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Numérique : Devauchelle : Les contenus disciplinaires à l'ère du numérique 

Par François Jarraud


En 1992 (BO n°8 du 20 février 1992) dans la charte nationale des programmes est écrit au point 2.2.4 : "L'introduction des technologies modernes modifie profondément la façon d'aborder certains contenus et certaines pratiques. Le programme prend en compte les modifications nécessaires et intègre ces technologies modernes (audiovisuel, informatique)". Un peu plus loin, dans le même document, il est aussi conseillé d'utiliser les technologies dites modernes pour facilité la mise en activité des élèves. On le sait, depuis ces recommandations, les programmes ont très progressivement été dans ce sens. Pendant plusieurs années, le corps même des programmes a été peu marqué par les technologies, alors que, dans leur préambule, des allusions y étaient beaucoup plus fréquentes, exprimées en termes d'outils d'information favorisant les approches pédagogiques.

Si les disciplines des sciences exactes et de technologie ont été plus rapidement introductrices de ces technologies et en particulier de l'informatique, les autres disciplines ont eu beaucoup plus de difficulté à situer la place prise par le numérique dans leurs programmes. Nous mettrons bien évidemment ici à part les programmes professionnels et techniques des filières de ces domaines. En effet aux antipodes des autres enseignements, les enseignements professionnels et techniques ont parfaitement mis en place le numérique au coeur de leurs enseignement et ce dès le démarrage de "l'envahissement" de l'informatique dans la société. De fait c'est dans le monde professionnel tertiaire et industriel que le numérique a fait son irruption comme technique modifiant la nature du travail et donc les enseignements nécessaires pour y accéder. Les mécaniciens se souviennent tous de l'arrivée des tours à commande numérique et du changement radical que cela a introduit dans les ateliers d'enseignement. Les plus jeunes se sont emparés de cette évolution avec entrain et même plaisir, y voyant un renouveau réel de métiers qui avaient parfois une image de marque un peu désuète et qui, du fait, devenaient à la pointe des évolutions techniques et technologiques.

Mais alors ce fossé entre les disciplines marque-t-il l'existence de deux mondes que la relation au numérique rendrait plus distant l'un de l'autre ? Pas exactement, et à regarder ce qui est en train de se passer en ce moment même, il y a simplement une question de temporalité. L'enseignement technique et professionnel, pris dans l'urgence de l'insertion professionnelle devait répondre rapidement à une nouvelle réalité, tandis que les autres filières de formation ont pu longtemps laisser croire que ce numérique n'était pas de leur ressort. Tandis que le Conseil National des Programmes avait bien compris dès 1992 que cette évolution était déjà présente, il aura fallu 10 années au minimum pour que les choses commencent à évoluer. Les tenants d'un enseignement de l'informatique, en tentant de s'opposer, en vain, à l'approche par les usages, ont pesé dans la balance en laissant penser qu'il n'y avait pas lieu de laisser place au numérique au coeur des programmes et donc dans l'enseignement. Le relatif échec du B2i tient d'ailleurs à cette très grande difficulté à trouver une place au numérique dans l'ensemble des disciplines d'enseignement de l'école et du collège.

En fait à coté d'un enseignement des fondamentaux du numérique, à coté d'une approche par les usages, il fallait qu'il y ait un travail de fond sur les savoirs enseignés et sur la perception de ce qu'ils doivent désormais au numérique. Cela a été fait en mathématiques, en physique, en sciences de la vie et de la terre, sans difficulté. Une énigme a été celle de l'enseignement de la technologie dont les débats ont eu beaucoup de mal à situer le numérique tant l'objet était fuyant, semble-t-il. Mais d'autres problèmes liés au sens même de l'enseignement de cette discipline ont influé sur des non-choix dans le domaine. Pour les disciplines littéraires et les humanités, ont s'aperçoit que le numérique prend progressivement une place, mais que nombre d'enseignants sont en questionnement, oscillant entre un investissement massif et une rejet parfois épidermique. Ainsi peut-on dire que si nombre de ces pratiques disciplinaires, prolongeant des recommandations plus ou moins précises des concepteurs des programmes, ont intégré le numérique c'est davantage par des choix personnels que par des injonctions ou des recommandations fortes ou ressenties comme telles....

