Blanquer affiche son programme
Sommaire
Intervenant lors du conseil des ministres du 24 octobre, JM Blanquer a présenté "les prochaines étapes de la réforme éducative". Elles concernent en priorité la réforme de la gestion des enseignants et la réforme territoriale. | ||
Loi Blanquer : Le ministère confirme les craintes
Fourre-tout législatif, le projet de loi Blanquer avance des dispositions très différentes et surtout obscures. Sur bien des points les objectifs poursuivis ne sont pas affichés. Or les échanges avec l'entourage du ministre confirment les craintes que l'on a exprimées. Oui les expérimentations ouvrent la porte à l'annualisation des services. Oui l'instruction obligatoire à 3 ans va se traduire par un transfert d'argent vers le privé. Oui l'évaluation des politiques éducatives sera faite par les proches du ministre. Oui les évaluations des écoles et des collèges seront publiées. | ||
Le projet de loi Blanquer rejeté par le CSE
"Trois voix pour un projet de loi. C'est peu. Ils se sont rendus compte qu'ils y vont fort". Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes Fsu, résume assez bien la réunion du Conseil supérieur de l'Éducation (CSE) du 15 octobre. Le projet de loi Blanquer a fait consensus. Mais contre lui. A quelques semaines des élections, réunir ainsi les syndicats, il fallait le faire... | ||
Cnesco : A quoi joue Blanquer ?
Dans la nuit du 13 au 14 novembre, JM Blanquer s'est opposé au maintien du budget du Cnesco en même temps qu'il a à nouveau confirmé son maintien sous une autre forme. Le ministre donne l'impression de faire des promesses qu'il n'a aucune intention de tenir. A quoi joue Blanquer ? | ||
La loi Blanquer en 20 articles
Baptisé "loi pour une école de la confiance", le projet de loi Blanquer est marqué par la défiance, tant son caractère principal est que le ministre y avance masqué. Pour cette raison, présenté rapidement par le Café pédagogique le 9 octobre, le projet mérite une analyse précise tant certains points pourront avoir des implications difficiles à déchiffrer. Car le projet permet d'avancer des cartes bien camouflées : l'annualisation des services d'enseignement, le remplacement des enseignants par des surveillants (AED), la création d'un nouveau type d'établissements, la réforme territoriale par ordonnance sans oublier le remplacement du Cnesco par une instance d'évaluation de l'Ecole totalement dans la main du ministre. Le projet de loi est présenté au CSE du 15 octobre? | ||
Formation des enseignants : Un projet de réforme avec inconnues
Lancées par le projet de loi Blanquer, les discussions sur la réforme de la formation des enseignants ont commencé durant les vacances avec un projet d'arrêté que le Café pédagogique s'est procuré. Le texte décrit une formation étalée en amont du master et poursuivi trois années après lui avec une part plus importante donnée aux stages de pratiques. Mais le ministère a détaché de cet arrêté tout ce qui concerne le concours et le statut des étudiants formés en master enseignement (MEEF). Derrière la rhétorique sur le retour sur le terrain, les "bonnes pratiques" et le recours à l'innovation, les syndicats craignent la suppression des 25 000 postes de fonctionnaires stagiaires et une formation amputée par de nombreux stages (ou remplacements...) en établissements. | ||
Pré-recrutement : Les AED en tiers temps dès L2
Le directeur des ressources humaines du ministère de l'Éducation nationale a précisé les détails du dispositif de pré-recrutement des enseignants dans un nouveau document présenté le 8 novembre aux syndicats que le Café pédagogique s'est procuré. Selon ce document les assistants d'éducation (AED) sous contrat pourraient intervenir en classe dès l'année de L2 à raison de 8 heures par semaine. | ||
L'Éducation nationale confie la pédagogie à un colonel
Ingénieure en chef de l'armement avec grade de colonel, Rachel-Marie Pradeilles-Duval est nommée cheffe du service de l'instruction publique et de l'action pédagogique à la Dgesco, un poste occupé jusque là par Yves Cristofari. La nomination d'une militaire à un poste aussi stratégique à l'Education nationale est une première. | ||
Au colloque du MCLCM, JM. Blanquer défend ses choix pédagogiques
"Le mot qui est au coeur de toutes les politiques publiques que nous menons et qui est devenu notre devise est l'école de la confiance". Intervenant lors du colloque du Mouvement contre la constante macabre (MCLCM), Jean-Michel Blanquer a disserté sur la confiance qu'il exige des acteurs de l'école. Alors que le MCLCM recommande l'évaluation par contrat de confiance, JM Blanquer a longuement parlé des évaluations de CP CE1 et de l'avenir du Cnesco, sans oublier sa récente prestation télévisée... | ||
Combien coûte l'éducation en France ?
L'École coûte cher ? "155 milliards d'euros consacrés à l'éducation", annonce une nouvelle Note de la Depp qui met ainsi en avant une dépense très importante pour l'éducation. Mais à qui vont ces fonds ? Comment évolue cette dépense ? Qui paye ? Dépensons-nous plus ou moins que les autres pays pour l'éducation ? Et même dépensons-nous assez ? Éclairages... |
Par fjarraud , le samedi 08 décembre 2018.