| | Les réformes du lycée et du bac | |
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| | L'articleC'est toute la réforme du bac et l'essentiel de celle du lycée qui sont publiés au Journal officiel du 17 juillet 2018. Un décret et pas moins de 7 arrêtés définissent les horaires des classes du lycée à partir de la rentrée 2019 et l'organisation du bac à compter des épreuves anticipées de 2020. Ces réformes, repoussées en CSE, portent la marque de la hâte avec laquelle elles sont mises en place : beaucoup de bricolage, une baisse sensible des horaires et des postes, un bac rendu plus complexe. Trois caractères dominent : la fin du bac national, les suppressions de postes et la concurrence relancée entre établissements. | | | Le "libre choix" des élèves soumis à la gestion des moyens"Vous avez la liberté de choisir en suivant vos goûts et vos centres d'intérêts". C'est ce que JM Blanquer promet aux lycéens dans une vidéo diffusée par le ministère de l'éducation nationale pour justifier la réforme du lycée. Or une note de la Dgesco en date du 6 mars 2019 éclaire "le traitement des choix des enseignements de spécialité de 1ère générale" par les établissements. Le principe du libre choix des élèves est en fait cadré par une règle bien plus forte : la gestion administrative. Les élèves ne sont libres de choisir que dans les spécialités que l'administration veut bien leur offrir et s'ils le méritent par leurs notes. | | | | | | 2019 : Travaux Personnels EnvolésAdieu les TPE ! En ce mois de janvier 2019, dans tous les lycées, les 1ères achèvent leurs Travaux Personnels Encadrés et écrivent la fin d’une belle histoire pédagogique. Car la réforme du lycée supprime les TPE : un dispositif lancé en l’an 2000 pour mettre en œuvre au lycée la pédagogie de projet, le travail de groupe, l’interdisciplinarité, le développement de compétences transversales (informationnelles, numériques, collaboratives, créatives …) : pour favoriser l’implication des élèves dans les apprentissages. Fallait-il supprimer ce dispositif au lieu de le rénover et le revitaliser ? Le grand oral annoncé en terminale pourra-t-il en être le prolongement alors qu’il n’est pas prévu d’horaire spécifique ? Le Café pédagogique a interrogé des lycéens qui durant 2 décennies ont goûté aux TPE... | |
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| | Les programmes du lycée rejetés massivement par le CSE | |
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| | L'articleLe Conseil supérieur de l'éducation étudie pendant deux journées, les 18 et 19 décembre, pas moins de 39 textes correspondant aux nouveaux programmes du lycée général et du lycée technologique. La première journée n'a statué que sur 15 textes. Tous les programmes, à l'exception de celui de physique-chimie, ont été repoussés par le CSE. | | | Nouveaux programmes de français du lycée : De plus en plus régressifs ?La version 3 des programmes de français témoigne d’un souci ponctuel de plus grande lisibilité, mais la consultation n’a donné lieu à aucune réorientation sur le fond : la voix de nombreux enseignant.es et chercheur.es effrayé.es par les perspectives de retour en arrière n’a manifestement pas été entendue. Au contraire : on y efface le seul véritable élément innovant … | | | SVT en lycée : Peu de bouleversements après la consultation De la nouvelle version des programmes de SVT du lycée, on retiendra la mise en avant des compétences. En 2nde, l’interruption volontaire de grossesse et la procréation médicalement assistée jusqu’alors non cités sont explicitement présents. Le principal changement en enseignement scientifique est l’annonce de cette « place particulière pour les mathématiques » exigée en préambule, mais peu de nouveautés en maths côté contenu. Le travail en groupe réduit est évoqué dans la partie projet expérimental. Les thématiques climat, énergie, biodiversité sont déjà annoncées pour l’enseignement scientifique commun en classe de terminale. | | | Programmes de terminale : Qui dit pire ?Des projets de programmes de terminale d'histoire-géographie on savait déjà qu'ils étaient infaisables. Le Snes publie la seconde mouture des projets de programme qui est soumise le 11 juillet au CSE. Selon le Snes cette nouvelle rédaction n'a pas amélioré les choses. | | | Le Grand Oral : Un rapport sur du vent ?Cyril Delhay a remis à JM Blanquer son rapport sur le "grand oral" retenu pour le prochain baccalauréat. Cet enseignement évalué à l'examen final reste dépourvu de tout horaire et même, souvent, de professeur capable d'y préparer. Cyril Delhay propose des solutions qui semblent peu susceptibles de devenir réalité, comme dédier une heure des enseignements de spécialité, qui ont déjà des programmes chargés, à l'enseignement de l'oral. | |
