Pendant un bref moment, tout était différent, quelque chose s'était établi, quelque chose de profond, le temps s'est arrêté. Le mouvement aussi. On a tous ressenti cette connivence et la vie a repris son cours..

Je vous laisse avec vos faux sentiments, votre amour dégoulinant. C'est dans la " hype " d'aimer et d'etre aimée, je crois. Je suis blasée de me meler à votre virtualité relationnelle. TOUT EST UTOPIE.
Superficialité, à en mourir. Mourrez tous. Crevez dans votre merde idéalisée.
J'écris mon coeur. Au plus profond de lui-meme. Mes sentiments refoulés.
J'arrete les doleances. C'est qui me rend humaine,
et j'en ai marre de ces humains conditionnés.
Rien de bien vrai.
Les mots partent tous seuls. Laissez les s'en aller. Vous percer. Vous choquer.
Sans justification. Sans but. Sans sujet. Sans structure.
J'écris un article. Avec une inspiration brutale.
De la spontaneité.
( ça serait alors un semblant de surréalisme ? )
Arretez vous-regardez vous. De quel passé vous parlez ?

Un par un, vous me filez entre les doigts. Un peu comme une coquille d'oeuf perdue dans son blanc ; quand on essaye vainement d'attraper une coquille d'oeuf laissée tomber. Oui, c'est ça l'expression, je vous laisse tomber et j'essayerais (même) pas de mettre mes mains dans cette matière visqueuse et inattrapable qu'est l'amitié, ainsi que tous autres sentiments d'ailleurs, la superficialité, la lassitude, l'am...our.
J'y peux rien. Je veux rien. Je vais bien, vraiment. Je ne me suis jamais sentie aussi libre, aussi bien, aussi indépendante.
Au temps pour moi. Autant pour vous.
Je suis peut-etre trop compliquée pour vous.