| | Pour la classe : L'impensable impersonnalité du Mal | |
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| | SommaireLa « banalité du mal », évoquée par la philosophe Hannah lors du procès d'Adolf Eichmann, à Jérusalem, en 1961, est dans toutes les mémoires. Mais que voulait-elle dire et pourquoi sa réflexion a-t-elle suscité une si violente controverse, à l'époque ? Le film de Margarethe Von Trotta, Hannah Arendt, avec Barbara Sukowa (sortie le 24 avril) est centré sur cet épisode de la carrière de la philosophe. Déjouant les pièges d'une biographie romancée, l'auteur campe son héroïne au centre du contexte historique, idéologique et philosophique très particulier de son temps. Rien de mièvre dans le portrait de la théoricienne du totalitarisme, mais une vision frappante du décalage entre mémoire et histoire, analyse rationnelle et sentiment d'injustice, compréhension intellectuelle et réparation morale. | |
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| | | Pour le prof. : L'ignorance savante, nouveau démon d'internet ? | |
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| | SommaireInternet renforce-t-il notre propension à juger sottement de ce que nous ignorons ? A l'heure où s'offre à nous une masse copieuse d'informations, nos réflexes mentaux feraient de nous des crédules en mode sceptique, méfiants à mauvais escient et raisonneurs paresseux. C'est la thèse que défend Gérald Bronner, professeur de sociologie à Paris Diderot, dans La démocratie des crédules. On peut être à la fois naïf et suspicieux, critique et candide : on met en cause le discours de la science, mais pas les pseudo-raisonnements de ses détracteurs, campés dans la posture intimidante du « droit de douter ». Le « marché cognitif » en pleine expansion nous abreuve de données dont la hiérarchisation et la sélection dépasse nos compétences, et nous n'avons plus pour juger que les mécanismes rassurants de la croyance... | |
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| | Conférences, colloques et séminaires | |
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| | SommaireLes différents colloques, conférences et séminaires à venir | |
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