Il y a une discipline que l'on peut qualifier de "sans programme officiel" qui n'est pas en reste, loin de là sur ces questions numériques : c'est la documentation. En effet les enseignants documentalistes sont parmi les enseignants les plus directement concernés par cette évolution du numérique et ce sont parmi les premiers à avoirs "informatisé" une partie de leur activité. Mais leur position transversale aux autres disciplines ne leur a pas facilité la tâche, de même que les débats sur les usages. En effet, c'est au CDI, le plus souvent, que les usages numériques des élèves se sont le plus souvent exprimés de façon évidente, brutale parfois. Mais la difficulté à situer la documentation comme un pôle d'apprentissage développant des compétences comme les autres disciplines mais d'une manière complètement différente n'a pas encore été reconnu, ni par les autorités qui peinent à en re-définir les contours de l'activité ni par les autres disciplines, ni mêmes parfois par les professionnels eux-mêmes.

On le conçoit donc aisément désormais, le numérique a envahit, parfois à corps défendant, l'ensemble des disciplines. Mais de nombreux obstacles se dressent encore face aux bonnes volontés. D'une part l'organisation scolaire, d'autre part la lourdeur des programmes, et d'autre part encore la culture des enseignants eux-mêmes sont des éléments qui méritent d'être analysés (en système probablement) afin de faire en sorte qu'ils facilitent les choix des enseignants au lieu de parfois les limiter. Il faut parler aussi ici de l'école primaire qui confrontée à des débats sur les apprentissages fondamentaux ne doit pas être oubliée. En effet quelle place prend le numérique dans l'accès aux apprentissages fondamentaux ? La culture du numériques chez des enfants, de plus en plus jeunes, n'a de cesse de poser la question beaucoup plus fondamentale : comment l'usage du numérique pourra-t-il éviter que ne se creuse un nouveau fossé entre ceux qui y accèdent en dehors de l'école mais de manière bien différente les uns des autres. Il y a peu encore, l'écart était représenté par le lire et l'écrire papier à la maison, désormais l'écart qui se construit semble se prolonger dans le lire et l'écrire désormais modifié, amplifié par le numérique (écran, multimodalité, réseau). Accéder au numérique comme au livre à la maison ne garantit pas qu'il soit une base de développement personnel, c'est pour cela que l'école a été rendue obligatoire (pour le livre) et pourrait le rester encore longtemps (pour le numérique). Car disposer de l'accès direct aux savoirs ne garantit pas le développement des connaissances si une médiation appropriée n'est pas mise en place. La première médiation est celle qui concerne les contenus même des enseignements qui désormais sont eux-aussi marqués par les outils numériques.... Encore faut-il que chacun en ait conscience, ou connaissance, et que l'impulsion institutionnelle aille dans le même sens... ce qui est parfois loin d'être le cas comme l'ont montré certaines évolutions des programmes des dernières années... laissant finalement peu apparaître la mise en oeuvre de la recommandation de 1992.

Bruno Devauchelle

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Travailler en groupe avec le numérique

La tradition scolaire a institué le travail individuel comme modalité principale du métier d'élève. Il y a déjà bien longtemps que l'exclusivité de cette forme a été contestée par les praticiens de l'éducation. C'est pourquoi on dispose d'un grand nombre de travaux sur le travail en groupe des élèves (dont les travaux de Philippe Meirieu autour de sa thèse). L'arrivée de l'ordinateur "individuel" a rafraichi la mémoire de cette individualisation de l'apprentissage et on envisageait encore difficilement un travail de groupe avec ordinateur il y a peu.

