| | Najat Vallaud-Belkacem rue de Grenelle | |
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| | SommaireLa nomination de Najat Vallaud-Belkacem a pu surprendre : on pariait sur des figures plus classiques de la gauche. Ministre du Droit des Femmes et porte-parole du gouvernement Ayrault, confirmée dans son Ministère par Manuel Valls, elle a manifesté sa détermination politique, s'imposant sans insolence dans des dossiers aussi controversés que les ABCD de l'égalité. Ferme sous les critiques, elle a manifesté son attachement aux valeurs républicaines dont l’Éducation a plus que jamais besoin. Mais devant les difficultés qui l'attendent, Najat Vallaud-Belkacem (NVB) devra faire preuve d'une autre efficacité : réforme des rythmes, refondation de l’École engagée par Vincent Peillon et laissée en l'état par son successeur, malaise des enseignants désabusés, défiance et colère des parents, autant de défis qu'il faudra relever sans erreur. Baptême du feu qui peut valoir à NVB une nouvelle envergure politique ou un cuisant échec. | | | La lettre de mission de la ministre dévoilée S'exprimant devant la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, le 17 septembre, la ministre de l'éducation nationale a fixé ses priorités et répondu aux questions des députés. Elle a décrit ce que sera la réforme du lycée, annoncé la réduction de l'écart salarial entre primaire et secondaire, affirmé sa volonté de relancer les relations Ecole - entreprises et fait miroiter le grand plan numérique... La ministre est par contre restée muette sur plusieurs questions, dont le statut des directeurs. | | | Valls : L'Ecole une priorité sous conditionL'Ecole a été convoquée par Manuel Valls à l'occasion de son discours sur la politique générale du gouvernement devant l'Assemblée nationale le 16 septembre. "Quand nous créons 60 000 postes dans l’éducation nationale, près de 5 000 postes dans la justice, la police et la gendarmerie, nous ne faisons pas de l’austérité", a dit le premier ministre. " L’école de la République est notre priorité. Nous en augmentons les moyens avec les créations de postes, la relance de l’éducation prioritaire, la priorité au primaire, les rythmes scolaires ou encore la réforme des métiers de l’éducation et la formation des maîtres." | | | Le budget de l'Education nationale réduit en 2015 ?Selon Le Canard enchainé, l'Education nationale devrait voir son budget réduit du fait du plan d'économies du gouvernement. La ministre donne un quasi démenti. Mais les documents publiés cet été interrogent. | | | Peillon : La refondation sera sociale ou ne sera pas"Impossible de savoir ce qui venait de moi et ce qui venait de lui". Vincent Peillon a convoqué, le 10 septembre, le souvenir de Montaigne et de La Boétie pour parler de son amitié avec Jean-Paul Delahaye, ancien directeur de l'enseignement scolaire sous son ministère à l'occasion de nomination au grade d'officier de la Légion d'honneur. Devant une centaine d'invités (syndicalistes, cadres de l'administration centrale, pédagogues, ministre) les deux hommes ont surtout parlé d'Ecole et de la refondation. | |
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| | | Rentrée des enseignants : Une année pas comme les autres ? | |
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| | SommaireAlors que les enseignants retrouvent leur école ou leur établissement le 1er septembre, qu'est ce qui caractérise cette rentrée ? Ce n'est pas tant le changement de ministre à quelques jours de la rentrée qui justifie ce titre. Il y a un an, le Café pédagogique ouvrait son éditorial de rentrée par ces mots : " En apparence, pour beaucoup d'enseignants, rien ne change. En fait, la refondation est en route". A l'évidence, un an plus tard, la refondation n'est toujours pas visible. Mais son avenir est incertain. | |
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| | | Les régions veulent une autre gouvernance de l'éducation nationale | |
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| | SommairePas de réforme territoriale sans un volet décentralisation. Pas de décentralisation sans une refonte des compétences en matière d'éducation. C'est le message que l'Association des régions de France (ARF) a fait passer le 3 septembre. En plein débat sur la réforme territoriale, l'ARF veut peser sur les parlementaires et le gouvernement pour que la réforme s'accompagne d'une véritable décentralisation. Au coeur de cette réforme, l'éducation et l'avenir des collèges. | | | La rentrée en Ile-de-FrancePour la première fois, l'Europe reconnait la compétence d'une région française en matière de lutte contre le décrochage. Ce succès de l'équipe de Jean-Paul Huchon est présenté le 25 septembre au conseil régional avec d'autres programmes dont celui des lycées. Avec la lutte contre le décrochage ou le budget de dotation des lycées, les propositions de Jean-Paul Huchon, président du conseil régional, et Henriette Zoughébi, vice présidente en charge des lycées, montrent une volonté de lutter contre les inégalités scolaires dans la région et d'accompagner les enseignants. Deux autres politiques font davantage débat : le développement de l'apprentissage et le Service public d'orientation. | |
