- Afrique
Afrique : Echec de la parité dans l'enseignement
Selon le quotidien Wal Fadjri (Dakar), 16 pays d'Afrique subsaharienne "sauf sursaut, n'atteindront pas l'objectif fixé en avril 2000 par le Forum mondial sur l'éducation", en l'occurence la parité dans l'accès à l'école. Dans ces pays, 23 millions de filles sont encore exclues de l'école. Soit elles travaillent pour leur famille, soit elles sont mariées précocement, parfois à partir de 7 ans.
http://fr.allafrica.com/stories/200401050037.html
Afrique : Le sida frappe l'école dans le sud du continent
Deux articles publiés sur All Africa soulignent les effets du sida sur les systèmes scolaires africains. Au Swaziland, pays fortement touché par l'épidémie et où l'espérance de vie est passée de 46 à 39 ans, le sida a multiplié les orphelins au point de diminuer le nombre d'écoliers. "Le sida emmène les parents. Les enfants vivent avec des membres de leur famille qui peuvent les nourrir et les habiller... mais n'ont pas d'argent pour payer l'école". En 2010, on estime que près d'un enfant sur sept aura perdu ses parents du fait du sida. Au Kenya, les enfants rencontrent un autre obstacle : 72 enfants atteints du sida ont du aller en justice pour obtenir le droit de s'inscrire à l'école. Sous des prétextes divers, les établissements refusaient les enfants.
http://allafrica.com/stories/200401120874.html
http://allafrica.com/stories/200401110047.html
Côte d'Ivoire : La cantine soutient l'école
Fraternité Matin, quotidien d'Abidjan, nous emmène au village d'Iguela. Là, les femmes de la coopérative Dawony cultivent 3 hectares de terre et réservent une partie de la récolte pour la cantine scolaire. Celle-ci bénéficie également du soutien du gouvernement et du Programme Alimentaire Mondial. C'est que "ventre affamé n'a point d'oreille" et qu'il faut nourrir les enfants pour qu'ils puissent suivre les cours. C'est par la garantie d'un repas quotidien que l'école attire les enfants. 3600 cantines fonctionnent dans le pays.
http://fr.allafrica.com/stories/200312190322.html
Côte d'Ivoire : 30 milliards pour la rentrée dans les zones rebelles
Selon Fraternité Matin, c'est pas moins de 30 milliards de francs qui seront nécessaires pour assurer les examens pour 46.000 enfants et la rentrée dans les écoles des zones rebelles. La nouvelle année scolaire devrait commencer le 3 février dans la zone rebelle. Outre des infrastructures à réhabiliter, il faut recruter 4000 nouveaux enseignants. La France participera à l'effort pour un milliard de F CFA (soit 1,5 million d'euros).
http://fr.allafrica.com/stories/printable/200401070344.html
Nigéria : Les enfants travaillent pour s'offrir l'école
Selon l'ONU, près de 15 millions d'enfants nigérians de moins de 14 ans travaillent. Parmi eux, 8 millions vont à l'école et peinent pour payer les frais de leur scolarité. Ils sont agriculteurs ou chasseurs à la campagne ou vendeurs des rues et apprentis artisans en ville.
http://allafrica.com/stories/200312290086.html
Sénégal : Des parcelles pour les syndicats
"Il s'agit pour nous de travailler à l'amélioration de l'environnement social des enseignants" Le gouvernement sénégalais vient d'accorder 2100 parcelles de terrain aux coopératives créées par les syndicats d'enseignants. Ces parcelles devraient permettre la construction de logements pour les enseignants. Chacune bénéficie de l'eau et de l'électricité.
http://fr.allafrica.com/stories/200312220455.html
Sénégal : Les maths et le sida
Le Sénégal souffre, comme la France, d'une baisse sensible des formations scientifiques : alors que la moitié des bacheliers sénégalais se destinaient au sciences, actuellement ils ne sont plus que 28%. Dans un article de Sud Quotidien, le professeur Marie Tieuw Niane montre l'impact de cette baisse sur la société tout entière. Lors d'une conférence, organisée avec des scientifiques canadiens, des spécialistes venus de 15 pays africains ont utilisé leurs compétences pour étudier des problèmes de développement. Ainsi le rapport entre le paludisme et l'épuration des eaux, "une technologie à notre portée dès lors que nous mettons un cours de mathématiques sur ces questions". Les maths ont été également sollicitées pour mieux comprendre la diffusion du sida : "ce que les maths ont pu montrer c'est que la différence d'âge entre les partenaires est le principal moteur de développement de la pandémie. C'est un élément très important dans la mesure où, chez nous, cette question de différence d'âge est essentielle dans les couples hétéro-sexuels".
