| | Vincent Peillon lance la réforme du métier enseignant | |
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| | SommaireAttention, danger ! Annoncées à la mi-juillet, les consultations sur les métiers de l'enseignement s'ouvrent le 18 novembre. Elles concernent pas moins d'un million de fonctionnaires. Le Café mettra en ligne à 13 h 30 un entretien vidéo exclusif avec Vincent Peillon et une présentation des mesures proposées par le ministère. Le ministre n'a pas fait mystère de sa volonté de modifier sensiblement les métiers enseignants mais a-t-il les moyens de cette politique ? | | | Pourquoi changer le métier enseignant ?Dès sa première visite en tant que candidat socialiste, à Pierrefitte en janvier 2012, François Hollande a promis de réformer le métier enseignant. Depuis la question est au cœur des négociations avec les syndicats. C'est que l'écart est grand entre le métier officiel et le métier réel... Plus grandes encore les frustrations et les souffrances. | | | Métier enseignant : Les propositions Peillon"Le travail des professeurs ne se limite pas au temps devant élèves. Il faut définir ces tâches pour sortir du blabla des 30 dernières années". Vincent Peillon a présenté le 18 novembre ses propositions pour la réforme des métiers de l'enseignement. Mais comment mieux reconnaître ces métiers en période de basses eaux budgétaires ? C'est la difficulté que rencontre Vincent Peillon. Les premiers échos des discussions avec les syndicats parlent de décharge d'une heure accordée aux professeurs de l'éducation prioritaire et d'une modification des heures de première chaire et des majorations de BTS et CPGE. Mais le ministre touchera-t-il vraiment au système établi de pondération et de primes ? | | | | | | Bernadette Groison : "Il faut vraiment changer le métier"Secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison dirige la première fédération de l'éducation nationale. Elle évoque la négociation avec le ministère sur la réforme du métier d'enseignant. Pour elle il faut des évolutions cohérentes et des mesures appliquées dès la rentrée 2014. | | | Le métier enseignant n'est pas un saucissonVincent Peillon a lancé une nouvelle vague de réformes qui devraient faire passer la refondation dans le quotidien des enseignants. Il s'agit de rien de moins que de revoir des métiers qui n'ont pas bougé depuis 63 ans dans leur définition officielle. Or pour accomplir cette tâche immense il a décidé de partager le travail entre 13 groupes de travail, un par corps. Mais peut-on découper le métier enseignant comme un saucisson ? | | | Vous avez dit « statut des enseignants » ? Rappels historiquesA vrai dire il n'a jamais été question en l'occurrence des ''enseignants'' dans leur ensemble, mais uniquement des professeurs du secondaire. Et, à l'origine, cet ensemble de décrets n'a nullement été considéré comme un ''statut'', mais comme une simple mise en ordre. | | | Colloque Fespi : Les syndicats face à la réforme du métier enseignantComment adapter le métier d'enseignant à ses missions ? Les établissements scolaires innovants sont-ils un exemple de nouvelle professionnalité ? Le climat de l’établissement constitue-t-il un facteur favorable à l'enseignement ? En quoi le « faire équipe » change-t-il la professionnalité enseignante ? Autant de questions complexes sur lesquelles chacun des intervenants du colloque organisé par la Fédération des établissements scolaires publics innovants (FESPI) et la Dgesco, le 6 novembre à Vitry, a apporté expérience, réflexion, éclairage, mise en perspective, sans prétendre détenir des solutions. Enseignants, formateurs, chercheurs et syndicalistes, de tables-rondes en ateliers, ont réfléchi ensemble aux changements du métier et à ses conditions d’exercice, alors que se profilent concertation et négociations avec le ministre. | | | | | | Les profs sont-ils égaux devant les vacances ?C'est la Toussaint. Vu de l'extérieur, les enseignants jouissent d'un nombre incroyable de semaines de vacances dont ils profitent au maximum. Les enseignants savent que c'est plus compliqué car le temps des congés est aussi celui des corrections et des préparations. Et sur ces deux points les enseignants ne sont pas égaux... | |
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| | | Rythmes : Peillon d'un front à l'autre... | |
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| | SommaireLa réforme des rythmes scolaires n'a pas fini d'occuper Vincent Peillon. Le 21 novembre, devant plusieurs milliers de maires, il a défendu avec un certain succès sa réforme. On avait annoncé une bronca des maires contre lui. Les élus ont fait entendre leurs revendications. Mais ils ont été sensibles aux explications du ministre. V. Peillon a promis de mettre 300 fonctionnaires à leur service pour les aider dans la mise en place des nouveaux rythmes. Mais sitôt cet obstacle sauté, c'est du coté des enseignants que de nouvelles difficultés arrivent avec une grève nationale du primaire le 5 décembre. | | | Primaire : Une grève intersyndicale le 5 décembreRevirement au Snuipp où, après une semaine d'actions à la mi-novembre où seulement un tiers des sections départementales avait fait grève, le syndicat appelle à une grève nationale le 5 décembre. L'initiative bénéficie du soutien de Sud, de la CGT et de FO. Le 21 novembre ces organisations ont décidé de se rallier au mot d'ordre de "suspension" du décret sur les rythmes. | | | Les maires croient dans la réforme des rythmesIl y a les maires qui abandonnent la réforme des rythmes. Ceux qui jurent leurs grands dieux que jamais ils n'appliqueront la loi. Et puis il y a ceux qui l'appliquent ou qui se préparent à l'appliquer. Le 14 novembre, la Gazette des communes a invité les représentants des communes à participer à un colloque sur la réforme des