| | A Toulouse aussi, la mixité sociale au collège réussit à tous | |
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| | L'articleLa mixité sociale dans les collèges c'est bon pour tous les élèves. Une nouvelle démonstration vient d'être faite en Haute-Garonne où Georges Méric, président (PS) du conseil départemental de Haute-Garonne, a présenté le 6 octobre le premier bilan d'une politique volontariste conduite depuis 2016. La première cohorte d'élèves venus du quartier défavorisé du Mirail à Toulouse et scolarisés dans 11 collèges favorisés de l'agglomération entre en seconde. Ses résultats au brevet sont nettement meilleurs. L'orientation des élèves aussi. Pour cela il a fallu l'obstination du conseil départemental. Et, il faut le souligner, le soutien sans faille de l'Inspection académique depuis 2017. | |
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| | L'éducation nationale reconnait les droits des élèves transgenres | |
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| | L'articleC'est une date à cocher. La circulaire du 29 septembre reconnait les droits des élèves transgenres et fixe des règles à peu près claires protégeant leurs droits. C'est une mesure qui serait totalement positive et même courageuse si elle ne soumettait les droits de ces jeunes à l'autorisation parentale. Ce qui est quand même une façon de ne pas les reconnaitre totalement. Cependant il ne sera pas évident de faire appliquer ce texte dans les établissements même avec ses restrictions. | |
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| | AFAE : L'orientation, projet scélérat ? | |
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| | L'articleLa formule d'Alain Boissinot n'a pas fait le titre de ce numéro 171 d'Administration & éducation, la revue de l'AFAE. Mais elle aurait pu tant ce numéro met en évidence les inégalités face à l'orientation ou aux "parcours, mobilités, territoires", pour reprendre le vrai titre du numéro. Une fois mises en évidence, une fois énumérées les inégalités sociales, de territoire, d'établissements, quelles perspectives ouvrir ? Le numéro en tente plusieurs. Perspectives régionales à travers un article sur l'orientation en Allemagne, en mode un peu repoussoir tant elle est précoce, et un entretien avec JL Nembrini, directeur de l'éducation de la région Aquitaine. Perspectives scolaires quand A Boissinot invite à ouvrir l'éventail scolaire plutôt qu'à le refermer en forme de trappe. Perspective nationale quand F Dubet invite à moins croire dans le diplôme et le scolaire. Car orienter c'est aussi décider de la valeur d'un humain. | |
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| | Ecole inclusive : Un pas de plus dans une longue, longue marche... | |
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| | SommaireAvec la parution du décret du 23 août 2021 sur la rémunération des AESH et de l’arrêté qui l’accompagne, l’État fait un pas de plus dans la très longue marche vers la reconnaissance statutaire des professionnels chargés d’apporter une aide humaine aux élèves en situation de handicap. Selon le point de vue de chacun, cet épisode peut apparaître anecdotique, voire sans intérêt réel, ou au contraire historique et fondamental. Il illustre en tout cas la tension qui caractérise la scolarisation des élèves en situation de handicap dans le système éducatif français, question qui tend à se cristalliser sur la place des AVS devenus depuis 2014 les AESH. Une mise en perspective peut permettre de décrypter les enjeux de cette question au-delà des postures antagonistes et des lieux communs. | | | Dominique Momiron : Pourquoi la question des AESH revient-elle chaque année dans l’actualité ?Le manque d’AESH est devenu une question récurrente lors de chaque rentrée scolaire, et cela malgré la hausse continue de leurs effectifs depuis 2006. Parallèlement, compte tenu des effectifs et du système d’emploi et de rémunération adoptés, les AESH sont désormais un objet incontournable de revendication sociale dans le mouvement général, comme pour le mouvement de ce 23 septembre 2021, mais aussi à titre spécifique comme l’annonce l’appel à la journée nationale des AESH du 19 octobre. Comment peut-on expliquer que ce sujet soit encore et toujours en tension ? | |
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| | Bruno Devauchelle : Faut-il contraindre les familles dans leurs usages des écrans ? | |
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| | SommaireImposer, réglementer, contraindre ou éduquer ? Voilà une question qui se pose en filigrane du propos du ministre de l'Éducation à propos des écrans plats. Cette remarque fait écho à plusieurs propositions déjà anciennes pour sanctionner les familles dont certains considèrent que l'éducation est défaillante (bons d'achat, allocations familiales régulées etc.). L'ampleur prise par les critiques à propos des écrans pourtant récurrentes depuis de très nombreuses années (déjà pour la télévision et avant même pour le cinéma) doit interroger sur la manière dont on peut aborder ce questionnement appelé parfois avec un humour à la Zazie de Raymond Queneau "les z'écrans". La dimension quasi idéologique de la question des "z'écrans" est telle qu'il est devenu très difficile d'y voir clair. On peut cependant essayer de prendre de la distance et surtout de changer de prisme, et en particulier celui de l'éducation familiale et les multiples questions que cela soulève. | | | Bruno Devauchelle : Nos enfants et l'éducation au numérique" L'éducation au numérique ne peut se limiter aux maîtrises des techniques ou des usages, ou encore de l'analyse des médias, mais elle doit aussi s'orienter vers un travail de "posture", de conscience de soi et de son environnement. Nous avons là un front nouveau qui s'ouvre et les éducateurs sont appelés à y travailler." Bruno Devauchelle revient sur le débat instruction / éducation en montrant comment le numérique et ses pratiques ont déplacé les bornes. | |
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