Questions d'orientation 

Par François Jarraud

 

Comment lutter contre les sorties sans diplômes ? Les rendez-vous orientation de la rentrée.

 

Sorties sans diplôme et inadéquation scolaire

"D’après l’enquête « Génération 2001 » menée par le Céreq (2005) sur un échantillon de 10 000 jeunes qui ont quitté le système éducatif en 2001, 18 % d’entre eux sont sortis sans aucun diplôme et 45 % avec seulement un diplôme du secondaire. Ces chiffres qui se répètent dans d’autres pays de l’OCDE traduisent un phénomène préoccupant pour les chercheurs et les politiques. Et cependant, comment demander à ces jeunes de poursuivre leurs études, comment leur expliquer que les diplômes ont de l’importance quand à la fin du cycle de formation, l’emploi n’est pas au rendez-vous ?" Rédigée par Marie Gaussel, la Lettre VST du mois de juin analyse les sorties sans qualification du système éducatif et met en relation le problème du décrochage et de la valeur des diplômes.

 

C'est que le problème se pose partout y compris en France. "Selon les critères de référence de la stratégie de Lisbonne, 17% des jeunes âgés de 20 à 24 ans sont trop faiblement formés en France. Cette proportion continue cependant de diminuer : elle était de 23 % en 1996 et de plus de 30 % à la fin des années soixante-dix".

 

C'est pire dans le supérieur "Plus de 80 000 jeunes sortent chaque année de l'enseignement supérieur sans avoir obtenu de diplôme… Dans les pays de l'OCDE ayant des données comparables, en moyenne 32 % des jeunes en âge d'obtenir un diplôme tertiaire terminent avec succès une formation de type A (licence, maîtrise, diplôme d'ingénieur, etc.), alors que cette proportion atteint 40 % en Australie, en Finlande, en Islande et en Pologne, mais ne dépasse pas 20 % en Allemagne, en Autriche et en République tchèque. En France, ce taux est de 26,7 %. Pour les diplômes de type B (DUT, BTS, diplôme paramédical ou social, etc.), on observe une moyenne de 18,6 % pour la France, l'Espagne, l'Irlande, le Japon, le Royaume-Uni et la Suisse alors que la moyenne de l'ensemble des pays de l'OCDE n'est que de 9,3%."

 

Ces échecs sont liés aux inégalités sociales.  Mais d'autres facteurs jouent également dans le décrochage. La Lettre présente la littérature scientifique française et internationale. Elle aborde la question des dispositifs de prévention et de l'inflation scolaire.

La Lettre de l'INRP

http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/juin2007.htm

Sur le Café : Décrochage Que faire ?

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/leleve/Pages/84[...]

Sur le Café : Dossier inflation scolaire

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/11032007Article_InflationSco.aspx

 

Les Forums du CIDJ

Apprentissage, recherche d'emploi : à Paris, le Centre d'information et de documentation Jeunesse vient en aide aux jeunes. Le 12 septembre il organise un "Forum de l'emploi sans diplôme" : 30 entreprises seront présentes ainsi que des structures de formation (Ecole de la seconde chance etc.) pour aider les jeunes à s'ouvrir un avenir. Le 3 octobre, le Forum de l'apprentissage proposera plus de 1 500 offres de formation assorties de contrat en entreprise (du CAP au BTS).

Le CIDJ

http://www.cidj.com/

 

L'artisanat ouvre un site d'information pour les jeunes

J-4. Le 22 juin le site "Par ici les jeunes" sensibilisera les jeunes aux métiers de l'artisanat. Pour mieux les attirer, le site est construit autour de 6 thèmes qui sont des centre d'intérêt des jeunes : la musique, la mécanique, la maison, le sport, les arts de la table,la mode. L'artisanat regroupe 3 millions d'actifs et 250 métiers.

http://www.paricilesjeunes.fr/   

 

Que devient-on sans le bac ?

