Faire et refaire ?
Devenir élève..
Rapport Bentolila
« Il n’est pas rare de constater en maternelle qu’un élève se mette à pleurer quand le maître lui fait remarquer qu’il s’est trompé »
« Refaire pour apprendre est trop souvent considéré comme une punition ». L’enseignant, « ne sachant pas différencier les tâches d’apprentissage des tâches d’occupation, se contente trop souvent, avec certes beaucoup d’ingéniosité, d’accumuler les productions sans travailler sur l’erreur avec les élèves (…) Or, ce n’est pas parce que les élèves sont très jeunes qu’il ne faut pas essayer de leur faire prendre conscience de la façon dont ils fonctionnent, à dire pourquoi ils se trompent, (…) C’est pourquoi nous proposons de conduire dès la moyenne section des ateliers de développement cognitif basés sur l’analyse de la tâche (…)."
Programmes 2002 :« Le rappel de ce qui vient de se passer dans la classe est certainement l’une des meilleures entrées dans ces apprentissages. On peut faire varier la complexité des événements concernés, le temps qui sépare le moment où ils ont eu lieu du moment où ils sont évoqués, le caractère individuel ou collectif de la verbalisation suggérée. Le rôle de l’adulte, dans ce type de travail, consiste à exiger l’explicitation nécessaire, à s’étonner lorsque la compréhension n’est pas possible, à relancer l’effort de l’enfant ou des enfants, à reformuler dans un langage plus approprié les essais qui ne parviennent pas à trouver leur forme adéquate. L’utilisation de dessins ou de photographies peut se révéler efficace lorsque l’on aborde un événement plus complexe à raconter. En effet, ils facilitent la restructuration collective des représentations mémorisées. expression de la temporalité. »
La formationLe rapport Bentolila demande une formation initiale de 50 heures sur les spécificités de la maternelle, obligatoire également en formation continue pour tout enseignant d’élémentaire souhaitant rejoindre la maternelle. Cette spécialisation pourrait être comparée à l’habilitation « langues vivantes » et donner priorité pour le mouvement à l’enseignant qui la possède. Elle devrait être étendue à l’encadrement (IEN et conseillers pédagogiques), chaque circonscription devant comporter un conseiller spécialisé en maternelle.
Rapport Bentolila
« Il n’est pas rare de constater en maternelle qu’un élève se mette à pleurer quand le maître lui fait remarquer qu’il s’est trompé »
« Refaire pour apprendre est trop souvent considéré comme une punition ». L’enseignant, « ne sachant pas différencier les tâches d’apprentissage des tâches d’occupation, se contente trop souvent, avec certes beaucoup d’ingéniosité, d’accumuler les productions sans travailler sur l’erreur avec les élèves (…) Or, ce n’est pas parce que les élèves sont très jeunes qu’il ne faut pas essayer de leur faire prendre conscience de la façon dont ils fonctionnent, à dire pourquoi ils se trompent, (…) C’est pourquoi nous proposons de conduire dès la moyenne section des ateliers de développement cognitif basés sur l’analyse de la tâche (…)."
Programmes 2002 :« Le rappel de ce qui vient de se passer dans la classe est certainement l’une des meilleures entrées dans ces apprentissages. On peut faire varier la complexité des événements concernés, le temps qui sépare le moment où ils ont eu lieu du moment où ils sont évoqués, le caractère individuel ou collectif de la verbalisation suggérée. Le rôle de l’adulte, dans ce type de travail, consiste à exiger l’explicitation nécessaire, à s’étonner lorsque la compréhension n’est pas possible, à relancer l’effort de l’enfant ou des enfants, à reformuler dans un langage plus approprié les essais qui ne parviennent pas à trouver leur forme adéquate. L’utilisation de dessins ou de photographies peut se révéler efficace lorsque l’on aborde un événement plus complexe à raconter. En effet, ils facilitent la restructuration collective des représentations mémorisées. expression de la temporalité. »
La formationLe rapport Bentolila demande une formation initiale de 50 heures sur les spécificités de la maternelle, obligatoire également en formation continue pour tout enseignant d’élémentaire souhaitant rejoindre la maternelle. Cette spécialisation pourrait être comparée à l’habilitation « langues vivantes » et donner priorité pour le mouvement à l’enseignant qui la possède. Elle devrait être étendue à l’encadrement (IEN et conseillers pédagogiques), chaque circonscription devant comporter un conseiller spécialisé en maternelle.
|
Par ppicard3 , le lundi 07 janvier 2008.