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| | | Dossier : Regards sur l'éducation : L'expertise de l'OCDE sur l'Ecole française | |
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| | SommaireChaque année la publication des "Regards sur l'Education" de l'OCDE jette un coup de projecteur puissant sur l'état réel de l'Ecole. Cette année, l'OCDE est plutôt indulgente. Mais elle marque les singularités de l'Ecole française : inégalités entre primaire et secondaire, faibles salaires enseignants, formation des enseignants à améliorer... | | | L'OCDE souligne les fortes inégalités entre le primaire et le secondaireSi les enseignants français ont des salaires inférieurs à la moyenne de l'OCDE, l'octroi de primes et d'avantages pour les enseignants des lycées creuse l'écart avec les salaires des professeurs du primaire. C'est un des principaux enseignements de Regards sur l'Education 2014 publié par l'OCDE le 9 septembre. Une autre leçon c'est que les professeurs bien pays font des élèves plus performants... | | | OCDE : En France le métier enseignant se décline singulièrementPuisant dans ses différentes enquêtes, l'OCDE, dans Regards sur l'éducation 2014, livre aussi quelques singularités du métier d'enseignant en France. Quelle est l'utilité d'avoir un nombre d'heures d'enseignement aussi important ? Qu'enseigne-t-on vraiment ? Et avec qui ? | | | OCDE : Les enseignants français sont mal formésAlors que la France fait partie des très rares pays à exiger un master même en maternelle cette formation de haut niveau n'échappe pas à la critique de l'OCDE dans Regards sur l'éducation 2014. Ultra formés sur le plan académique, les enseignants français le sont mal sur le plan pédagogique. Et la formation continue n'arrange rien. Mais qui s'en soucie ? | |
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| | | SommaireChaque rentrée les syndicats soulignent les points problématiques et évaluent la qualité de la rentrée. Faites le tour des organisations en une page... | |
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| | | SommaireVous avez reçu un courriel. La consultation sur le nouveau socle commun est ouverte, a annoncé le 22 septembre un courriel du ministère envoyé à tous les enseignants. La consultation se terminera le 18 octobre. Durant ces quatre semaines, les enseignants des écoles et collèges pourront bénéficier d'une demi-journée banalisée pour échanger sur cette nouvelle base du système éducatif. Mais déjà la suspicion rode : que pèseront les avis des enseignants alors que les appareils syndicaux se sont déjà emparés du sujet ? | | | Quel contenu pour le nouveau socle commun ?Comment définir ce minimum culturel partagé que tout jeune doit posséder à la sortie de l'école obligatoire ? La loi d'orientation de 2013 a défini le socle commun de connaissances, de compétences et de culture comme " le principe organisateur de l’enseignement obligatoire dont l’acquisition doit être garantie à tous". La nouvelle version que le Conseil supérieur des programmes (CSP) a révélée le 10 juin décline des objectifs de maitrise de compétences dans 5 domaines de formation dans lesquels les disciplines scolaires classiques devraient trouver place. Même s'il a été conçu dans un esprit de compromis, à peine publié, le nouveau socle rencontre une difficulté attendue : qu'y a-t-il encore de commun dans un système éducatif qui relègue un enfant sur cinq et où, plus qu'ailleurs, les inégalités sont criantes entre établissements et filières d'enseignement ? | | | Ce que l'Ecole devrait enseigner : Plaidoyer pour changer l'EcoleUn inspecteur général peut-il écrire un livre révolutionnaire ? C'est ce que fait Roger-François Gauthier avec "Ce que l'école devrait enseigner" (Dunod), un vibrant plaidoyer pour le curriculum. Pour lui, réfléchir enfin à l'organisation des savoirs scolaires et aux contenus enseignés c'est "une révolution de la politique scolaire", pour ne pas dire de l'Ecole. transformer l'Ecole. En effet, il démontre que se poser la question de la culture commune c'est remettre sur l'atelier toutes les bases de notre Ecole et ses finalités. Membre du Conseil supérieur de l'Education, RF Gauthier publie ce plaidoyer au moment où le Conseil est vivement attaqué. Tenons-nous le prochain président du CSP ? | |
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| | | Une nouvelle carte pour l'enseignement prioritaire | |