La représentation dominante a longtemps été basée sur un ordinateur pour un élève. L'arrivée des réseaux sociaux numériques, mais plus généralement des espaces collaboratifs en ligne, a semble-t-il renouvelé le questionnement. Si le terminal numérique devient de plus en plus un "objet personnel"; il semble contradictoire d'en envisager un usage en collaboration. Et pourtant de nombreuses pratiques, anciennes ou plus récentes montrent que le numérique peut très bien encourager, accompagner le travail en groupe, mais à condition que la pédagogie retenue par l'enseignant soit d'abord fondée sur la collaboration entre les élèves comme facteur d'apprentissage. Derrière l'évidence pédagogique de cette proposition (on rappellera les travaux de Vygotsky, Wenger, et plus récemment ceux sur les communautés d'apprenant...) il y a le fait que dans les classes le travail de groupe a beaucoup de mal à se développer alors que sur le numérique, la collaboration est presque une norme de la vie des adolescents, des humains, en particulier depuis le numérique.
 
Du coup le développement des projets autour des réseaux sociaux numériques ressemble à s'y méprendre aux tentatives de développer le travail de groupe antérieur. Même la correspondance scolaire, relayée par les défis internet ou par les échanges entre classe désormais appuyés par les espaces collaboratifs voire même les visioconférences, sont des pratiques de groupe, ou au moins collectives, désormais instrumentées. Mais comment se fait-il que ces pratiques si habituelles dans la sphère amicale sont si peu développées dans les modèles de classe. On objectera que souvent les enseignants le font par eux mêmes et qu’on ne le voit pas. Il suffit pourtant de regarder l'organisation géographique des salles de classe pour se rendre compte qu'elles sont plutôt organisées pour le travail individuel que pour le travail de groupe. Il y a des exceptions en particulier dans l'enseignement technique, des techniques et professionnel pour lesquels l'analogie avec les situations professionnels a amené à ce travail de groupe. Et il y a aussi les "occasions", les "essais", les "audaces", que certains s'autorisent en classe, avec les groupe classe. Car c'est surtout comme cela que le travail de groupe se développe. Quelques échecs cuisants, ou encore quelques remarques désobligeantes de collègues sur le niveau sonore introduit par de telles pratiques ou encore l'apparent désordre de ce type d'activité ont souvent fait reculé certains.

On peut donc dire que le travail de groupe n'est pas révolutionné ni facilité par le numérique tant que l'on reste au sein de l'espace classe. Plusieurs cas ont pourtant montré qu'il y avait la possibilité de détourner certaines habitudes. Ainsi certains enseignants ne possédant que peu de matériel informatique, ont choisi de faire travailler leurs élèves en groupe autour de l'ordinateur, celui-ci servant alors de pilote, de directeur du travail du groupe. Le numérique n'est ici utilisé que pour sa capacité à donner des ordres, à mettre en place des situations et les illustrer, à réaliser des traces d'une production. Autant de manières de faire qui accompagnent les pédagogiques de projet, de problématisation, d'investigation etc... En fait dans ces situations, le numérique facilite la tâche du pédagogue en le déchargeant des tâches logistiques pour lui permettre de se consacrer aux tâches d'apprentissage et d'accompagnement. La contrainte technique est d'abord celle de la lisibilité de l'écran, qui doit pouvoir être vu par le groupe. Ensuite la contrainte du maniement de l'ordinateur implique qu'un seul élève puisse utiliser l'ordinateur.

Et pourtant le travail de groupe semble être une solution particulièrement efficace pour mettre les élèves en activité. Est-il possible d'imaginer de transférer des compétences sociales dans le domaine scolaire ? Autrement dit, pourrait-on mettre à profit la capacité à partager, à communiquer à échanger, que l'on peut observer dans les conduites habituelles, en les intégrant dans les dynamiques d'apprentissage. Mais cela signifie-t-il les scolariser ? Les jeunes déclarent souvent refuser ce mélange des genres, lorsqu'il émane de l'institution. Et pourtant ce sont parfois les même qui mettent à profit leurs pratiques des réseaux sociaux pour mener un travail en groupe demandé par un enseignant. Ce qui est intéressant c'est qu'il y a un refus de l'injonction à utiliser des instruments de la vie quotidienne dans le contexte académique. Dans la suite, on s'aperçoit que le choix des instruments doit relever de ceux qui l'utilisent et pas de ceux qui donnent la consigne de travail en groupe. En d'autres termes, travailler en groupe oui, mais avec les instruments numériques choisis par les membres du groupe, serait la base d'une réflexion à développer et à étudier. Ceci constitue une hypothèse qui mériterait d'être approfondie, travaillée.

