Rendez-vous le vendredi 24 avril 2009 à 21h au cinéclub, café la Commune, 3, rue d'Aligre dans le 12ème arrondissement de Paris, pour voir le film Valse avec Bachir de Ari Folman, Israël / France / Allemagne, 2008. Remonter le fil de la mémoire refoulée, du cauchemar lancinant à la restitution des faits, jusqu’au massacre de Sabra et Chatila… Choisir le dessin pour mettre en forme ce témoignage, tels sont les premiers ingrédients de ce film éblouissant bien que controversé. Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 ! Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie.

Programme d'enseignement de langues vivantes étrangères pour les classes préparatoires au C.A.P. et pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel (BO spécial n° 2 du 19 février 2009).

Les annales du baccalauréat 2008 sont en ligne sur le site arabe de l’académie de Lyon.

Brigitte Tahhan, IA-IPR d’arabe, met les choses clairement au point : « Après de multiples avatars ces dix dernières années, l’épreuve facultative d’arabe est à présent « stabilisée ». Définie par la note de service n° 2001-022 du 25 janvier 2001, publiée au Bulletin officiel de l’Education nationale n° 5 du 1er février 2001, elle ne se distingue dorénavant des autres épreuves facultatives de langues vivantes que par quelques détails».

Pour tout savoir sur les concours d’enseignement d’arabe : programmes et définitions des épreuves, préparation aux concours, inscription, rapports du jury de concours, résultats du capes et de l’agrégation, etc, vous pouvez consulter le site interuniversitaire crée par Frédéric Lagrange. On trouve également sur ce site des informations concernant le concours des professeurs des lycées professionnels arabe–lettres pour lequel il n’existe pas de préparation spécifique.

A l'issue des concours, la plupart des jurys rédigent un rapport qui commente les sujets de la session, conseille et guide les candidats sur les attentes du jury. La parution des rapports s'échelonne à partir du mois de juin. Les rapports des jurys du Capes et de l'agrégation sont publiés sur le site du ministère de l'éducation nationale. Les rapports volumineux ont été préalablement découpés afin de vous permettre de les visualiser de manière optimale.

« 31, rue de la République », d'Abderrhamane Boufraïne et de Vincent Migeat, Mémoires, journaux, témoignages, paru chez Actes Sud en janvier 2009, est un récit autobiographique, illustré de photographies, raconte l’enfance d’un Français né en région parisienne, de parents maghrébins, et évoque son parcours, sa famille, son rapport aux origines, la réappropriation et l’acceptation de son identité riche et multiple. La vision qu’il livre remet en cause nombre d’a priori et de clichés trop souvent véhiculés à propos de l’immigration et des banlieues. Cet ouvrage est aussi l’histoire d’une amitié : le coauteur, Vincent Migeat, accompagne Abderrhamane Boufraïne de son regard de photographe et de notes personnelles en marge de ses photographies. Un voyage en Algérie, sur les traces du père, est également l’occasion d’une réflexion sur l’histoire, sur les héritages, sur l’identité.

D’Arpine Marchand, professeur agrégée d'arabe et Sévane Marchand, diplômée de Sciences-Po Paris. Véritable outil pédagogique destiné à toute personne ayant acquis les bases de la langue arabe, ce lexique français-arabe a pour objectif de mettre à la disposition des lecteurs des outils pour accéder au monde des médias arabes. Les dossiers abordés traduisent tout à fait les préoccupations des sociétés arabes à l'heure de la mondialisation dans les domaines politique, économique, médiatique, environnemental, artistique, littéraire et culturel, mais aussi identitaire et religieux. Le classement thématique retenu dans cet ouvrage offre au lecteur, en fonction de ses besoins, la possibilité d'accéder rapidement et facilement à la langue des médias, qu'il s'agisse : de concepts, de termes techniques, de phraséologies particulières, d'expressions courantes, de phrases extraites des médias arabes avec leurs équivalents ou leur traduction en français visant à donner corps et vie aux mots isolés.