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| | SommaireQuelles surprises dans la nouvelle carte de l'enseignement prioritaire ? En visite dans un collège Rep+ à Sedan, Najat Vallaud-Belkacem a présenté le 23 septembre la nouvelle carte des Rep et Rep+ qui sera appliquée à la rentrée 2015. Le dispositif remodelé sur des bases "scientifiques" par le ministère accueillera de nouveaux réseaux dans un nombre total équivalent à l'ancien dispositif. Il y aura donc bien des sorties de l'éducation prioritaire. Une annonce avancée précautionneusement par le ministère. | | | Prioritaire : Un effort suffisant ?L'Ecole française fait-elle un effort suffisant pour son éducation prioritaire ? Dans un pays champion des inégalités sociales à l'Ecole, le dispositif d'éducation prioritaire est présenté depuis 1982 par le ministère comme la solution capable d'inverser la situation. Le 23 septembre, Najat Vallaud-Belkacem a présenté en détail les mesures qui entreront en vigueur à la rentrée 2015. Sont-elles au niveau des inégalités scolaires ? Peut-on soigner les établissements prioritaires et ne rien changer à l'Ecole qui les entoure ? | |
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| | | Hollande (re)lance le plan numérique | |
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| | Sommaire"Je l'annonce ici : il va y avoir un grand plan numérique". En visite, le 2 septembre, au collège Louise Michel de Clichy-sous-Bois (93), le président de la République a évoqué le plan numérique que le Café pédagogique avait dévoilé cet été. Il a aussi renouvelé la promesse de donner la priorité à la jeunesse et particulièrement aux enfants des quartiers populaires. | | | Manuels numériques : Pourquoi une offensive vers le grand public ?"Pour la réussite de vos enfants, passez aux manuels numériques", affiche le groupe d'édition scolaire Nathan. "Poids des cartables : une réponse concrète des éditeurs scolaires : les manuels numériques", vante la concurrence, c'est à dire le groupe Hachette. En période de rentrée, les éditeurs se tournent cette année vers les parents, c'est à dire le grand public, pour vendre les versions numériques de leurs manuels scolaires. Pourquoi cette tentative d'ouvrir un nouveau marché ? Les manuels numériques sont-ils réellement efficaces ? Sont-ils réellement ludiques ou attractifs ? Que nous apprend cette offre sur l'avenir du manuel scolaire numérique ? | | | A voir aussi…Dix ans de réflexion sur le numérique au Campus européen d’été de l’université de Poitiers - 20 millions pour le codage informatique | |
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| | | Apprentissage : Un défi supplémentaire pour N. Vallaud-Belkacem | |
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| | Sommaire"Il est important que l'éducation nationale soit présente dans cette ambition collective". A l'issue de la "Journée de mobilisation", le 19 septembre, François Hollande a détaillé la feuille de route de l'Education nationale en faveur de l'apprentissage. Pour le chef de l'Etat la mobilisation de l'Education nationale est importante pour accroitre le nombre d'apprentis. Mais elle l'est aussi symboliquement pour marquer une évolution des relations école - entreprise. Or, si les grandes fédérations syndicales ont généralement bien accueilli le cap donné par le président, ce n'est pas le cas des principaux syndicats de l'enseignement professionnel. Le cap présidentiel pourrait bien rencontrer la tempête. | |
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| | | Privé – Public : Le privé l'emporte-il vraiment sur le public ? | |
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| | Sommaire"Dans l'immense majorité des pays de l'OCDE les élèves du privé obtiennent des scores meilleurs que dans le public", écrit Maryline Baumard dans Le Monde. Selon elle le résultat est attesté même à situation sociale comparable à partir des données Pisa 2012. Cet écart irait croissant attestant une supériorité incontestable du privé. | | | | |
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| | | Le nouveau métier enseignant publié au Journal officiel | |
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| | SommaireQuelles missions et obligations de service pour les enseignants ? Suite aux accords de mars 2014, le Journal officiel du 23 août apporte des réponses claires et simples en lieu et place de la jungle de textes accumulés depuis 1950. Mais ce changement de statut n'a été rendu possible qu'au prix d'une concession de taille : pour que tout puisse changer rien n'a changé... | | | Phosphore : La vie secrète des profs"Je planque mes packs de bière", annonce la professeure documentaliste. La salle des profs est "un haut lieu de drague", affirme une collègue. "J'ai donné mes copies à corriger à ma femme", annonce un autre prof. Ces titres du dossier du mois de Phosphore sur "la vie secrète des profs" suscitent des réactions chez les enseignants. Les listes de discussion professionnelles s'alarment. Et l'annonce que le salaire des profs est de 2470 net par mois n'arrange pas les choses ! Evidemment les articles nuancent fortement les titres. Ainsi le professeur qui confie ses copies à sa femme fait simplement un échange de copies avec une collègue. La prof doc qui planque sa bière n'en amène pas au CDI ! Mais les titres sont des titres ! Et la "vie secrète" des profs ne grandit pas la profession... | | | Les professeurs contractuels, les primes et la crise du recrutementCombien coûte la crise du recrutement à l'Education nationale ? Les réponses apportées sont-elles à la hauteur ou accentuent-elles la crise ? Ces deux questions se posent après