| | Bilan Blanquer : Derrière les évaluations nationales, le bilan Blanquer... | |
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| | SommaireEn début de CP comme en début de CE1, on observe une augmentation de la part des élèves ayant une maîtrise satisfaisante, quel que soit le domaine évalué par rapport à 2020. Les résultats des élèves reviennent au niveau de 2019, voire le dépassent", écrit la Depp dans une nouvelle Note publiée le 11 janvier. "Entre 2020 et 2021, ces évolutions s’accompagnent, notamment en CE1, d’une baisse des écarts des performances entre les élèves de l’éducation prioritaire et ceux scolarisés hors éducation prioritaire, contrairement à la hausse observée en 2020". Il faut comprendre que les écarts entre les classes dédoublées de l'éducation prioritaire et les autres sont aussi importants en 2021 qu'en 2019. Un nouveau signe de l'échec de cette politique qui devait, selon JM Blanquer réduire fortement les écarts sociaux de réussite scolaire. | | | Travail enseignant : Pour en finir avec le prof bashing...Si les enseignants français sont mal payés c'est parce qu'ils ne travaillent pas beaucoup. La preuve, ils ne balaient même pas leur classe. A quelques jours d'une manifestation enseignante pour les salaires, c'est le message diffusé le 23 janvier par France 3. Un message qui flatte le public en reprenant le cliché du professeur paresseux, "toujours en vacances". Cette fois ci, France 3 oppose l'enseignant français au professeur allemand qui, lui, travaille dur et paye de sa personne. Pourtant le sujet est bien documenté. Et il faut une bonne dose de mauvaise foi ou d'ignorance pour dresser le bilan fait par France 3. | | | Selon un sondage FSU, les enseignants sont les grands déçus du quinquennatOn savait, grâce au Baromètre Unsa, que les enseignants n'adhèrent pas du tout aux réformes Blanquer. Un sondage Ipsos, réalisé début janvier et publié par la Fsu le 31 janvier montre les ratés du quinquennat pour les fonctionnaires et particulièrement pour les enseignants. Sans surprise, la principale déception concerne le pouvoir d'achat. Huit enseignants sur dix s'en plaignent alors que les autres fonctionnaires (tous corps) sont nettement moins nombreux à estimer que leur pouvoir d'achat s'est détérioré. C'est aussi pour leur salaire que les enseignants son prêts à suivre les syndicats. Et ce n'est pas leur seule singularité. | | | Carte scolaire : Les comptes fantastiques de la rue de GrenelleA quelle discipline appartient la constitution des cartes scolaires ? A la froide comptabilité budgétaire ? Ou à la littérature d'imagination ? Pour la rue de Grenelle c'est tout choisi. Après un premier essai littéraire l'année dernière, le ministère préfère parler "moyens d'enseignement" plutôt que "postes". En année électorale, la gestion a rendez vous avec la lune. La réalité c'est que c'est le premier budget sans création de postes au primaire, ce qui oblitère la "priorité au primaire" tant répétée par le ministre. Et que les académies comptant le plus d'élèves défavorisés sont désavantagées dans le partage des "moyens", ce qui oblitère la "priorité au social"... | | | Concours : 5 années de régression et leurs suitesComment ont évolué les concours sous JM Blanquer ? Alors que le ministre dit regretter le manque d'attractivité des concours de l'enseignement, a t-il encouragé le recrutement ou l'a t-il dissuadé ? Quelles disciplines ont été les plus touchées en 5 ans ? Comparons les concours du second degré de 2017 à 2022... | | | La réforme du lycée a-t-elle amélioré l'orientation post bac ?La première génération issue de la réforme du bac n'échappe pas aux inégalités. C'est ce que montrent les données publiées par le ministère de l'enseignement supérieur et le rapport des inspecteurs généraux Mélanie Caillot et Olivier Sidokpohou. Les maths, réduites aux spécialités maths physique, continuent à dominer les formations élitistes. L'ancienne filière ES option