Economie Droit 

 

Coût du travail, les secteurs où la France est
compétitive

Le coût du travail est-il trop élevé en France ? Cette question est au cœur du débat économique et social de l'élection présidentielle. La main d'œuvre serait, dans l'Hexagone, bien plus chère qu'ailleurs, même si la productivité y est aussi plus élevée que chez ses voisins. C'est en partie vrai, mais de grandes divergences existent selon les secteurs d'activité : les salariés français ne figurent pas systématiquement en tête du classement européen des pays les plus coûteux. Pour y voir plus clair, le Journal du Net a choisi de comparer, secteur par secteur, le coût horaire du travail dans les différents pays de l'Union européenne.

http://www.journaldunet.com/management/direction-generale/cout-du-travail-en-france  

 

La pauvreté augmente chez les jeunes mais aussi
chez les seniors

Les moins de trente ans sont les plus touchés par la pauvreté : 10,9 % des 18-29 ans, 10 % des moins de 18 ans, sont concernés contre 7,5 % de l’ensemble de la population, si l’on utilise le seuil de 50 % du niveau de vie médian. L’ensemble des moins de trente ans représente la moitié des personnes pauvres, soit 2,28 millions d’individus. Pour les plus jeunes d’entre eux, cette pauvreté est d’abord la conséquence du bas niveau de revenu de leurs parents, dû en particulier au chômage ou à la précarité de leurs emplois : un tiers des enfants pauvres vit dans un foyer où aucun parent ne dispose d’un emploi. En même temps, la crise économique a conduit à une hausse du chômage qui a touché tous les actifs occupés et tout particulièrement les jeunes. Une partie des jeunes adultes qui ne disposent pas de soutien familial se trouvent en grande difficulté car écartés des minima sociaux.

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=373

 

La dette en dix questions

On connaissait le surendettement des ménages. On n’imaginait pas que les États aussi pouvaient être surendettés ! Mais que représente exactement cette dette ? Est-elle aussi astronomique qu’on le dit ? Quelles sont les marges de manœuvre ?

http://www.scienceshumaines.com/la-dette-en-dix-questions_fr_28419.html  

 

Prélèvements à la source et impôt sur le revenu

« Si l’on considère l’ensemble des prélèvements sur les ménages en France, l’imposition des revenus courants et la retenue à la source sont déjà les modalités de paiement de droit commun. L’assiette actuelle et le paiement de l’impôt sur le revenu apparaissent dès lors comme des anomalies ». Formulé il y a douze ans, ce postulat a de quoi surprendre : la France est généralement présentée comme un pays où le paiement sur avis d’imposition est la norme, et où le prélèvement à la source est l’exception. Cette « exception française » explique d’ailleurs que le débat sur la retenue à la source de l’impôt sur le revenu revienne régulièrement sur la table, les dernières fois en 2002 et en 2007.

Pourtant, les prélèvements à la source – ou impôts retenus à la source, les deux expressions pouvant être employées indifféremment – constituent effectivement une part d’ores et déjà significative des prélèvements obligatoires en France. Pour ne citer que quelques exemples, la contribution sociale généralisée (CSG), tout ou partie des cotisations sociales sur les salaires ou encore, s’agissant de la sphère fiscale, le prélèvement forfaitaire libératoire sur les revenus du capital (PFL) sont des prélèvements dont le recouvrement « à la source » ne fait guère de doute. La France dispose donc d’une expérience importante et ancienne de ce mode de recouvrement de l’impôt.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics  

 

Les classes moyennes en Europe

Les classes moyennes sont au coeur des économies européennes : ce sont elles qui soutiennent la consommation, le plus souvent premier moteur de la croissance économique. Mais, depuis plusieurs années, elles affrontent les crises les unes après les autres, et leur moral s’en ressent : pour elles, la dernière décennie a changé la donne. Seuls 37 % considèrent que leur situation financière s’est améliorée sur ces dix dernières années. Lucides, elles perçoivent parfaitement la stagnation de leur pouvoir d’achat et l’augmentation des dépenses contraintes auxquelles elles doivent faire face. Pour autant, les classes moyennes tiennent le choc et, surtout, elles jugent avec lucidité leur situation matérielle globalement satisfaisante et meilleure que celle de leurs parents. Concernant l’avenir, l’Europe se divise en deux catégories. À l’Est, il y a encore l’espoir de jours meilleurs, de pouvoir augmenter son niveau de vie, quitte à travailler plus. À l’Ouest, les classes moyennes espèrent maintenir leur niveau de vie, réduisent certaines de leurs dépenses, font des économies au quotidien tout en épargnant plus. Conscientes des progrès enregistrés par rapport à leurs parents, l’ascenseur social ayant fonctionné pour elles, elles redoutent d’être la dernière génération à avoir mécaniquement fait mieux qu’eux. D’où la volonté forte de maintenir le niveau de dépenses consacrées aux enfants, même si cela doit se faire au prix de sacrifices.

http://observatoirecetelem.com/medias/pdf/france/2012/observatoire-cetelem  

 

Les déterminants du coût du travail en France

En 2008, dans les entreprises de dix salariés ou plus de l’industrie et des services marchands, un salarié coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur. Rapporté aux heures effectivement travaillées (hors congés et absences), le coût du travail est un peu inférieur à 32 euros de l’heure. Il est le plus élevé dans les activités financières et d’assurance, où la proportion de cadres est forte, et dans la production et distribution d’électricité et de gaz. Il est le plus bas dans l’hébergement-restauration, qui emploie une main-d’œuvre peu qualifiée et bénéficie des allègements de cotisations sociales sur les bas salaires.