http://fr.allafrica.com/stories/printable/200312270205.html
Sénégal : Le gouvernement distribue un million de manuels
En pleine rentrée scolaire, c'est un acte symbolique qu'accomplit, selon Sud Quotidien, le gouvernement sénégalais en distribuant 1.300.000 manuels de géographie et de lecture dans la région de Dakar. Cela porte à 7 millions le nombre de manuels scolaires en circulation. Pour le ministre, "la gratuité des manuels.. permet de venir en aide aux parents souvent démunis".
http://fr.allafrica.com/stories/200401080494.html
Sénégal : Sans salaires les maîtres décrochent
" Mes enfants n'ont pas travaillé ce matin ". L'étonnement de ce parent de la région de Kolda (Sénégal) s'explique. Selon Wal Fadjiri, des dizaines de maîtres contractuels restent sans salaire depuis plus d'un an, victimes des retards de l'administration. Résultat : les maîtres abandonnent les classes et les élèves.
http://fr.allafrica.com/stories/200401090659.html
Algérie : L'enseignement réformé
La Tribune d'Alger présente les grands traits de la réforme qui, depuis la rentrée 2003, bouleverse le système scolaire algérien. L'enseignement primaire est réduit à 5 ans et enseigne la langue française à partir de la deuxième année. Le collège (le "moyen") est allongé d'un an et introduit l'anglais dès sa première année. L'enseignement de l'informatique est obligatoire dès le primaire. L'Etat perd le monopole de la confection des manuels scolaires.
http://fr.allafrica.com/stories/200312300575.html
http://fr.allafrica.com/stories/200312300573.html
Cameroun : L'école à l'heure de la corruption
Le Cameroun a longtemps été classé en tête des pays les plus corrompus. Pour Le Quotidien Mutations de Yaoundé, l'école n'échappe pas à ce fléau. "La pratique est devenue tellement récurrente dans les établissements secondaires et supérieurs, que certains tarifs bien précis sont même connus... D'autres pratiques sont aussi connues: la vente des places lors des inscriptions, l'achat des diplômes, la "correction" des bulletins de notes, la sollicitation des faveurs des enseignants ou encore les détournements des frais de scolarité par les enseignants".
http://fr.allafrica.com/stories/200401130714.html
Cameroun : Succès des écoles bilingues
"Il est question pour (les parents) de s'arrimer à la mondialisation et leurs enfants ne le feront qu'en maîtrisant certes le français mais l'anglais davantage encore". Ce directeur d'école privée d'Akwa Nord, un quartier favorisé de Douala, s'en félicite : son établissement bilingue ne désemplit pas. A Douala, les écoles maternelles et primaires bilingues privées accueillent chaque jour des milliers d'élèves dont les parents tiennent à ce qu'ils maîtrisent l'anglais et le français dès leur plus jeune âge.
http://fr.allafrica.com/stories/200401080633.html
Mozambique : Un million d'enfants sans école
Malgré tous ses efforts le gouvernement mozambicain a du laisser un million d'enfants sans école. Le nombre d'enfants scolarisés augmente mais, après plusieurs années qui a laissé de nombreux analphabètes, la demande scolaire est colossale. Ainsi il accueillera en CP plus de 700.000 enfants alors que le pays ne compte que 547.000 jeunes de 6 ans. Pour faire face à cet afflux il faudrait construire 10.000 classes et former des milliers de maîtres. D'autant que, second chantier, le gouvernement veut réduire le nombre d'élèves par classe enle ramenant de 64 aujourd'hui à un maximum de 50.
http://allafrica.com/stories/200401080482.html
Congo : Epuration des facs privées
" Ca ne sert à rien d'avoir un diplôme sans avenir ". Le ministre de l'enseignement supérieur du Congo Kinshasa a décidé de fermer 126 établissements d'enseignement supérieur privé. Il s'agit d'éliminer des établissements peu sérieux qui exploitent la crédulité des familles. " Comment prétendre former des médecins quand on n'a ni infrastructures, ni laboratoires, ni bibliothèques, et moins encore des Professeurs qualifiés ".
http://fr.allafrica.com/stories/200401090711.html