maths est al voie royale des écoles de commerce. Les boursiers se retrouvent dans les filières les moins recherchées. Si pour Caroline Pascal, cheffe de l'Inspection générale, "la réforme est très bien comprise par les élèves. Ils font des choix cohérents avec leur projet de formation", le nouveau monde ressemble beaucoup à l'ancien. | | | Ce que le nouveau management public fait aux professeurs des écolesComment la Nouvelle Gestion Publique de l’organisation scolaire a intensifié les difficultés des professeurs des écoles et infléchi leurs pratiques de tri des élèves. Basée sur plusieurs enquêtes touchant près de 5000 professeurs des écoles, dont une sur des démissionnaires, cette étude de Sylvain Broccolichi et Sandrine Garcia, publiée dans Sociétés contemporaines n°123, fait le lien entre le développement de la nouvelle gestion publique (NGP) et les pratiques professionnelles des nouveaux enseignants. Alors que la NGP affirme vouloir améliorer l'efficacité de l'enseignement, il opère une redéfinition des pratiques et objectifs des professeurs des écoles, accentuant le tri des élèves. | |
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| | | L'Ecole unie dans la grève le 13 janvier | |
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| | SommaireC'est le grand chelem ! Finalement, la gestion de la crise sanitaire par JM Blanquer réussit à réunir tous les syndicats de l'Education nationale dans la grève le 13 janvier. Toutes les fédérations syndicales de l'éducation nationale (Fsu, Unsa, Cfdt, FO, Cgt, Sud, SNE) appellent à la grève. Cela concerne les enseignants, mais aussi les inspecteurs, les chefs d'établissement, les infirmières. Des mouvements lycéens et des parents (FCPE) s'associent au mouvement. Tous convergent, malgré leurs différences vers une journée de grève inédite le 13 janvier. Après deux années d'inaction et de maltraitance des personnels, JM Blanquer réussit une première. Ce sera jeudi noir dans les écoles et établissements le 13 janvier. | | | Blanquer change de ton. Cela suffit-il ?Les acquis de la journée sont-ils à la hauteur de la mobilisation historique du 13 janvier ? Frédéric Marchand, secrétaire général de l'Unsa Education, résume assez bien le point de vue de la plupart des syndicats reçus au soir du 13 janvier par Jean Castex, JM Blanquer et Olivier Véran. "Notre impression globale c'est qu'on a répété nos revendications habituelles mais que pour la 1ère fois on a été un peu entendu et de premières réponses ont été apportées. Mais on jugera sur pièce". Les syndicats ont obtenu peu de décisions concrètes. Le protocole reste en l'état et pas grand chose est fait pour faciliter le fonctionnement des écoles et établissements. Avec cette mobilisation historique les personnels de l'éducation nationale ont été écoutés. C'est un progrès. C'est surtout un espoir. Et rien n'est plus volatile que l'espoir... | | | Grève du 13 janvier : Parole aux syndicatsPari réussi pour les organisations syndicales. Jeudi 13 fut un vendredi noir pour Jean-Michel Blanquer. 75% d’enseignants et enseignantes du premier degré grévistes, 60% dans le second degré selon les chiffres des différentes organisations. Le ministère quant à lui reconnait 38,48% de grévistes chez les professeurs des écoles et 23,73% chez les profs de collèges et lycée. « Stop au mépris », un cri de colère que partagent tous les syndicats. Du côté des demandes, là aussi, elles font l’unanimité : des masques, des capteurs CO2, une communication qui ne transite pas par voie de presse… Alors que les revendications sont partagées par tous, « l’arc syndical » tiendra-t-il ? | | | Paroles de manifestants : ras-le-bol !A la manifestation parisienne du jeudi 13 janvier, c’est l’exaspération qui prévalait. Un ras-le-bol des protocoles sanitaires ingérables, certes, mais aussi, si ce n’est surtout, un ras-le-bol de la gestion managériale du ministre Blanquer très souvent nommé sur les pancartes des manifestants. Le manque de moyens, le manque de reconnaissance, le manque de communication… autant d’éléments qui justifient le nombre massif de grévistes et de manifestants. 