Comique ou tragique ?
-Vas-y Olive raconte.
- Nan, nan j’peux pas, c’est trop ridicule.
- Et après c’est toi qui dis que le ridicule ne tue pas ?
- Bon ok vous allez tout savoir :
« Je rentrais chez moi après une longue soirée entre amis. Je montai les escaliers de mon immeuble, (je suis rentier), et, arrivé au 5e étage, je m’avançai dans ce long couloir sombre, je le déteste. Mon appartement était celui du milieu.
Dans le couloir les murs étaient blancs cassées, sur le sol il y avait une moquettes rouge. Vers le milieu du couloir se trouvait une marche blanche.
Donc je m’avançai dans ce couloir tout en faisant attention à cette marche qui était haute de quelques centimètres, 4, pour tout vous dire je l’ai même mesuré. Je redoublé d’attention car durant la soirée j’ai suffisamment bu pour remplir un fût de bière. Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour retrouver mon chemin. Je marchai, marchai, marchai en zigzaguant et BOUM. J’étais allongé, face dans le sol. Je me relevai tant bien que mal. Je vis la porte de mon appartement entrouverte, je rentrai et laissai tomber ma veste noire sur le sol. Je me jetai sur ce qui ressemblai à un canapé. Au moment de l’atterrissage au lieu de m’enfoncer dans ces cousins que j’aime tant je me suis retrouvé sur quelque chose de très dur. J’ai eu mal à un endroit plutôt mal placé, vous voyer ce que je veux dire…
Je poussai un cri strident, à cet instant je n’étais plus saoul. J’avais atterri, si l’on peut encore employer ce terme, sur un couple allongé qui s’embrassait. Vous imaginez la scène j’étais sur la femme qui était aussi allongée sur son copain qui l’embrassait.
Je dis : - bonjour, vous allez bien ?
La femme me répondit : -vous pouvez vous enlevez d’moi ?
- A oui et je souris.
Je descendis de la femme mais son conjoint m’agressa : comment osez- vous touchez ma femme et qu’est ce que vous foutez ici ? (La femme est toujours sur lui)
- Vous êtes chez moi dis je en rigolant.
L’homme se redressa en faisant tomber sa femme, à ce moment là j’eu un fou rire.
- Pourquoi tu rigoles abruti, il était torse nu. T’es chez moi ici.
Il venait d’allumer la lumière. En regardant autour de moi, le mobilier, je me rendais compte que je m’étais introduis chez lui. Je ne pouvais pas lui donner raison comme ça.
- Non c’est chez moi, vous allez bientôt sortir si vous ne me payer pas le loyer. Ne me dîtes pas que vous verser correctement ce que vous me devez, j’ai tous les relevés dans mon appartement.
Je disais ces quelques phrases tout en sortant de l’appartement. L’homme fit une tête, ses yeux étaient écarquillés et il avait la bouche grande ouverte.
-Bonne nuit les amoureux, et ferme la bouche.
Je sorti et rentra correctement chez moi, avec une douleur au poignet, sûrement dû à la chute.
Voila vous connaissez toute l’histoire. »