Bonjour, je m'appelle Monica.

Il y a un an, je n'avais rien. Ni homme,ni enfant,ni travail, rien, j'étais seule toute seule.

Je vivais dans la rue et allais de temps en temps dans un refuge pour SDF.

Un soir, alors que j'étais au refuge de mon ancien quartier, une personne frappa à la fenêtre de ma chambre, c'était une enfant, j'allai lui ouvrir.Elle me sauta au cou et se mise à rire. Alors que j'allais lui demander ce qu'une enfant faisait ici toute seule, j'entendis la voix d'un homme à travers la fenêtre. Je me retournais et c'est à ce moment là que je le vit pour la première fois, j'en avais le souffle coupé, il était d'une beauté parfaite des cheveux couleur cuivre et des yeux vert comme je n'en avais jamais vu. Alors que je détaillait chacun de ses traits, il me détaillait aussi avec un regard intense. Tous les deux déstabilisés, il appela l'enfant qui était apparement sa fille, puis réussi bredouillé des pardon pour l'embetement causé par sa fille qui s'amusait à jouer à cache-cache. Il s'apelait Mike. C'était le début d'une grande histoire.

Les jours passaient, puis les mois et je tomba éperduement amoureuse de cette homme, de plus sa fille,maéva, m'adorait. Des mois après j'appris que j'étais enceinte.

Tout allais bien dans ma vie, onze mois plus tôt j'étais seule et malheureuse alors qu'à cet instant, j'étais heureuse comme je ne l'avait jamais été. Un soir, alors que nous arrivions à la première année ensemble, il m'emmena diner avec maéva, je soupçonais une demande en mariage de sa part. Pendant le trajet pour le restaurant tout était calme, tout était parfait, j'allais me marrier, c'était magnifique, quand soudain une voiture roulant à toute vitesse nous rentra dedans, la voiture fit des tonneaus et alla s'enfoncer dans un arbre, c'était à ce moment que je perdit connaissance.

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Je me réveillait dans une salle blanche avec des tubes dans le nez qui me dérengaient et un arrière son de "bips" qui m'horripilait. Une infirmière me demenda comment je me sentais et je lui demenda ou était Mike et Maéva, elle me regarda intensémment pendant une bonne longue minute, c'est alors que je réalisa que je ne les voyaient pas et ... : ILS SONT MORTS , trois petits mots que cette femme avait prononcé, ces trois petits mots réduirent tous le bonheur que j'avais emmagasiné depuis ces douze mois, en cendre. Je m'effondit à terre, pleurait toutes les larmes de mon corps quand quelque chose me revint à l'esprit: mon enfant, instinctivement je posais mes mains sur mon ventre en regardant l'infirmière avec des air de suplices. Elle se mit à ma hauteur, me regarda puis baissa les yeux. Je ne le croyais pas, c'était impossible que tout mon univers, tous ce que j'avais chérit cette année se soit écroulé en quelques secondes.

 Après deux semaines d'un chagrin continu, l'hôpital décida de me laisser sortir. Je rentrai chez moi, dans ma maison vide. Depuis l'accident, je n'avais pas parler, pas un mot. Et c'est donc en silence que je me rendis dans la salle de bain, que j'ouvris le placard à médicaments,que je pris toutes les boites de médicaments qui me tombèrent sous la main. Je pris la bague de fillançaille retrouvée dans les affaires de être aimé, je pris aussi la peluche de maéva ainsi que tous les médicaments. Je les avalaient un par un sans prendre la peine de savoir quelles étaient leurs propriétés, je m'allongeais sur mon lit,regarda le plafond pendant quelques minutes, quand je sentis que les médicaments commençaient à faire effet, je pris les deux objets des personnes chères à mon coeur, je les serra fort contre moi, et c'est avec un sourire paisible que je m'endormis à tout jamais.