75% dans le premier degré, 60% dans le second selon les organisations syndicales. Un mouvement d’ampleur rarement égalé sous ce quinquennat. | | | "Nous sommes témoins" : 300 professeurs des écoles de la Vienne témoignent de l'abandon de l'école" Nous sommes témoins de cette école là. C’est cette école qui est restée ouverte, une école en discontinu, privant les élèves d’un nécessaire bien-être et de continuité pédagogique, épuisant les enseignants et les directeurs en leur faisant tenir un système à bout de bras sans leur donner les informations et les moyens pour le faire. C’est une école qui n’a pas choisi le parti des enfants et qui n’a pas choisi d’aider les enseignants. Nous voulons témoigner car derrière les mots se cache une réalité et nous craignons qu’il y ait un lourd prix à payer pour avoir abandonné l’école." 300 professeurs des écoles de la Vienne témoignent de leur difficulté à maintenir l'école ouverte et de l'abandon de cette école. | |
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| | | Nouveau protocole, nouvelle politique sanitaire... | |
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| | SommaireSans le dire, le gouvernement a bien changé de politique sanitaire. C'est ce qui ressort de la première réunion tripartite entre les syndicats, le ministère et le ministère de la Santé. Le président du Haut conseil de la santé publique estime qu'il n'est plus possible d'arrêter l'épidémie avec Omicron et qu'il faut apprendre à vivre avec. L'allègement du protocole annoncé pour le 2 février et celui qui a eu lieu à la rentrée s'expliquent par cette nouvelle politique qui, jusque là, avait été tue. Une nouvelle version du protocole inscrit le passe vaccinal dans la vie des élèves et traite des autotests des personnels. | | | Covid : Les annonces gouvernementales inquiètentQu'est ce qui pousse le gouvernement à alléger encore le protocole le 2 février ? Les annonces de Jean Castex le 20 janvier ressemblent à une fuite en avant justifiée davantage par le calendrier politique, et une éventuelle candidature d'E Macron, que par la situation sanitaire. Celle-ci reste très grave. Suffisamment pour que le Conseil scientifique covid prenne ses distances avec le gouvernement. Et que les syndicats mettent en garde contre un retrait trop précoce du masque à l'école. | | | Protocole sanitaire : From Ibiza with love...Alors que les directeurs d'école, les chefs d'établissement et les enseignants attendaient le protocole applicable au retour des vacances, JM Blanquer était en vacances à Ibiza. Médiapart relève que l'interview publiée par Le Parisien le 2 janvier au soir a été réalisée depuis l'ile des Baléares. Une situation cachée par le ministre lors des questions au gouvernement le 4 janvier. Et qui montre une certaine désinvolture dans la gestion d'une crise grave. | | | La région Grand Est affronte la question de la qualité de l'air dans ses lycéesLa région Grand Est annonce la livraison mi-février de 1300 capteurs "semi connectés" dans ses lycées. Suivront des capteurs connectés permettant le relevé d’un plus grand nombre de paramètres d’ambiance des locaux mais dont le nombre et le calendrier n'ont pas été annoncés. Ces outils permettront de relever l’ensemble des paramètres et des principaux polluants potentiels (dont les composés organiques volatils). | |
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| | | Présidentielle : E Macron lie la revalorisation à des contreparties | |
