| | Philippe Meirieu : L’urgence de la construction du collectif à l’École | |
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| | ![](../../../SiteCollectionImages/0509141.jpg) SommaireDepuis les attentats de janvier, des voix s’élèvent quotidiennement pour dire l’importance de l’apprentissage du "vivre ensemble" à l’École. Certains ajoutent que l’École ne pourra reconstituer, à elle seule, le lien social si un travail de fond n’est pas engagé par l’ensemble de la société en matière de politique de la ville, de priorité d’accès à la formation continue pour ceux et celles qui sont les plus éloignés de l’emploi, de lutte contre toutes les formes de ségrégation sur le plan territorial, social, culturel. D’autres soulignent enfin que la responsabilité de l’institution scolaire même est engagée et que l’injonction moralisatrice au "vivre ensemble" doit s’articuler à une politique de mixité sociale, intégrant les établissements privés et publics, limitant, par des mesures fortes de dotation aux établissements et de carte scolaire, toutes les formes de regroupements claniques, subis ou voulus, qu’ils soient fondés sur la complicité culturelle ou le niveau de revenus... | |
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| | Les supports pédagogiques creusent-ils les inégalités scolaires ? | |
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| | SommaireAvec l'affaiblissement du modèle traditionnel d'enseignement, les supports pédagogiques ont pris une importance croissante dans la classe. Hors de la classe, le développement de la littérature jeunesse et du parascolaire montre que les attentes des familles sont fortes. Comment avec la multiplication de ces supports peut-on voir les inégalités scolaires se creuser ? Comment en est-on arrivé au rejet de l'Ecole par certaines familles et à un sentiment d'injustice aussi généralisé ? Pour répondre à cette question, Stéphane Bonnery et les chercheurs de l'équipe Escol ont analysé manuels scolaires, ouvrages de littérature jeunesse et supports d'éducation musicale sur un demi siècle. Pour eux, ils jouent un rôle dans la montée des inégalités. Mieux les utiliser devient nécessaire... | |
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| | Comment changer l'École ? | |
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| | SommaireL'échec de la démarche empruntée par la ministre pour changer l'évaluation siffle-t-elle la fin des réformes ? Certains l'espèrent et s'affolent d'une "offensive" des réformistes. Chez ces derniers c'est la consternation et même le sentiment d'une trahison. Tout d'un coup on s'interroge sur la ligne politique d'un ministère dont on se sentait si proche. Et si cet événement marquait surtout la prise de conscience de l'impasse d'un mode de réforme de l'éducation ? | | | Au Québec le Renouveau Pédagogique n'a pas amélioré l'ÉcoleApproche par compétences, nouveau référentiel croisant les disciplines, appui aux fondamentaux : les piliers du Renouveau pédagogique québécois ont-ils amélioré les résultats scolaires ? Une étude dirigée par Simon Larose et Stéphane Duchène de l'Université de Montréal rend un verdict sévère pour la réforme. Globalement le niveau des élèves est un peu moins bon, celui du climat scolaire également enfin les parents un peu moins satisfaits. L'étude impacte la politique scolaire de Québec. Par ricochet elle touche aussi les réformes qui s'en inspirent. Par exemple la nôtre... | |
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| | La ségrégation scolaire c'est bien ou pas bien ? | |
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| | Sommaire"Une des formes les plus violentes de ségrégation c'est la discrimination opérée entre les classes dans un établissement". Le 3 mars, Son Thierry Ly (Ecole économique de Paris) a présenté dans un séminaire du LIEPP (Sciences Po) de nouvelles recherches sur la ségrégation scolaire. Abandonnant l'univers du lycée, il étudie la totalité des collèges français pour mettre en évidence les facteurs internes de ségrégation. Barbara Fouquet Chauprade (université de Genève) travaille sur les effets de la ségrégation sur le bien être des élèves avec des résultats surprenants. Deux façons d'aborder la ségrégation sous des axes nouveaux. Mais aussi deux études qui interrogent le regard porté sur la ségrégation. Peut on être heureux et ségrégué ? | |
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| | L'École doit-elle enseigner des compétences sociales et émotionnelles ? | |
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| | SommaireLa capacité d'un jeune à contrôler ses émotions et à travailler en groupe a-t-elle un impact sur ses résultats scolaires et finalement son avenir professionnel ? Une étude de l'OCDE pose en termes nouveaux la question de l'épanouissement ou du bien être à l'Ecole comme clé de l'instruction. Alors que dans la tradition française on distingue nettement le domaine des savoirs de celui du bien être et de la sociabilité, l'OCDE publie une synthèse d'études qui convergent pour affirmer la nécessité d'enseigner aussi les compétences sociales et émotionnelles à l'école. | |
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| | SommairePour tous ceux qui ont eu l'occasion de le rencontrer, en tant qu'étudiant, chercheur, collègue... Jacques Ardoino restera une personnalité marquante. Peu connu en dehors des cercles de spécialistes de l'éducation, il est une des grandes références du domaine. Ses "propos actuels sur l'éducation", publiés d'abord en 1965, restent un ouvrage de référence, réédités en 2003 (l'Harmattan) ils font écho au livre quasiment éponyme d'Alain.Mais Jacques Ardoino était surtout un spécialiste de l'intervention psychosociale, de la psychosociologie ce qui l'amenait à travailler sur la dimension institutionnelle de l'éducation. Auteur en 1994 avec René Lourau d'un ouvrage sur les pédagogies institutionnelles, il situait son action dans un cadre pédagogique, mais aussi politique clairement affirmé. | |
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