Qantara n° 71 - printemps 2009, consacre un dossier central de 30 pages intitulé « Les Arabe et la Grèce ». La querelle qui a secoué le monde des médiévistes français l'an dernier a continué de mobiliser les spécialistes. Son point de départ : un livre et une thèse. L'auteur, Sylvain Gouguenheim, y soutenait que l'Europe n'a pas eu besoin des Arabes pour accéder à l'héritage grec. Qantara réunit ici les points de vue de plusieurs philosophes et historiens sur la question. Si tous rappellent la contribution majeure des savants arabes et musulmans à l'histoire de la philosophie et des sciences, l'appréciation des rapports de ceux-ci à la pensée grecque diverge d'un spécialiste à l'autre. Dans ce même numéro, la rubrique « Invitation au voyage » convie à une découverte intimiste des demeures, devenues musées, de trois grandes personnalités égyptiennes : le poète Ahmed Shawki, le mécène Mahmoud Khalil et l'homme politique Saad Zaghloul.

Un voyage par étapes pour lire et écrire le Monde arabe, Marahil propose par une approche innovante d'acquérir les mécanismes de l'écriture arabe à partir d'images issues du Monde arabe. Egypte, Maroc, Liban : choisissez votre destination pour apprendre à lire enseignes, inscriptions… à écrire vos propres notes en arabe à partir de documents authentiques. Pour découvrir cette écriture et ses multiples représentations dans le monde arabe, que vous ayez quelques connaissances acquises en famille ou au cours de voyages, ou encore que vous soyez un vrai débutant, Marahil est fait pour vous ! Plus de 50 minutes de vidéos et d’animations pour apprendre le geste graphique et vous initier à la calligraphie avec Abdallah Akar. Des heures d’activités (dont certaines avec un clavier virtuel) pour vous entraîner à lire et à écrire sur tous types de supports. Des centaines d’images et de sons pour découvrir la diversité des cultures du monde arabe classique et moderne.

Qantara n° 70 - hiver 2009 (Magazine des Cultures Arabes et Méditerranéennes), consacre un dossier central de 30 pages intitulé « Sahara, derrière le mirage ». Le Sahara, contrée mythique des Touaregs, fiers guerriers voilés qui nomadisent dans des sables inaccessibles, perchés sur leur chameau… Terre d'élection des grands explorateurs, individus d'exception prompts à braver tous les dangers… Désert absolu où l'on ne rencontre âme qui vive… : que se cache-t-il derrière le mirage ? Rencontre avec un autre Sahara, celui d'un nomadisme saharien aux multiples visages, de villes en pleine expansion, de grands entrepreneurs et de leurs projets toujours plus fous, des figures majeures que furent Henri Lhote et Théodore Monod, ou encore des randonneurs du désert, hardis touristes en quête d'un rêve inaccessible… Sources : sites de l'Institut du Monde arabe à Paris et de Qantara, le Magazine des Cultures Arabes et Méditerranéennes.

Al-Warraq est un excellent site qui propose en ligne un fond très complet et très riche du patrimoine arabo-musulman: histoire, géographie, voyages, compilations, littérature, hadith, linguistique, médecine, philologie, etc... et c'est totalement gratuit après inscription qui ne demande que quelques instants !

Les liens entre le monde arabe et la France – et plus particulièrement, sa capitale –, pour être très anciens, se sont surtout instaurés à partir du début du XIXe siècle et concernent, plus précisément, la rive gauche de la Seine où se trouvent sis tant la Mosquée de Paris, que l'Institut du monde arabe, que d'autres institutions, bâtiments et lieux qui rappellent les étapes et les grands moments de ces différents échanges. La promenade-conférence organisée par l'Institut du monde arabe, permet de prendre la mesure de cette présence arabe et d'évoquer les destins de ceux qui ont joué un rôle important dans cette relation privilégiée. Tous les samedis à 16h - Durée 2 h 30.