rythmes. A quelques jours du congrès des maires, les grandes associations ont manifesté leur soutien à la réforme. | | | La réforme des rythmes vue côté parentsPas facile d'y comprendre quelque chose ! Frank Beau entreprend de rendre la réforme des rythmes scolaires et le débat qu'elle a entraîné compréhensible. Et ce n'est pas une mince affaire ! | | | Rythmes : A Torcy, Peillon rencontre des professeurs sereinsA 10 jours d'une grève nationale, si Vincent Peillon voulait montrer que les nouveaux rythmes scolaires s'installent dans la sérénité, il n'aurait pu trouver mieux. Dans le groupe scolaire Jean Zay, à Torcy (77), le 4 novembre, professeurs de maternelle et d'élémentaire, animateurs, asem, parents et municipalités dialoguent et s'écoutent. Les instits ont leurs élèves bien en main et un ministre venu écouter leurs doléances. Vincent Peillon a annoncé des recommandations pour le périscolaire en décembre pour l'école élémentaire et "dans les jours qui viennent" pour la maternelle. | | | Rythmes : Peut-on parler des vrais problèmes ?Pour le Café, double débat le 14 novembre sur les rythmes scolaires. Nous suivions à la fois la manifestation des "anti" à Paris et le colloque des maires tranquillement installés dans le "pro". Des deux côtés même constatation : une sorte de cécité empêche de distinguer les vrais points difficiles du projet et le débat s'est politisé à outrance. La question des rythmes scolaires est devenue une foire d'empoigne pas toujours élégante dans laquelle sombrent les espoirs pour une refondation de l'Ecole. Et si on parlait des vrais problèmes ? | | | Le calendrier de la discordePeut-on raisonnablement faire débuter l'année en août ? C'est la question posée au Conseil supérieur de l'éducation (CSE) le 14 novembre. La réponse oppose le ministère aux syndicats. La cause du conflit c'est le calendrier triennal que le ministère a proposé au CSE . Selon ce calendrier, les enseignants rentreraient le 29 août en 2014, le 28 en 2015 et le 31 en 2016. | |
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| | | Prioritaire : Un élève sur quatre décroche en France | |
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| | Sommaire"Un quart des jeunes entrés en 6e en 1995 n'ont pas terminé avec succès leur formation dans l'enseignement secondaire. Ils sont « décrocheurs ».", annonce une étude de l'Insee. Parmi eux, huit sur dix n'ont pas de diplôme de l'enseignement secondaire et deux sur dix ont un BEP ou un CAP, mais ont échoué dans la formation qu'ils ont poursuivie ensuite. Les jeunes décrocheurs ont souvent eu des difficultés scolaires et sont souvent d'origine sociale modeste, mais pas tous. | | | Assises de l’Éducation prioritaire à Créteil : Changer l'indicateur de réussite ?« Il n'y a pas de milieux défavorisés par nature ! » Les mots d'Henriette Zoughebi, vice présidente du Conseil régional en charge des lycées, ont clos les assises académiques de l'Éducation prioritaire qui se sont tenues à Créteil, mercredi 20 novembre. Avec 33 % d'élèves scolarisés en éducation prioritaire, l'académie de Créteil est la plus concernée par la réforme des ZEP. En présence de Florence Robine, rectrice, deux tables rondes concises mais denses, ont commenté et précisé la synthèse des contributions locales. Les acteurs de terrain ont largement participé à la consultation. Réinvestissement du collectif, formation et accompagnement des enseignants, prise en compte des temps de concertation, sont les points saillants de ce bilan. Un résultat représentatif, souligne Florence Robine, de la vitalité de dispositifs en permanente évolution. | |
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| | | Un rapport officiel appelle un "projet politique fort" pour l'innovation pédagogique | |
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| | L'articleLe rapport de l'Inspection générale sur "les recours à l'expérimentation par les établissements autorisé par l'article L 401-1 du Code de l'éducation" couvre en fait le champ entier de l'innovation pédagogique. Il met en évidence les dysfonctionnements de la machine administrative mais préconise son renforcement et "un projet politique fort". Il veut aussi orienter l'innovation vers les priorités ministérielles. | |
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| | | L'année de l'Ecole : Un panorama de l'école française | |
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| | L'articlePeut-on dresser un état de l'Ecole ? C'est ce que tente de faire cette nouvelle édition de "L'année de l'Ecole" 2013-2014. En 300 pages, illustrées de graphiques et de photographies, il aborde tous les aspects de l'Ecole : la refondation, les changements dans la classe, l'évolution du métier d'enseignant, les rapports avec les parents et les élèves ainsi que les trois parties de l'Ecole : le primaire, le collège et le lycée. | |
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| | | Un Conseil national éducation économie pour conjurer le pessimisme | |
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| | L'article"La France se voit comme privée d'avenir. L'avenir c'est l'école. On doit à la jeunesse le meilleur. Ca ne peut pas se faire sans les entreprises". Vendredi 18 octobre, Vincent Peillon a conclu son discours d'installation du Conseil national éducation économie (CNEE) par cet appel au redressement. Une idée reprise également par Jean Marc Ayrault qui a présenté le CNEE comme un acteur d'un combat économique autant qu'éducatif. Devant une assemblée composée de cadres du système éducatif et des membres du CNEE, les ministres ont décliné leurs attentes envers le CNEE. Bien des points restent encore à définir comme la mise en place des parcours des métiers mis en place de la 6ème à la terminale. | |
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