Par Elisabeth Laurent
Airs de Paris
Airs de Paris est une exposition consacrée à la ville, à ses formes et à ses évolutions contemporaines, à son espace construit, vécu, perçu ou détourné. Pluridisciplinaire, elle incarne l'engagement du Centre Pompidou envers la création d’aujourd’hui dans le domaine des arts plastiques mais aussi du paysage, de l'architecture et du design. Airs de Paris, exposition anniversaire pour les 30 ans du Centre Pompidou, se propose et se visite comme une aire de créations, de réflexions, de passage, à travers les yeux de 59 artistes et 17 paysagistes, designers et architectes.
En prenant Paris pour point de départ, son but est, non pas de parler de la capitale mais, à partir de ce contexte particulier qu’est Paris, d’explorer la ville à l’heure de la mondialisation.
Ce dossier propose un parcours qui suit la trame et le cheminement de l’exposition – avec ses deux grands axes : Art et Paysage, architecture, design – pour reconduire, en conclusion, le visiteur dans la ville proprement dite, autour du thème : l'« exil ».
Le dossier au format html
http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-airsdeparis[...]
EDU’Bases
EDU’Bases est une base de données d’activités pour les TICES
En Arts Plastiques, 71 ressources sont proposées.
Un moteur de recherche permet d’afficher des ressources à partir de plusieurs critères.
Edu'Bases
http://www.educnet.education.fr/bd/urtic/arpl/
Galerie virtuelle : Expérimentations pédagogiques
La galerie virtuelle de l'académie de Versailles est un espace dédié à des pratiques pédagogiques intégrant le multimédia et / ou Internet. Lieu d'actualité des pratiques, elle est également un lieu de mémoire, présentant la trace d'actions qui ont eu lieu. Elle a pour but, à terme, de présenter un panorama des pratiques multimédia en Arts plastiques dans l’académie.
De nouvelles ressources ont été mises en ligne.
La galerie virtuelle
http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/artsplastiques/pedagogie.html
La grande lessive 2007
Edito de Joëlle Gonthier
« Le principe de la Grande Lessive est simple et son dispositif facile à mettre en place. Il suffit de tendre un fil sur un lieu de passage et de donner rendez-vous le 27 septembre au matin pour exposer des réalisations (peintures, dessins, photographies, collages) faites avec l’intention de les montrer ce jour-là, dans ce cadre et à cet endroit précis. Une seule réalisation par personne sera alors montrée durant cette journée. Il suffit d’être deux ou trois pour organiser la Grande Lessive , mais il est aussi possible de concerner plusieurs dizaines ou centaines de personnes. Près de 40 000 ont ainsi fait exister une immense installation éphémère lors de la première édition de la Grande Lessive. Personne n’a pu la voir dans son intégralité, cependant savoir que l’installation se déploie ailleurs incite à créer.
La deuxième édition de la Grande Lessive rassemble déjà des milliers de personnes. Des établissements scolaires s’inscrivent et des relations nouvelles s’instaurent entre des établissements voisins : la maternelle organise cette journée avec l’élémentaire, le premier avec le deuxième degré, l’école avec la médiathèque ou la mairie… Le quartier devient un territoire investi par la Grande Lessive. A Toulouse, le quartier d’Empalot (avec l’association Entrez sans frapper) et Saint-Michel (avec l’association du quartier) organisent l’étendage avec les habitants et les écoles. À Limoges, sous l’impulsion du Point Art départemental, de nombreux établissements scolaires, mais également les habitants et les structures d’un quartier vont faire exister le projet. Plusieurs villes activent le réseau d’écoles, de crèches, de médiathèques, de centres sociaux autour du projet. Ainsi, la cité de Chatenoy-le-Royal en Saône et Loire s’organise depuis le début de l’été. Ailleurs, ce sont par exemple des écoles municipales qui agissent : l’école de danse de Strasbourg participe ainsi avec ses 45 classes et ses trois sites. Le Centre d’art de Rochechouart a annoncé son intention de relayer la Grande Lessive et d’autres lieux dédiés à l’art le feront pour l’édition de janvier. Peu à peu, la Grande Lessive devient un rendez-vous attendu.
Il devient ainsi très difficile de connaître tous les lieux qui organisent l’installation car la proposition fait son chemin également au-delà des frontières. La Grande Lessive s’implante aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Chine... Pour répondre à ce rayonnement, le site va peu à peu intégrer des textes en plusieurs langues.
La Grande Lessive est l’occasion d’échange et de fête, pourtant elle initie aussi une réflexion sur ce qu’est l’acte d’exposer et sur la définition de l’art. Elle le fait sans prétention. Le dispositif oblige à réaliser des choix. Il y a d’abord celui de participer ou pas, de le faire seul ou à plusieurs ce qui implique d’organiser la Grande Lessive pour y prendre part, car personne n’agit à notre place. Enfin que montrer ? L’anticipation du regard porté par autrui sur ce qui sera exposé, l’évaluation de ses propres compétences comme l’incidence de choix esthétiques et artistiques agissent à ce moment-là que l’on soit professionnel de l’art, amateur ou néophyte, enfant ou adulte. En somme, la Grande Lessive propose de vivre une expérience comparable à celle de toute personne qui décide d’exposer. Le jour « J », les regards portés sur des réalisations fort diverses esquisseront une certaine définition de l’art en train de se faire. Alors ce qui fera l’art sera précisément cette entreprise collective tournée en sa direction. »
Le site
http://lagrandelessive.free.fr/Accueil.html