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| | Frédérique Rolet : Des réformes construites contre les personnels ont peu de chance de s'appliquer | |
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| | L'articleA deux semaines du début du bac, qu'est ce qui motive plusieurs syndicats à tenter une grève des examens ? Frédérique Rolet dirige un des syndicats (Snes Fsu, Snuep Fsu, Snetap Fsu, Cgt, Sud, Snalc, Sundep, Cgc) qui ont lancé cet appel avec les stylos rouges et la Chaine des bahuts. Elle explique pourquoi cette mobilisation se construite. Et rassure les élèves et leurs parents : " Nous n'allons pas bloquer les examens". | |
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| | Bac : Le contrôle continu défini par une circulaire | |
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| | L'articleSi vous avez aimé la réforme du brevet rendant cet examen davantage illisible, vous allez apprécier la circulaire, publiée au BO du 25 juillet, définissant les épreuves de controle continu des bacs général et technologique à compter de 2021. | | | | |
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| | Qui va payer les manuels scolaires de 2019 ? | |
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| | L'articleL'accélération des réformes impulsées par JM Blanquer pose dans des termes nouveaux la question du renouvellement des manuels scolaires au lycée comme à l'école primaire. C'est le message porté par l'association des éditeurs d'éducation, dirigée par Célia Rosentraub, mais aussi par l'association des régions. Les réponses sur le financement diffèrent entre les régions et les éditeurs. Les parents se retrouvent au coeur de ce débat : faut-il les faire payer, ou pas. | |
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| | Lycée Professionnel : Organisation des enseignements | |
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| | L'articleLe BO du 21 mars publie une importante note de service sur l'organisation des enseignements en CAP et bac pro avec la réforme dès la rentrée 2019. Elle insiste sur la co-intervention, l'accompagnement et l'aménagement de la grille horaire. A noter que les deux premières semaines de l'année, "les heures de co-intervention (soit 8 heures professeurs) pourront être dédiées à la concertation des professeurs co-intervenant". | | | La réforme de l'enseignement professionnel publiée au JO"Le lycée professionnel est celui qui coute le plus cher, a le plus d'heures de cours et ce n'est pas synonyme de réussite. J'assume qu'il peut y avoir moins d'heures (de cours) mais mieux d'heures. Je sais que les professeurs de LP sont d'accord", avait dit JM Blanquer à l'Assemblée début octobre. Il maintient la nouvelle organisation des enseignements malgré un vote négatif du Conseil supérieur de l'éducation le 10 octobre. | | | Postes et textes officiels600 postes supprimés à la rentrée en enseignement professionnel - Stages en entreprise : La réglementation modifiée - Les horaires des classes prépa métiers publiés - Professionnel : Les familles de métiers en 2de pro | | | Voie professionnelle : Le vade-mecum qui gâche les vacancesAvoir réuni dans une brochure de 30 pages tout ce que craint une majorité de PLP, c'est fort. La publier le 4 juillet c'est bien dans l'esprit... Le nouveau Vade-mecum "Développer l'apprentissage à l'éducation nationale" y va de bon coeur. Non seulement il impose la mixité des publics, scolaires et apprentis, dans les mêmes classes créant des situations ingérables pour les profs. Mais aussi pour que ça se fasse, il annonce franco que les établissements sont dépossédés de leur droit d'ouvrir ou pas des sections d'apprentis. Tout sera décidé par les recteurs qui vont imposer le développement de l'apprentissage dans les lycées professionnels (LP). C'est l'école de la confiance... | | | Analyse : Quelle place veut-on donner au bac professionnel ?"Malgré l’importance qu’il a prise dans le système éducatif, le bac pro reste en quête de légitimité scolaire". Dans un remarquable dossier consacré au bac professionnel publié par la Revue française de pédagogie (n°198), Fabienne Maillard (Escol Paris 8) analyse les multiples évolutions du bac pro depuis sa création en 1985. Depuis plus de 30 ans , les politiques promènent les jeunes des milieux populaires dans une formation dont les débouchés ne tiennent pas forcément compte des demandes des entreprises et ne permettent pas non plus forcément d'acquérir une reconnaissance scolaire. Et les plus récentes évolutions donnent à penser que la ségrégation et la domination dont souffrent ces jeunes se renforcent. | |
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