la publication par ECA Actualité, la revue de l'enseignement catholique, de nouvelles informations sur les primes perçues par les professeurs vacataires. | | | Les enseignants champions des baisses de salaireDe tous les agents de la Fonction publique d’Etat, les enseignants sont ceux qui ont connu les plus fortes baisses de salaire en 2012, annonce une étude de l’Insee. Pour cette année, alors que les non enseignants ont vu leur salaire baisser de 0,1%, la baisse est allée 15 fois plus vite pour les professeurs. | | | | | | Enseignants : Les services comme non-titulaire mieux reconnusUn décret publié eu Journal officiel du 6 septembre, modifie les règles de calcul de l'ancienneté de façon à mieux reconnaitre les services accomplis comme non titulaire. " Les agents qui justifient de services accomplis en qualité d'agent public non titulaire sont nommés dans leur nouveau corps à un échelon déterminé du grade de début de ce dernier en prenant en compte.... pour chaque avancement d'échelon, une fraction de leur ancienneté de service dans les conditions suivantes... | | | | |
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| | | Concours : Ouverture des concours d'enseignement | |
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| | Sommaire"Les inscriptions à la session 2015 des concours enseignants sont ouvertes du jeudi 11 septembre à 12 heures au mardi 21 octobre à 17 heures. Les épreuves (écrits d’admissibilité et oraux d’admission) se dérouleront entre la fin du mois de mars et le mois de juin 2015", rappelle le ministère. " Les lauréats - futurs enseignants ou conseillers principaux d’éducation - poursuivront leur formation à partir de septembre 2015 dans les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE). Ils y recevront, en qualité de fonctionnaires stagiaires, une formation rémunérée comprenant d’une part des enseignements théoriques et pratiques et, d’autre part, des stages d’observation ou de pratique accompagnée...." | |
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| | | Primaire : Rythmes : Une commune sur huit utilise le décret Hamon | |
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| | Primaire : Rythmes : Une commune sur huit utilise le décret Hamon« Dès septembre, 87,2% des communes ayant une école publique, soit 85,1% des effectifs, verront les horaires de leurs écoles organisés selon le décret du 24 janvier 2013. Les écoles de 12,8% des communes, soit 14,9% des effectifs, expérimenteront dans le cadre du décret du 7 mai 2014 », annonce le ministère. Le décret de mai 2014, ou décret Hamon, a donné la possibilité aux communes de proposer des « expérimentations » en élargissant la possibilité de nouveaux rythmes. Ainsi les communes ont été souvent tentées par la possibilité deréunir sur une demi journée le périscolaire. | |
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| | | Collège : Sombre pronostic de l'Inspection sur les conseils école - collège | |
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| | Sommaire"Si des réponses ne sont pas rapidement données et des solutions trouvées..., le conseil école-collège s’inscrira dans la suite de toutes les mesures et incitations réitérées régulièrement...sans parvenir à franchir une étape décisive". Institué par la loi d'orientation, le Conseil école collège (CEC) est rien moins que la cheville ouvrière de "l'école du socle". Or le rapport coordonné par Anne Vibert et Frédérique Cazajous manifeste les inquiétudes de l'Inspection générale pour un dispositif qui ne dispose pas des moyens de fonctionner mais qui doit pourtant être partout actif dès la rentrée 2014... | |
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| | | Collège – Lycée : L’enseignement secondaire prochaine cible budgétaire ? | |
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| | Sommaire« Il y a présomption d’inefficience. » L’enseignement secondaire est une nouvelle fois accusé de coûter trop cher. Rien de bien nouveau : les comparaisons internationales pointent régulièrement cet aspect qui a aussi été signalé par des notes de la DEPP (division des études du ministère de l’éducation nationale). Alors rien de neuf ? Le fait nouveau c’est que l’attaque vient du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, un service du Premier ministre, à un moment où l’Etat s’engage dans des économies massives. Est-elle justifiée ? | |
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| | | Lycée : Bac : Un nouveau pas vers la démocratisation ? | |
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| | SommaireUn chiffre émerge des résultats du bac 2014 publiés par la Depp (direction des études du ministère) : cette année 77% d'une génération a obtenu le baccalauréat. On s'approche du mythique "80% au bac". On retrouve ainsi le taux exceptionnel de 2012. Cet effort de démocratisation est porté par le bac professionnel qui apporte cette année 30 000 bacheliers supplémentaires. La démocratisation du bac s'accommode très bien des inégalités sociales et régionales. | |
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