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Vanblog11 > Messages > Gualaros Premant. Docteur. Paris. V2 Finie.
Gualaros Premant. Docteur. Paris.                                 V2 Finie.
La plaque annonçait fièremment : Docteur Premant. Généraliste. Ancien chef des résidents de l'hôpital principal de Paris. Il se demandait encore comment il avait pu en arriver là. Se retrouver dans un quartier considéré comme non fréquentable, alors qu'en à peine quelques mois il était devenu l'un des médecins les plus réputés de France. Grand, brun, ténébreux & talentueux il avait tout pour réussir, dans tous les domaines. Il regarda l'ordonnance qu'il tenait fermement dans ses mains. C'est à cause de ça qu'il avait tout perdu.
"- Excusez-moi.Vous-êtes bien le Docteur Gualaros Premant ?
- Oui, c'est moi. Vous désirez ?
- Oh rien, juste vous demander si vous étiez bien installé. Je m'appelle Lucie Lynch. Je suis le troisième docteur du cabinet.
- Ah oui, bien sûr. Eh bien merci, je me suis habitué au lieu.
- Bien, dans ce cas je me permets de vous quitter. J'ai énormément de choses à faire. Vous savez ce que se sait. Au revoir.
- A bientôt j'espère."
Elle lui esquissa un sourire puis pris congé. Cette rencontre le laissa perplexe. Lucie Lynch était une de ces femmes belles mais intouchables.
L'interphone sonna.
"- Oui ?
- Bonjour, je viens pour une consultation, j'ai un rendez-vous.
- James, c'est toi ? Allez monte.
- Ok, j'arrive."
James Hunter était son meilleur ami depuis l'enfance. Il savait tout de lui, vraiment tout.
"- ça fait une éternité Gualaros.
- Je t'ai déja dit de ne pas m'appeller comme ça.
- Ok. Ne t'énerve pas Gual.
- Tu vois, c'est tout de suite mieux. Alors comment vont ta femme et tes gosses ?
- Bien, bien. Mais je suis venu pour parler de toi.
- James, ce n'est...
- Vraiment pas la peine. Je sais. Mais je suis ton meilleur ami et il est de mon devoir de me soucier de toi. Pourquoi tu ne va pas voir un médecin ?
- Mais, je suis moi même médecin.
- Gual, tu sais très bien de quoi je veux parler. Ce médicament que tu prends, la vico...
- La vicodine.
- Oui, ça a des effets nocifs, surtout sur toi. C'est pour ça, je te rappelle, que tu as perdu le boulot de tes rêves.
- Hmm... Je sais.
- Bon, je dois m'en aller. Tu veux diner à la maison ?
- Non merci, j'ai déjà quelque chose de prévu.
- D'accord, à plus tard alors et s'il te plait prend soin de toi et viens nous voir, les enfants se demandent où leur oncle Gual est passé.
- Je ferai des efforts promis.
- Comme toujours.
- A plus tard."
Il prit trois cachets de vicodine et un verre de vin rouge. Plus tard ne supportant pas de rester enfermer il sortit marcher. Il alla à la pharmacie. Il se prescrivait ses médicaments. Il savait qu'il n'en avait pas le droit, mais sa dépendance était beaucoup plus forte. Il reprit un cachet ou deux de vicodine et alla s'allonger. Il savait que ça le ferait oublier, au moins pour un moment. Cette nuit-là, il refit le même cauchemar. Il la revoit sur son lit d'hopital. Son visage est limpide. Il essaye de la toucher, mais il n'y parvient pas. Alors il crit de toutes ses forces mais elle ne répond pas. Elle est tenue en vie par des machines. Il se reveilla en sueur. Il regarda la photo de Marisa sur sa table de nuit. Marisa était sa petite soeur. Il avait dû l'élever seul à la mort de ses parents, alors qu'il était âgé d'à peine 18 ans. D'un côté il remerçiait le ciel d'avoir obtenu la garde de sa soeur. Et maintenant, elle est comme morte. Chaque jour qui passe est un supplice pour lui. Il avait promis à ses parents de veiller sur Marisa, mais malheureusement il n'avait pas pu tenir sa promesse jusqu'au bout. Il éteignit la lumière et fixa le plafond toute la nuit. A six heures du matin, son réveil sonna. Il prit de la vicodine, une forte dose. Ensuite il se doucha, bû une tasse de café et alla ouvrir le cabinet. C'était son tour. La journée passa très lentement. Il n'avait eu que des cas de banales, rhume, grippe, fièvre, ect... Le soir venu, il se dirigea vers le bar le plus proche. Il demanda un scotch, puis un autre et encore un autre. Il bû jusqu'à ce qu'il oublit, oublit sa peur, sa culpabilité, Marisa et l'atroce douleur qu'il ressentait au niveau de son coeur.

Fin.

Anahysse.

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