L'« Institut du Monde arabe » à Paris présente durant plusieurs mois une nouvelle exposition patrimoniale : « Bonaparte et l'Egypte ». Avec cette exposition, l'IMA arabe fait choix de présenter à son public une exposition qui associe deux mythes parmi ceux qui sont les plus profondément gravés dans notre inconscient collectif : celui de Napoléon et celui de l'Egypte pharaonique. La campagne d'Egypte de 1798, menée par le général Bonaparte entouré de quelque cent soixante savants et de certains des plus brillants officiers de son temps, constitue un épisode célèbre de l'Histoire, même s'il a représenté un échec du point de vue militaire. Centrée sur l'« Expédition », l'exposition a pour sujet tout un siècle de relations entre l'Egypte et la France, symboliquement encadré par deux dates : les naissances de Napoléon Bonaparte et de Muhammad Ali – le premier souverain « moderniste » de l'Egypte –, en 1769, et l'inauguration du canal de Suez, en 1869. Source : site de l'IMA.

Présidente et fondatrice de « Femmes Artistes du Monde » (FAM), Tremblay est une artiste photographe qui, à travers une démarche artistique originale, et suite à de nombreux voyages au Moyen-Orient, présente dans son œuvre une “vision symbolique” du monde arabe. La série Al-Kalimah fait partie d’un projet artistique animé par le désir de réduire l’écart qui semble de plus en plus se creuser entre le monde occidental et le monde arabe. J’ai choisi d’entreprendre cette première partie du projet sous le thème de l’Islam car, historiquement, cette culture religieuse a créé une civilisation mondiale, pluriethnique, multiraciale et internationale. L’auteur Bernard Lewis a écrit: ‘’L’Islam créa pour la première fois une civilisation vraiment universelle, qui s’étendait de l’Europe du Sud à l’Afrique centrale, de l’océan Atlantique à l’Inde et à la Chine… ».

Hanane Bererhi s’adonne à la mosaïque sous toutes ses formes : tableau, sculpture, installation… en développant une technique originale mêlant mosaïque, peinture et divers matériaux. L’artiste utilise le marbre, la pâte de verre, la faïence et aussi des pierres semi-précieuses. Ces matériaux bruts, agrémentés de matières, donnent à ses œuvres un caractère unique. Elle exprime à travers sa passion des couleurs et du relief une réelle volonté d’inscrire ses œuvres dans une forme d’intemporalité en cherchant à actualiser la mosaïque sans l’enfermer dans un carcan classique. Au lieu d’utiliser la technique propre aux mosaïstes, elle a choisi de la détourner en utilisant les mêmes matériaux de base qu’elle réorganise de façon très contemporaine.

La danse orientale est dans l'air du temps, mais sa représentation a souvent du mal à passer la rampe des clichés. Comme autrefois, au XIXe siècle, quand les légionnaires, abonnés aux cabarets cairotes, désignaient la chose par un méprisant belly dance (danse du ventre). Certes, il existe bien un aspect strass et fantasmatique, mais il faut surtout en retenir le caractère culturel et cultuel qui remonte à l’époque des pharaons. Enrichie de multiples influences, la gestuelle orientale s’est surtout fait connaître, à partir du XXe siècle, à travers les prestations d’une Tahia Carioca ou d’une Samia Gamal dans les comédies musicales égyptiennes. Les compagnies inscrites dans ces rendez-vous mensuels donnent accès au passé antique des grandes civilisations du monde méditerranéen, avec notamment une semaine entière consacrée à l'Inde mystique marquant la grandeur des Grands Moghols et célébrant l'amour. Source : Institut du Monde arabe.

Programmation Musique 2008 - 2009. Les musicales de l'Institut du Monde arabe (IMA) ont quinze ans. Depuis leur lancement, en avril 1993, elles ont adopté une formule s'articulant autour de la découverte du patrimoine musical arabe savant, sacré, rural ou citadin, sans oublier la chanson populaire, réanimant ici des genres menaçant de tomber dans l’oubli, osant là des styles inédits ou méconnus, proposant toujours des spectacles de qualité. Elles proposent à cette occasion une programmation riche en diversité, où les chants sacrés d'Egypte et du Maroc croisent les grands noms de la musique arabe tels que Souad Massi, Idir ou encore le trio Joubran. Avec ces invités de marque, l'Institut du Monde arabe souhaite plus que jamais faire découvrir à son public le patrimoine musical arabe aussi large soit-il. Informations pratiques. Source : Institut du Monde arabe.