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1393&reg_id=0  

 

Démarches administratives, une loi contre la
paperasse

La loi de « simplification du droit et d'allègement de la charge administrative » a été adoptée par l'Assemblée nationale le 29 février. Une « Commission de réduction de la paperasse » va entrer en action dès le 19 mars, a annoncé ce 1er mars, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État chargé des Petites et Moyennes Entreprises.

http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-entreprise/demarches-administratives-une-loi-contre

 

Comment prévenir les discriminations au travail ?

L'employeur, ses représentants, mais aussi les collègues de travail (lorsque cela prend la forme d'un harcèlement) peuvent être à l'origine d'une discrimination à l'égard d'un ou plusieurs salariés. Une discrimination sur le lieu travail est une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi, comme l'origine, le sexe, le handicap, l'âge, etc. qui peut apparaître lors de l'entretien d'embauche (avec le rejet de la candidature), mais aussi pendant la durée de la relation contractuelle (absence de promotion, licenciement, mise à l'écart, etc.).

Le plus souvent directe, lorsque l'inégalité porte sur un critère prohibé par l'article L1132-1 du Code du travail, elle peut aussi être indirecte, quand une règle, une pratique ou un critère apparemment neutre, a finalement un effet défavorable sur la personne visée.

http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/29409/comment-prevenir-les  

 

Le comité d’entreprise

Le comité d’entreprise (CE) est l’une des interfaces entre les salariés et l’employeur. Il a un rôle en ce qui concerne la gestion financière de l’entreprise mais aussi dans la mise en place d’avantages sociaux et culturels pour les salariés et leur famille.

http://www.journaldunet.com/management/pratique/representants-du-personnel/98  

 

Les mesures sociales de simplification
définitivement adoptées

L'Assemblée nationale a adopté définitivement la proposition de loi Warsmann de simplification du droit. Les députés et sénateurs socialistes ont d'ores et déjà annoncé qu'ils allaient saisir le Conseil constitutionnel. Retour sur les mesures qui intéressent les services RH.

http://lentreprise.lexpress.fr/ressources-humaines/les-mesures-sociales-de-simplification  

 

Les producteurs d'endives à l'amende pour entente
sur les prix

Les producteurs d'endives ont été éclarés coupables d'entente sur les prix et devront s'acquitter collectivement d'une amende de 3,6 millions d'euros. Cette décision de l'Autorité de la concurrence est tombée mardi 6 mars. L'Autorité de la concurrence dit avoir constaté « toute une série d'actions mises en place par une dizaine d'organisations de producteurs et sept organisations représentatives qui s'inscrivaient dans un plan global de fixation des prix de vente minima des endives ». Cette entente aurait débuté en 1998 et duré plus de quatorze ans. Elle concernerait la quasi-totalité de la production endivière française. Le gendarme de la concurrence avait été saisi de cette affaire, en 2008, par le ministre de l'économie, suite à des perquisitions menées, un an plus tôt, par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Certaines pièces du dossier ont mis en évidence la défense d'un prix minimum par les organisations de producteurs ou par les comités économiques agricoles régionaux, comme le Celfnord. Cette défense s'accompagne de la fixation d'un cours pivot en deça duquel les opérateurs s'interdisent de commercialiser sur le marché du frais. Ils procèdent à la destruction ou à la vente à l'industrie des invendus et indemnisent les producteurs. En 2003, le cours pivot était de 0,90 euro le kilo.

http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2012/03/06/les-producteurs-d-endives  

 

L'enfant ne s'appellera pas « Titeuf », la justice a
tranché

La justice peut supprimer à l'état civil un prénom choisi par des parents s'il y va de l'intérêt de l'enfant et elle peut même en attribuer un autre si les parents ne le font pas. Et selon la Cour de cassation, les tribunaux sont souverains pour juger qu'un prénom est contraire à l'intérêt d'un enfant. Elle vient ainsi de confirmer qu'appeler son fils « Titeuf » n'était pas conforme à son intérêt, même s'il se peut que d'autres enfants aient déjà été appelés ainsi.

http://www.lepoint.fr/insolite/l-enfant-ne-s-appellera-pas-titeuf-la-justice-a-tranche  

 

Sur le site du Café
Sur le Web
Par stephanegoze , le mardi 20 mars 2012.

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