Sans le bac, il reste des solutions ! D'abord le redoublement : ce n'est pas une perspective amusante mais c'est souvent la meilleure solution. On peut aussi préparer un bac professionnel. Attention cependant au stage en entreprise obligatoire pour ce bac.

 

On peut également poursuivre des études supérieures. Et par exemple entrer en faculté sans le bac avec une capacité en droit  ou un DAEU (mais l'accès au DAEU est réservé aux adultes en reconversion). Sans le bac, on peut  aussi s'inscrire en BTS.

 

Enfin il reste l'alternance, c'est à dire la possibilité de se former en travaillant. Un premier pas : consulter un centre d'information et d'orientation.

Que faire sans le bac ?

http://emploi.france5.fr/emploi/formation/diplome/10039559-fr.php

La liste des CIO

http://www.education.gouv.fr/cid160/lieux-d-information.html

 

Allemagne : Université gratuite pour les surdoués

Place aux surdoués ! Selon le BE Allemagne, deux universités allemandes , Fribourg et Constance, ont décidé d'accorder la gratuité aux étudiants surdoués. Motif évoqué : remonter leur rang dans le classement mondial des universités en attirant les meilleurs cerveaux.

BE Allemagne

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/50699.htm

 

L'Europe en poche

"Étudier à Barcelone, travailler à Londres, faire un stage à Stockholm, aujourd’hui rien de plus facile ! L’Union européenne offre de nombreuses possibilités pour tous ceux qui veulent bouger en Europe. Avec ce passeport, vous avez les clés pour comprendre l’Europe et les informations nécessaires pour partir à la découverte des 27 pays de l’Union européenne". Mais pour cela,le site d'information sur l'Europe invite à mieux connaître les institutions et les modes de vie en Europe.

 

Le "Passeport Jeunes" propose un point rapide et clair sur les institutions européennes, donne des exemples concrets d'actions de l'Europe. Surtout il informe sur les études en Europe (système LMD, reconnaissance des diplômes), la possibilité de travailler en Europe ou encore le savoir-vivre…

Passeport Jeunes

http://www.touteleurope.fr/fileadmin/CIE/01-actu/Images_actu/Images_Newsletter/passeport_Jeunes.pdf

 

Faut-il créer un capital jeune ?

Face à la montée des études supérieures et aux difficultés d'entrer dans la vie adulte, faut-il doter tous les jeunes en capital ? Le Centre d'analyse stratégique, une organisme officiel, étudie la question. " Les innovations relatives à l’accompagnement de l’entrée des jeunes dans la vie adulte prennent, on l’a vu, des formes diverses. Elles peuvent schématiquement emprunter deux voies, celle de la responsabilisation individuelle (par l’intermédiaire des dotations en capital) et celle du soutien fléché à la formation (droits de tirage). La France, dans ce paysage, mène actuellement des politiques hybrides. Son système de bourses et de prêts n’est pas d’une parfaite efficience, il se caractérise par sa complexité et son illisibilité pour ses destinataires. Il n’assure pas non plus l’égalité des chances".

 

Une seule certitude. "Tout ceci n’a de sens que si ces sommes affectées aux jeunes sont explicitement liées à un investissement dans le capital humain : financement de tout type d’étude (supérieure et/ou professionnelle), financement de dépenses de soutien (logement notamment). En définitive, une éventuelle mise en œuvre de dispositifs de ce type supposerait que soit pensée leur articulation avec l’existant et que soient reformulés les principes de gouvernance du système de formation".

Etude

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_no9_Web.pdf

 

Faible chômage en licence pro

Les titulaires d'une licence professionnelle "se sont majoritairement insérés sur le marché du travail" affirme une enquête de l'Observatoire des formations, des insertions professionnelles, évaluations de l'université de Marne-la-Vallée. Moins d'un quart d'entre eux poursuivait leurs études un an et demi après l'obtention de la licence. Le titre serait donc davantage reconnu sur le marché du travail.

Etude

http://www.univ-mlv.fr/ofipe/fichier_autre/r%E9sultat082.pdf

 

Sur le site du Café
Par fjarraud , le samedi 15 septembre 2007.

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