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Etre élève en France
Comment fonctionne un établissement d'enseignement en France ? Comment change-t-on de niveau ? Quelle durée a la semaine de cours ? Quelles matières sont enseignées de l'école au lycée ? Cette brochure de la Desco sera utile aux élèves étrangers qui envisagent une scolarisation en France.
Le dossier
http://eduscol.education.fr/D0039/eleve_en_france.htm
Ecole primaire, école de base
"Emanant d'un pouvoir politique nouveau, l'école fut également porteuse des aspirations de forces sociales nouvelles. Ainsi située à la rencontre d'un projet politique et d'une demande sociétale, l'école a été investie par le corps social d'une double mission de cohésion sociale et d'unité nationale qui se juxtapose à sa fonction sui generis d'alphabétisation". Pierre - Louis Gauthier ouvre ce numéro 41 de la Revue internationale d'éducation de Sèvres consacré à l'école primaire, par ce regard historique et même nostalgique. Depuis, avec la prolongation de la scolarité obligatoire, l'école a été privée d'une partie de ses fonctions. Son modèle d'apprentissage, la culture qu'elle véhicule sont souvent contestés. L'école primaire cherche un nouveau modèle.
La revue va donc analyser les écoles primaires étrangères. On découvre ainsi une école espagnole qui s'estime oubliée, une école camerounaise qui porte encore le poids de l'époque coloniale, une école allemande qui doit relever des défis importants et, enfin, une école finlandaise. Ses résultats aux évaluations internationales (Pisa) l'ont élevée en modèle. "On insiste beaucoup sur le rôle active de l'élève et la capacité d'apprendre à apprendre. Mais bien entendu la mémorisation traditionnelle, l'apprentissage par coeur et le souci de l'écoute demeurent importants...L'évaluation des élèves est principalement formative. Elle est fondée sur des objectifs et non sur la comparaison. La tâche principale de l'évaluation est de soutenir l'apprentissage". Pour Pierre-Louis Gauthier, qui dirige ce numéro, "nous devons nous tourner vers les modèles qui font leurs preuves".
Le sommaire
http://www.ciep.fr/ries/ries41.htm
Mieux communiquer pour mieux enseigner
"Que faites-vous si un élève se lève au milieu de votre intervention pour jeter un brouillon dans la poubelle ? Si un élève-boucher prend son couteau et le plante avec rage dans la bête qu'il est entrain de découper ? Si un élève se retourne avec violence vers un voisin qui l'a agacé ? Si l'apprenti frappe son marteau sur une machine-outil ? Si une élève se remaquille ? Si une autre dort sur son banc ? Si un autre encore réagit en vous disant qu'il n'en a rien à faire ? Toutes ces questions évoquent des situations de crise souvent vécues comme des ruptures communicationnelles. Plus encore par l'enseignant débutant qui, en même temps qu'il construit des séquences d'apprentissage, doit négocier un contrat de communication". C'est à la construction de véritables "contrats de communication" que Christophe Ronzeaux, Olivier Dezutter et Séverine Collet-Decroix nous invitent dans ce dossier un peu ancien (1999). L'ouvrage s'appuie sur de nombreuses séquences vidéo qu'il nous invite à analyser.
"Dans une activité de classe, tout fonctionne comme si les partenaires (élèves et maîtres) avaient à respecter des clauses qui n'ont jamais été énoncées ... et encore moins discutées ". Elèves et enseignants sont alors amenés à évoluer à la façon des équilibristes sans toujours percevoir ce qui garantit l'équilibre ou au contraire entraîne la chute. Et lorsqu'il s'agit de relation pédagogique, les équilibristes ne sont pas seuls sur le fil. Ils sont au minimum deux (le professeur et un élève) et souvent plus (les professeurs, les élèves, l'institution, les parents) à devoir coordonner leurs mouvements". L'ouvrage introduit donc la notion de contrat de communication. Il explique comment gérer le tour de parole, conseille sur la façon de communiquer une évaluation ou de questionner et invite même à introduire un peu d'humour dans les cours.