Le travail de groupe est une bonne illustration de ce que le numérique fait à l'école ou plutôt de ce qu'il ne fait pas. Lorsqu'au début des années 2000 on a remis à l'honneur le travail collectif et collaboratif sur les plateformes d'apprentissage en ligne, c'est parce qu'on avait compris l'effet négatif de l'isolement dans l'apprentissage, fut-il à distance. Il faut dire que les stéréotypes sur le sujet étaient nombreux et que l'histoire de la formation à distance avait laissé des traces. L'ordinateur individuel avait renforcé l'image solitaire de la relation à la machine. Les réseaux et la collaboration en ligne ont permis d'imaginer d'autres manières de faire. En réalité dans la classe, en présence comme à distance, les outils ne se transforment pas en instrument par magie. Forums, wiki, bureautique collaborative en ligne et autres dispositifs collaboratifs ne sont rien sans une pédagogie préexistante, c'est à dire une problématisation en termes d'apprentissage, de contenus et de finalités de ce processus.

Quand sont apparus les TBI (Tableaux Blancs dits Interactifs), on a laissé croire à du travail de groupe. Or il n'en a rien été et les usages véritablement collaboratifs n'ont pas été le fait de l'outil, mais bien des choix de l'enseignant. Et pourtant nombre de vendeurs ont su en faire un argument, largement accepté par des clients peu informés, voire naïfs. En fait le TBI (qu'il faudrait appeler plutôt TBN, N pour numérique) a recentré le groupe classe sur l'enseignant et pas sur le travail de groupe. Les boitiers de vote proposés depuis quelques années pour compléter le TBN n'ont pas davantage induits de travail de groupe. Il est probable que les applications qui permettent de partager un écran entre plusieurs personnes ayant chacune un terminal (tablette, ordinateur, smartphone) seront parées des atours du travail de groupe. Mais là encore il ne faut pas inverser la question pédagogique fondamentale que se pose chaque enseignant : comment instrumenter mes choix pédagogiques de manière pertinente ? Malheureusement il faut bien constater que pris par des contraintes multiples, nombre de professionnel ont préféré ne pas choisir, ne pas construire, mais plutôt suivre des pratiques communes, au rythme des injonctions externes. Malheureusement cette attitude, pour être renversée suppose bien davantage une redéfinition du métier, mais aussi de ce que l'on veut développer dans nos sociétés devenus trop individualistes, dans la proposition qu'elle font aux jeunes, pourtant plus avide de collectif et d'engagement qu'on ne le pense... trop souvent...

Bruno Devauchelle


TICE : Une étude québécoise évalue les effets des TICE au secondaire

" Les résultats révèlent un rôle certain des TIC chez les élèves, notamment au niveau des habiletés et compétences (écriture, créativité, méthodes de travail, communication, travail d’équipe, jugement critique, etc.)". L'étude menée auprès des élèves (2714) et enseignants (389) de la commission scolaire East Townships au Québec détaille les éffets des TICE. " Au-delà du rôle capital des technologies sur l’écriture, les résultats montrent également les principaux avantages inhérents à l’usage des technologies en classe tels que soulignés par les enseignants et les élèves : la motivation scolaire, l’accès à l’information, la variété des ressources disponibles, de même que le fait de pouvoir différencier l’apprentissage, le sentiment de compétence accru, pour n’en nommer que certains".

