Le mensuel Imprimer  |  Télécharger nous suivre sur Twitter nous suivre sur Facebook

L'Inspection générale fait le point sur la réforme 

Par Interim


Déçue. L'Inspection générale est déçue de l'évolution de la filière STMG et de sa place dans l'organisation du lycée. C'est ce qui ressort de l'entretien que l'inspecteur général Alain Séré a accordé à Sylvie Obrero (SNES).

L’inspecteur "se déclare clairement contre la fusion PFEG/SES", en seconde. "Il reconnaît que le programme de PFEG pose un problème de lisibilité et de positionnement par rapport à SES. Cependant, il considère que PFEG a une identité réelle dans la lettre du programme. La réflexion doit intégrer le rôle de cet enseignement dans la formation culturelle ou encore dans son caractère émancipateur".

S'agissant de la réforme STMG, A Séré observe "un voire un fléchissement des effectifs dans la série... Le rééquilibrage des spécialités ne s’est pas opéré : les effectifs en spécialité gestion continuent de baisser au profit de ceux en communication et marketing". Il annonce "l’évaluation des conditions de la mise en oeuvre de la réforme STMG". Elle portera notamment sur les effectifs, la mise en oeuvre de l'AP.

Un long échange a lieu sur les épreuves d'examen. "Epreuve anticipée de sciences de gestion : Durée de l’épreuve (2X5 minutes) trop courte et en discordance avec l’importance des compétences à évaluer et le statut que cette discipline prend dans la réforme. La répartition 14 points sur l’année et 6 points en ponctuel pose également problème. A cela s’ajoute une évaluation « au cours de l’année » qui peut être faite par le professeur de la classe. Avec de telles contraintes, cette épreuve risque de perdre toute crédibilité. L’IG reconnaît que la durée pose problème et constate effectivement que le texte de règlement de l’épreuve ne prévoit pas de durée de préparation. L’IG va se pencher sur cette question et tenter d’y apporter des solutions.
- Epreuve pratique : En réponse à nos questions où nous avons souligné entre autres l’absence de texte sur les modalités d’épreuves jusqu’à présent, l’IG confirme que l’épreuve pratique orale portera sur le projet (puisque l’étude fait l’objet de l’épreuve anticipée) et qu’il n’est pas prévu de CCF.
- Epreuve écrite de spécialité : L’IG précise que l’emprise horaire n’est plus la même. Il ne s’agit plus d’interroger sur des techniques mais sur des éléments d’analyse. L’organisation est aussi interrogée dans son environnement. Il s’agit plus d’amener le candidat à appréhender de quelle manière l’organisation va traiter le problème (visée stratégique).
- Epreuve d’économie-droit : L’IG se dit attaché à un écrit argumenté et structuré. Face aux difficultés évoquées, on peut envisager de proposer des thèmes pendant la formation qui cibleraient le champ de l’épreuve. Les parties économie et droit resteront dissociées dans leur questionnement".

Le compte-rendu


Sur le site du Café

Par fjarraud , le jeudi 25 octobre 2012.

Partenaires

Nos annonces