Actualité : Internetum ad usum delphini
Educnet
rend compte de la table-ronde "Ecole et société de l'information : éducation
à la civilité et à la citoyenneté sur l'internet" qui s'est tenue au salon
de l'éducation le 22 novembre. Celle-ci permet de dévoiler les intentions du
ministère en matière de filtrage d'Internet. Pour une représentante du
ministère : « protéger les élèves et les éduquer sont les deux objectifs
de l’école en matière d’éducation à la civilité sur
l’internet... Pour protéger les élèves, le ministère envisage de
filtrer les contenus : un dispositif en amont des réseaux est prévu..., des
listes « noires » existent.., les enseignants peuvent aussi concevoir pour
certains travaux pédagogiques des listes « blanches ». C'est donc bien
l'option du filtrage qui est retenue prioritairement par le ministère alors
qu'on peut douter de son efficacité tant sur le plan technique qu'éducatif.
Cependant le ministère prévoir d' « éduquer » à l’internet »,
notamment au travers de l’élaboration de chartes de bonne conduite qui
viendraient compléter les programmes de l’ECJS, du B2i et du C2i.
Il est frappant de constater qu'Internet n'est perçu, à travers ce compte-rendu, que comme un réseau de sites web, alors que les études québécoises ont montré que le courrier électronique et le chat sont davantage porteurs de risques. Il est vrai que, fort prisés des adolescents, ils sont encore très souvent ignorés des établissements.
Ce n'est pourtant qu'en se basant sur les vraies utilisations des jeunes qu'on peut ambitionner les protéger. A moins qu'on prétende, aveuglément, ignorer l'existence du courrier électronique ou qu'on veuille, illégalement, en assumer le filtrage, ce n'est qu'en éduquant les jeunes aux risques réels de l'Internet qu'on pourra les préparer au monde réel. La question de la sécurité d'Internet pose bien celle des valeurs et de la mission de l'école.
Le compte-rendu sur Educnet
Pour mémoire, le dossier du Café sur la sécurité
Il est frappant de constater qu'Internet n'est perçu, à travers ce compte-rendu, que comme un réseau de sites web, alors que les études québécoises ont montré que le courrier électronique et le chat sont davantage porteurs de risques. Il est vrai que, fort prisés des adolescents, ils sont encore très souvent ignorés des établissements.
Ce n'est pourtant qu'en se basant sur les vraies utilisations des jeunes qu'on peut ambitionner les protéger. A moins qu'on prétende, aveuglément, ignorer l'existence du courrier électronique ou qu'on veuille, illégalement, en assumer le filtrage, ce n'est qu'en éduquant les jeunes aux risques réels de l'Internet qu'on pourra les préparer au monde réel. La question de la sécurité d'Internet pose bien celle des valeurs et de la mission de l'école.
Le compte-rendu sur Educnet
Pour mémoire, le dossier du Café sur la sécurité