L'étude


Usages des TICE : Où en est-on ?
Rémi Thibert (IFé) analyse l'impact des TICE dans le secondaire. " Quelle est donc leur efficacité ? Les méta-analyses qui ont été menées depuis les années 1980 indiquent qu’elles n’ont pas d’impact significatif sur la réussite scolaire des élèves. Pourtant elles soulèvent beaucoup d’espoirs en terme de motivation des élèves et d’approche pédagogique différente, davantage centrée sur les apprenants", écrit-il.  "La question qui s’impose ne concerne donc plus l’impact des TIC, mais plutôt de savoir quelles solutions technologiques peuvent soutenir efficacement les apprentissages, et quelle pédagogie doit être mise en place pour profiter pleinement des possibilités offertes par le numérique... Comment l’école secondaire peut-elle profiter du numérique pour se refonder ?"
Le dossier


Microsoft propose sa "classe immersive" aux enseignants

"On a appris l'anglais avec les pieds". C'est en sautant sur un tapis interactif que Sandra a révisé sa leçon de vocabulaire anglais. Elle a inauguré à sa façon, le 20 novembre, la "classe immersive" proposée par Microsoft, un espace modulable bénéficiant des technologies les plus récentes. Utilisé régulièrement toute l'année par la classe de Sandra, il devient un laboratoire des usages ouvert sur de nouvelles pratiques pédagogiques. La "classe immersive" peut se réserver en ligne.

 La classe immersive "fait appel à tous les sens pour apprendre : le toucher, la vue, l'ouïe". Dans cet espace modulable, les murs, le sol, le mobilier sont interactifs. Il y a un TBI et des tablettes bien sur. Mais aussi des tables interactives, un mur relié à une Kinect, un écran de projection en réalité augmentée et bien sur le fameux tapis interactif dont a parlé Sandra.

Régulièrement, la classe immersive devient celle de Sébastien Chéritat. Professeur à l'école des chartreux d'Issy-les-Moulineaux (92) il a en charge une classe de ce1 - cm2.  En lien avec le CDDP du 92 et l'inspection des Hauts-de-Seine, il bénéficie une fois par mois de cet espace. "On ne passe pas d'une pédagogie traditionnelle à une nouvelle approche", explique-t-il. "On reste dans une approche qui fonctionne. Mais on profite des outils pour bénéficier davantage de la richesse du groupe".

S Chéritat prend soin de faire le lien entre la classe immersive et le travail fait en classe ordinaire. Ce qui l'intéresse c'est que les enfants puissent réfléchir sur la façon dont ils apprennent et bien sur de voir ce que peuvent apporter ces nouveaux outils. "C'est beaucoup plus motivant pour les enfants", estime-t-il. "Du coup les groupes sont parfois plus longs à se mettre au travail. il faut laisser le temps de la fascination passer".

 Avec la classe immersive, les enfants jouent à trier des déchets avec la table interactive. Elle sert aussi à trier des photos pour construire des chronologies. Le tapis interactif permet de jouer de la musique en sautillant ou d'apprendre des mots d'anglais ou de localiser des régions. La Kinect donne la possibilité d'interagir avec ses mais sur des objets virtuels. Le professeur utilise aussi des manuels numériques avec réalité augmentée qui sont projetés sur un mur. Ces usages sont suivis par l'inspection locale mais aussi par les chercheurs de Compas ou du groupe Edugame Lab. Et la classe immersive est prête à accueillir d'autres classes.

"Amener le numérique à l'école c'est passionnant", a déclaré le président de Microsoft France, Alain Crozier. Il a rappelé la faiblesse des usages du numérique pédagogique en France. Pour Edouard Rosselet, Dasen du 92, "l'école doit s'adapter au monde actuel et aux nouvelles façons de penser de la société. L'innovation doit faciliter l'appropriation des connaissances et être au service de la formation du citoyen". Plus blasés que les adultes, les élèves reformulent à la demande de leur maître ce qu'ils sont en train d'apprendre. On est bien à l'école.

François Jarraud

La classe immersive


Une étude universitaire valide l'usage des tables interactives
Les TICE peuvent-elles venir au secours de la numératie ? Selon une étude de l'université de Durham, l'application Number Net, développée pour une table interactive, a un effet positif sur les résultats des écoliers. Avec elle la moitié des enfants ont amélioré leur sort en maths et seulement 16% pour ceux qui travaillaient avec un bloc papier. La table permettrait d'apprendre en groupe.
L'étude



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Par fjarraud , le jeudi 20 décembre 2012.

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