A la Une
C. Froidure
Le niveau des élèves en histoire-géographie
Deux études récentes portent sur le niveau des élèves en fin d’école primaire et en fin de collège.
« Seuls les élèves des groupes 4 et 5 (28% de la population) seraient ceux dont les performances peuvent permettre de considérer qu’ils maîtrisent de façon satisfaisante les exigences de connaissances et de compétences attendues par les programmes de fin d’école primaire. Les élèves du groupe 3 (30,4% de la population) ont un taux moyen de réussite de 66% pour la mobilisation de connaissances mémorisées et de 63% pour le traitement de l’information… On peut considérer que les élèves du groupe 3 atteignent en partie les exigences attendues en fin d’école primaire mais n’ont pas encore structuré leurs connaissances et leurs connaissances spécifiques en histoire, en géographie et en éducation civique en tant que disciplines à part entière. Ils devraient ,au collège, faire l’objet de vigilance, pour, dans ces disciplines, assurer leurs connaissances. »
L’étude de la Depp établit que 15% des écoliers de CM2 sont en très grande difficulté dans ces disciplines et un tiers en difficulté.
Pour la Depp, « les difficultés rencontrées à des degrés divers dans ces disciplines par quatre élèves sur dix sont étroitement liées à leur maîtrise insuffisante, voire très insuffisante, de la langue française et du langage. »
L’étude.
http://www.education.gouv.fr/cid20704/bilan-histoire-geographie-et[...]
Sur le Café, une étude récente su l’enseignement de l’histoire-géographie.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2007/12/19122007Accu[...]
Une étude sur le niveau des troisièmes :
« 15% des élèves (groupes 0 et 1) n’ont pas acquis les compétences et les connaissances minimales en histoire, géographie et éducation civique. On peut penser que ces lacunes dépassent d’ailleurs la discipline ( maîtrise de la langue française pour la compréhension et la production écrite…) ».
Après son étude sur les compétences en histoire-géographie en CM2, la Depp (ministère) publie une recherche sur les compétences en fin de troisième.. Selon elle, 15% des élèves de troisième quittent le collège avec un niveau très faible.
« Plus de la moitié des élèves », écrit la Depp, « ont mémorisé les repères attendus à l’examen et ont, en plus, des connaissances sur certaines parties des programmes antérieures. Ils ont un vocabulaire plus précis et élargi qui leur permet un bon niveau de compréhension des documents et des textes longs. Ils peuvent ainsi travailler sur des documents difficiles et complexes. Ils maîtrisent la lecture cursive de textes longs ainsi que la lecture analytique de tous les types de documents auxquels ils commencent à donner du sens, soit pour interpréter (avec « guidance ») notamment sur le programme de troisième, soit pour réaliser cartes et croquis. »
Trois points discriminent les élèves. Le premier concerne le travail à la maison : son importance est corrélée à un fort taux de réussite. Le second concerne les questions ouvertes, toujours plus difficiles que les QCM. C’est que finalement la réussite en histoire-géographie est liée à la maîtrise de compétences plus générales et particulièrement celle de l’écriture. « La compétence rédactionnelle ( et à fortiori celle de construire des croquis) est sous-tendue par d’autres opérations intellectuelles (généraliser, synthétiser, argumenter)et inversement, ces opérations sont révélées par la compétence rédactionnelle (c’est-à-dire la maîtrise de la langue française) : laquelle fait écran à l’autre ?
http://www.education.gouv.fr/cid20706/les-competences-des-e[...]
|
Par cfroidure , le mardi 15 janvier 2008.