Le blog : la solution ?

L’objectif de ce nouveau réseau social est d’instaurer un dialogue entre la rédaction de vie-publique.fr et ses lecteurs, afin d’instaurer un vrai retour d’information et de permettre d’améliorer la qualité du portail. Un blog a d’abord été mis en place, plébiscité pour sa facilité de mise en place et d’utilisation. Mais l’usage qui est fait d’un blog (retour critique, partage d’opinion) ne convenait pas à la ligne éditoriale qui souhaitait « un outil de commentaires sur les sujets de l’actualité politique, économique et sociale ». Le blog est donc resté le premier pas, en attendant la mise en place d’une plateforme propre au site, mon.vie-publique.fr.

Un véritable centre de recherche collaboratif

Ce réseau est un outil collaboratif de travail sur des sujets de société dans des domaines tels que la vie politique, la justice, l’emploi, la culture… Il permet enfin au citoyen d’exploiter pleinement les capacités du web 2.0 en matière de service publique. Il fonctionne par thématique, par dossier de réflexions pour lesquels l’internaute citoyen choisit de s’intégrer dans un groupe de travail. Le membre peut créer son propre dossier de réflexion, partager les travaux de vie-publique.fr ou d’autres sites, sans restriction. Un véritable réseau de contributeurs est ainsi créé. Mais contrairement à d’autres portails collaboratifs comme Wikipédia, la collaboration est ici établie en véritable écosystème, permettant la création d’une communauté de réflexion qui diffuse et enrichit l’information.

Diffuser la pratique citoyenne

Mais si la diffusion est importante, pourquoi ne pas élargir le spectre de transmission de vie-publique.fr grâce à Facebook, qui pourrais multiplier par 10 la couverture du portail ? Mais comme pour la solution « blog », Facebook ne convient pas à la ligne éditoriale de vie-publique.fr : « Vie-publique n’aurait pas à communiquer avec des « amis » » selon Olivier Garry, le chef du produit Vie-publique auprès de la DILA, et auteur de l’article de Documentaliste-sciences de l’information. Cela permettrait néanmoins de toucher un public plus jeune, moins enclin à la pratique citoyenne. Mais mon.vie-publique est aussi un outil pédagogique, estime Olivier Garry. Il est vrai qu’utiliser ce réseau comme base d’exposés, de recherches et de réflexions communes en cours d’éducation civique ou lors d’ateliers pourrait s’avérer très enrichissant pour les élèves, et peut les aider à s’inclure dans la démocratie participative tout en les formants aux réseaux sociaux et au web 2.0 en général.

Et si désormais la vie civique passait par internet ? C’est le pari qu’a fait la DILA, avec ce réseau social qui encourage la démocratie participative et la réflexion citoyenne. Peut-être mon.vie-publique pourrait-il même réconcilier les élèves avec la pratique civique…