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| | SommaireL'Ecole a été évoquée dans le long entretien donné par E Macron à TF1 le 15 décembre. Pour le président de la République les réformes scolaires ont été une "révolution". Il souhaite poursuivre la revalorisation mais en échange de contreparties sur le métier enseignant. Rien qui pourrait remobiliser à voter pour lui. | | | Jean Castex installe à Marseille l'école d'aprèsIl y a l'école primaire actuelle. Celle de la loi Rilhac dotée d'un directeur mini chef d'établissement. Et il y a l'expérimentation à Marseille de l'école primaire telle qu'Emmanuel Macron la veut et peut-être la fera s'il est réélu. C'est celle là que Jean Castex est venu mettre en route à Marseille, le 14 décembre, avec JM Blanquer. Il a annoncé un soutien de l'Etat plus élevé qu'annoncé, à hauteur de 400 millions, pour la rénovation des écoles. Mais il a surtout préparé le lancement, à la rentrée 2022, des écoles gérées par des managers choisissant leurs professeurs. Le modèle libéral imposé en septembre par E Macron en échange de l'aide de l'Etat se met en place. Mais il est déjà fortement tempéré par le terrain et l'action syndicale. | | | La Cour des Comptes fait campagne sur l'EcoleAnnualiser les services, regrouper les écoles primaires avec les collèges dans des "écoles du socle" avec un chef d'établissement évaluant seul les enseignants et ayant une large autonomie, uniquement tempérée par des évaluation et un pilotage par les résultats : voilà résumées les nouvelles propositions de la Cour des Comptes. Douze jours après un rapport sur le remplacement des enseignants qui n'est pas passé inaperçu, la Cour relance le débat sur l'Ecole. Elle le fait en pleine campagne électorale. Chargée de vérifier les comptes et de conseiller le pouvoir, la Cour des Comptes entend maintenant peser sur les élections et faire le pouvoir. Le désordre au sommet de l'Etat ? | | | Avec Valérie Pécresse, l'école de la fragmentation"Ce sera le collège pour tous, mais pas le même collège". Valérie Pécresse a présenté le 5 février son programme éducation dans le cas où elle gagnerait l'élection présidentielle. S'inspirant des système anglais et suédois, elle prévoit de donner une large autonomie aux établissements pour les programmes et le choix des professeurs dont le recrutement serait local, largement contractualisé, avec des payes variables. Elle dessine un système éducatif fragmenté où le destin scolaire des jeunes serait fixé très tôt, dès la 6ème. Son programme s'inscrit dans une tendance mondiale, en échec dans les pays où elle a démarré, et particulièrement en Suède, mais qui stagne dans les programmes de la droite française depuis une décennie. Une tendance qui conduit au séparatisme social. | | | Zemmour contre l'histoire"Faire mentir le passé pour mieux faire haïr au présent". Seize historiens passent au crible de la connaissance historique les propos d'Eric Zemmour. Dans un petit livre (Zemmour contre l'histoire, Gallimard) ils mettent en évidence les mensonges, les erreurs, les interprétations tendancieuses. Parmi ces historiens, André Loez, professeur en CPGE. Il explique pourquoi il participe à cet ouvrage. | |
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| | | Métier enseignant : Un rapport parlementaire demande le droit à la déconnexion pour les enseignants | |
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| | Sommaire"Le droit à la déconnexion, des enseignants comme de tout actif, est la condition d’une vie professionnelle et privée équilibrée". Présidée par Frédéric Reiss (LR) et animée par Béatrice Piron (LREM), la "Mission d'information sur le cadre juridique et statutaire de l'enseignement hybride ou à distance dans l'enseignement scolaire et l'enseignement supérieur" a remis son rapport le 19 janvier. Elle a abandonné l'idée de toucher au statut des enseignants même si elle préconise une obligation de formation au numérique. Elle demande l'inscription dans les règlements intérieurs des écoles et établissements d'un droit à la déconnexion. Le rapport ne croit pas en l'installation durable de l'enseignement hybride dans les écoles et établissements. IL souhaite uniformiser les ENT et impliquer les enseignants dans la rédaction des plans de continuité