| | Café géographique, « les conflits soudanais » | |
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| | par Marc Lavergne, directeur du CEDEJ Le Caire, Claude Iverne, photographe et Eric Denis, professeur université de Paris VIIdepuis la moitié des années 80, les affrontements ont tué environ 4 millions de personnes, principalement au Sud du pays. Depuis trois ans, règne une paix fragile, si l’on excepte le cas du Darfour, mais sont à venir des élections à risques en 2009. Pour les préparer, un recensement a été lancé et de son résultat dépendra un nouveau partage des richesses... | |
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| | | Philippe Pelletier, Lyon 2 Philippe Pelletier commence par reprendre une distinction souvent faire dans les manuels scolaires entre un Japon de l’endroit et un Japon de l’envers. Seulement, il précise que le mot envers en japonais, ura, désigne ce qui est arriéré ou encore la cuisine, ce qui signifierait que les parties Ouest et Nord constitueraient une sorte d’arrière-cour du pays. Or, ça n’est pas le cas, l’Ouest accueille au même titre que le Nord-Est des centrales nucléaires., une géographie du suicide désigne le Nord-Est et Shikoku comme les zones aux plus forts taux... | |
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| | Conflictualités à Jérusalem | |
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| | Frédéric Encel, maître de conférences, HDRPrononcée à l’IUT de St-Dié, cette conférence démarre tambour battant ; l’orateur, Frédéric Encel, disciple d’Yves Lacoste, captive d’entrée de jeu l’attention de son auditoire.
Pour débuter son intervention, Frédéric Encel rappelle toute l’importance des représentations lorsqu’il est question de géopolitique ; ainsi dans le cas de Jérusalem, cette ville, bénéficiant d’une couverture médiatique inégalée, n’a de valeur que celle qu’on veut bien lui donner. | |
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| | | Prolifération nucléaire, Iran et pays émergents | |
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| | Bernard Hourcade, Directeur Mondes iranien et indien« Rayer Israël de la carte », Bernard Hourcade reprend en ouverture la phrase prononcée par Mahmoud Ahmadinejab, et qui fit le tour des médias européens et mondiaux, car pour lui, il n’y a rien là de surprenant, ce serait même plutôt une expression banale venant d’Iran... | |
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| | Une nouvelle course aux armements ? Etat des capacités régionales et des transferts mondiaux | |
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| | Jean-Paul Hébert, chercheur EHESSUne mise au point ouvre cette conférence ; Jean-Paul Hébert souhaite clarifier un point : alors que la presse utilise sans faire de grandes différences dépenses militaires, dépenses d’armement et transfert d’armements, il précise la valeur de chacune de ces activités. On évalue aujourd’hui à 1200 milliards de $ les premières, 300 les deuxièmes et 50 les dernières. | |
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| | | Etats-Unis, gendarme du monde ? | |
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| | Saïda Bédar, chercheur, CAPRI, le général Delanghe, Potomac strategies international, animée par Patrice de Beer, ancien correspondant du Monde à Washington.Après une longue introduction de Patrice de Beer, Saïda Bédar ne pense pas qu’il faille parler pour ce pays de gendarme du monde même si ses intérêts sont globalisés. Elle précise sa pensée ; un pays comme les Etats-Unis ne peuvent s’arrêter à une position gendarmique donc dans une posture de riposte et développent une stratégie d’anticipation d’où des prévisions de dépenses militaires à horizon 2030. Cette approche est théorisée sous le concept de préemption, compris comme un positionnement anticipatoire sur 30/50 ans. Celui-ci vise à permettre aux acteurs américains d’accéder aux canaux de communication, de commerce, aux ressources. Seulement cette stratégie est de plus en plus battue en brèche par l’émergence de puissances régionales souhaitant garantir leurs droits sur leur espace de contrôle proche. | |
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| | L’arène sportive, illusoire exutoire des tensions internationales | |
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| | Pascal Gillon, maître de conférences, université de Franche-ComtéEn avant-propos, Pascal Gillon signale que le titre de la conférence ne correspond pas à celui qu’il souhaitait : « sports et conflits ».
Il tente ensuite de répondre à deux questions : *Comment et pourquoi le sport est utilisé dans les conflits ? *Quels sont les acteurs concernés ? | |
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