Privé : La réforme du lycée absorbe les suppressions de postes
Alors que tout laisse à penser que la rentrée 2019 verra légèrement augmenter ses effectifs élèves (+2028 en 2018), l'enseignement catholique doit rendre 550 postes. Sa lettre interne, En correspondance n°82, indique comment il va gérer cette pénurie. Pénurie relative car 347 équivalent temps plein lui sont donnés sous forme d'heures supplémentaires. Le déficit n'est plus que de 203 ETP. "La perte du potentiel d’enseignement (203 ETP) sera gérée par un resserrement de la dotation horaire des lycées généraux conséquemment à la mise en oeuvre de la réforme du lycée", explique En correspondance. Autrement dit la réforme permet d'absorber ces suppressions de postes par le simple jeu des réductions des horaires disciplinaires. "Un redéploiement interacadémique retirera 200 ETP aux académies excédentaires (Rennes, Lille, Nancy-Metz, Clermont-Ferrand, Caen, Amiens, Guadeloupe, Martinique) pour doter de 100 ETP les académies les plus déficitaires (Aix-Marseille, Bordeaux, Nantes, Lyon, Montpellier, Paris, Créteil, Versailles, La Réunion) et de 100 autres ETP le nouveau plan national en faveur des réussites. Quant aux 347 ETP en heures supplémentaires (HS), ils sont répartis de deux manières : 117 ETP aux académies dont le schéma d’emploi est au final positif (celles-ci recevront 75 % de leur dotation en HS) ; les 230 restants étant attribués aux académies ayant eu, en 2017, un taux de consommation de HS inférieur à la moyenne nationale, accompagné d’un retrait équivalent d’emplois en postes (Rennes, Nantes, Bordeaux, Caen, Lyon, Poitiers et Toulouse)." L'enseignement catholique va aussi adapter son organisation à la réforme territoriale entreprise par JM Blanquer dès le 1er septembre 2019.
Par fjarraud , le mercredi 23 janvier 2019.