pédagogique. | | | Le bide de préauLes remarques acerbes pleuvent sur Préau. Ce "comité d'entreprise" de l'éducation nationale où il faut payer d'abord pour ensuite accéder à pas grand chose fait réagir les enseignants sur les réseaux sociaux. | | | Préprofessionnalisation : comment concilier la formation avec la classe ?Le dispositif AED en préprofessionnalisation a été ouvert en 2019, rappelle le Bulletin CFEM n°50. Le ministère voulait donner à des étudiants se destinant au métier d'enseignant une expérience et un soutien financier. Mais, comme le remarque le bulletin de la Commission française pour l'enseignement des mathématiques cela ne marche pas. | | | Le Réseau des Inspé demande une formation des professeurs sur 3 ans" Nous faisons aujourd’hui au Réseau des INSPÉ les constats suivants : 50% des enseignants entrant dans le métier débutent leur carrière sans jamais avoir vu un élève durant leur cursus de formation; en 10 ans, les démissions d’enseignants ont triplé; dans le second degré, de plus en plus d’étudiants choisissent d’être contractuels plutôt que d’être recrutés dans les conditions actuelles et 22% des enseignants devant élèves sont des contractuels insuffisamment formés", écrit le Réseau des Inspé, regroupant les directeurs des Inspé. | | | Terra Nova veut réformer les pratiques de classeLes réformes introduites depuis plusieurs années dans l'enseignement ont été principalement des réformes de structure avec aussi des éléments relatifs aux pratiques pédagogiques, comme les évaluations nationales ou l'inclusion scolaire. Un nouveau rapport du thinktank Terra Nova vise à agir sur les pratiques du quotidien de la classe. | | | AESH et AED : La proposition de loi Victory tuée par la majoritéLes AESH et les AED n'auront ni CDIsation immédiate ni même droit à la prime Rep. Il aura fallu 4 votes seulement pour retirer ce qui faisait l'originalité de la proposition de loi de Michelle Victory (PS). Présenté en commission de l'éducation de l'Assemblée nationale le 12 janvier, le texte a été éviscéré par la majorité qui a retiré l'essentiel de son contenu. | | | En bref...Des mesures pour les personnels de l'éducation... | |
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| | | Lycée : Les épreuves de spécialité reportées | |
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| | SommaireLe ministère annonce le report des épreuves de spécialité du 11 a 13 mai avec le même programme que celui de mars. Dans Parcoursup les notes de spécialités seront remplacées par les moyennes de 1ère et terminale. Deux journées de révision seront libérées. Les épreuves d'attestation de langues sont annulées et le nombre de sujets pour l'EAF est allégé . S Vénétitay, secrétaire générale du Snes Fsu, nous dit "son soulagement" et met au crédit de la mobilisation de ces derniers jours le report. Les PFMP en lycée professionnel sont réduites. | | | Bac de français : Des enseignant.es face aux annonces BlanquerLe 29 janvier, le ministre a réduit le nombre de textes pour l’oral de français au bac : de 20 à 16 en voie générale, de 12 à 9 en voie technologique. Injonctions : en voie générale, au moins 3 extraits pour chaque œuvre au programme ; en voie technologique, dans l’objet d’étude « Littérature d’idées », 3 extraits de l’œuvre (1 de plus que prévu !) et 1 texte pour le parcours, au moins 1 texte de l’œuvre ou du parcours pour les autres objets d’étude. Ces annonces apaiseront-elles des enseignant.es et des élèves usé.es par la crise sanitaire et la discontinuité pédagogique, obligé.es brutalement de reconfigurer leur progression pédagogique, écrasé.es par des programmes rétrogrades et contraignants, condamné.es par les technocrates de la littérature scolaire à compter les lignes dans un texte et les textes dans une liste ? Témoignages de 4 professeur.es de lettres mobilisé.es pour leurs élèves et désenchantées par le système… | | | | |
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