à nouveau l’école maternelle, les moyens de remplacement et singulièrement ceux affectés à la formation continue, certains postes spécialisés affectés aux PPRE qui seront ponctionnés pour fournir des marges de manœuvre. Ecole maternelle, formation continue, soutien individualisé aux élèves en difficulté, vous voyez que ce sont ces postes, signalés par le rapport du HCE comme la source des performances insuffisantes de l’école primaire française, qui sont précisément matraqués par les choix budgétaires".

La perspective de 11 000 suppressions de postes à la rentrée 2008 inquiète. "Le gouvernement a décidé de faire des économies sur le dos des fonctionnaires et, singulièrement sur celui des enseignants, et, une fois encore, c’est cette volonté d’économie qui guide la construction du projet de budget et non l’évaluation des besoins éducatifs". Les prélèvements atteignent un niveau tel que, pour le Se-Unsa, ils rendent impossible l'application de la loi Fillon. Le Se-Unsa appelle donc les enseignants à la mobilisationDossier de rentrée du Se-UnsaEvaluation CM2, Epep, postes au menu de la rencontre Darcos - Snuipp"Si le ministre de l'Education Nationale se montre ouvert en matière pédagogique, en revanche il confirme des orientations budgétaires inacceptables qui aggravent la situation existante et hypothèquent toute possibilité de transformation de l'école". Le Snuipp a été reçu par X. Darcos et rend compte de l'entretien.

Sur le plan pédagogique, "le ministre a rappelé qu'il n'envisageait pas de réforme pédagogique d'ampleur en raison de l'empilement des réformes et des dispositifs existants. A la demande du SNUipp, il a répondu que l'évaluation CM2 n'aura pas de caractère obligatoire à la rentrée 2007 et n'a pas exclu des évolutions de programmes qui remettent en cause les circulaires De Robien".

Mais ce sont les perspectives budgétaires qui signent le désaccord. "Le ministre a confirmé la mise en place d'un chantier sur le métier d'enseignant qui concernera les professeurs des écoles. Une première réunion aura lieu dès juillet. La discussion a confirmé de fortes divergences sur l'expérimentation des EPEP qui avait suscité une très large opposition. Si le ministre a annoncé qu'il différait la publication du décret et qu'il procèderait à de nouvelles consultations, il n'en a pas moins affirmé sa volonté de mettre en place des EPEP. Le ministre a confirmé que le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite concernera l'Education Nationale. Le SNUipp s'opposera à cette politique de régression de l'emploi public qui ne prend en compte ni l'augmentation du nombre d'élèves en primaire, ni la nécessité d'améliorer et de transformer l'école".Primaire : Darcos annonce sa réformeDeux mois pas plus. Fin octobre , X.Darcos devrait être à même de proposer sa réforme , "un grand projet", pour l'école primaire. Il annonce "un dispositif de vérification de remédiation" en fin de CM2. La formule est assez vague pour  laisser craindre un examen d'entrée en 6ème.
Article du Monde
Intégration prof des écolesLe B.O. du 30 août publie le nombre d'emplois dans chaque département soumis à la liste d'intégration dans le corps des professeurs des écoles. Au B.O.Des crèches – écoles enfantines de 2 à 4 ans
"En accueillant gratuitement et dans des conditions “sécures” les enfants âgés de deux à quatre ans, et en même temps les familles de toutes conditions et origines, comme c’est le cas dans les petites sections de l’école maternelle, mais avec une nouvelle équipe pluridisciplinaire qui réunit des compétences complémentaires, les “crèches-écoles enfantines” sont conçues pour être un maillon-clé et une charnière forte du système d’accueil et d’éducation dont notre société a besoin pour faire face à l’insécurité affective, au mal-être, aux détresses, vulnérabilités et souffrances qu’elle engendre et amplifie sans pouvoir les maîtriser". Hubert Montagner, psychophysiologiste, invite à la création de nouvelles structures, les crèches – écoles enfantines, pour accueillir les 2-4 ans.

"Elles sont conçues pour que chaque enfant puisse vivre en dehors du milieu familial dans la sécurité affective et le bien-être, se réaliser à son rythme (quand il est prêt) dans ses différentes dimensions, et libérer toute la gamme de ses potentialités, capacités et possibilités, tout en acquérant de nouvelles compétences et de nouveaux savoirs, alors que ses besoins”de base” sont satisfaits... Par leur organisation et leur mode de fonctionnement, les “crèches-écoles enfantines” préparent en particulier chaque enfant à s’engager dans son parcours d’élève, d’abord à l’école maternelle, puis à l’école élémentaire, mais aussi dans son parcours d’acteur social et de citoyen, en continuité, complémentarité et interactivité avec le milieu familial".Article de H Montagner
Par ppicard3 , le samedi 15 septembre 2007.

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