Inutile tout cela ? Le soin que nous apportons à valoriser les contributions des élèves et à marquer notre sympathie avec leurs efforts contribuent positivement au climat scolaire et finalement à la réussite scolaire. Sur ce terrain là, la culture professionnelle française est souvent en retard sur celle de nos voisins.
http://www.enseignement.be/@librairie/documents/ressources/266/index.asp
Ecole, CDI et société de l'information
"La capacité à donner du sens à l'information pléthorique, éparse et hétérogène qui compose notre environnement à la fois personnel, culturel, social et professionnel représente un enjeu majeur pour réaliser la transition nécessaire de la société de l'information. S'ajoutent désormais aux compétences de base telles que le « lire-écrire-compter » l'apprendre à apprendre et tout particulièrement la compétence à chercher, à évaluer et à utiliser l'information : c'est ce que recouvre la notion d'« information literacy », le plus souvent traduite par « maîtrise de l'information »". Dans cette nouvelle Lettre de la cellule de veille de l'INRP, Laure Endrizzi analyse les enjeux de l'éducation à l'information.
Comment définir l'information literacy ? Comment se traduit-elle dans les pratiques pédagogiques en France et en Europe ? L. Endrizzi a beau jeu de montrer que les pratiques des documentalistes et des enseignants se construisent de façon spontanée et que l'intégration est partielle.
C'est que la démarche se retrouve au coeur de plusieurs conflits : oppositions entre "bibliothécaires" et enseignants, conflit entre enseignement théorique et processus cognitif, entre gestion de CDI et fonction pédagogique.
La Lettre de l'INRP signale plusieurs études qui éclairent de façon intéressante les enjeux. Ainsi plusieurs études d'impact menées au Canada et aux Etats-Unis qui mettent en évidence l'effet documentaliste : aux Etats-Unis, par exemple, le travail de Keith Curry Lance établit que les résultats aux tests sont supérieurs de 15 à 20% dans les établissements qui disposent de bibliothécaires qualifiés.
http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/avril2006.htm
Lecture : la chronique mensuelle de B. Devanne
"Quels rôles la production très régulière d'écrits joue-t-elle dans cette classe depuis le début de la grande section... ici en continuité avec les moments d'écriture crayon en main mis en place dès la moyenne section ?" Bernard Devanne nous fait suivre la découverte del'écriture et de la lecture par des enfants de grande section de maternelle en Zep. "En produisant des écrits (presque) tous les jours de classe, ces enfants développent... une assurance croissante à l'égard de la « chose écrite », ce qui fait de la page blanche un territoire d'expériences dès le moment de l'accueil (nous l'avons souligné précédemment), alors qu'à l'école élémentaire, elle devient vite « lieu de l'angoisse », si la production d'écrit n'a pas été apprivoisée de bonne heure".
Journal d'une grande section
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/devanne_i6l.aspx
Dossier Lecture du Café
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/lecture_index.aspx
Le redoublement en seconde
"Le redoublement en fin de seconde se heurte à une contradiction entre deux conceptions de la classe de seconde, d'une part accepter des élèves afin qu'ils bénéficient de toutes leurs chances et qu'ils mûrissent un projet et, d'autre part, permettre à d'autres élèves de se préparer dans les meilleures conditions leur poursuite d'études (essentiellement dans la filière S). Les représentations relatives au redoublement en fin de seconde sont en réalité liées aux représentations relatives au rôle de la classe de seconde". Jean-Michel Paquet, IPR, introduit ce dossier du pôle pédagogique nantais en analysant les représentations relatives au redoublement en seconde. Une classe particulièrement difficile puisque près d'un élève sur cinq redouble en seconde (20,06%) soit quatre fois le taux habituel en collège. C'est le moment d'y réfléchir !
S'adressant aussi bien aux chefs d'établissement qu'aux enseignants, le dossier propose plusieurs fiches pédagogiques. "De façon schématique, la classe de seconde comporte quelques moments clés qui vont influencer la décision prise et in fine la réussite de cette classe. Parmi ces moments, nous avons choisi d'en privilégier 4 : l'accueil des élèves, le diagnostic des difficultés des élèves, la remédiation et la construction de la décision".
Ainsi il invite les établissements à équilibrer les classes, à "construire une culture de la remédiation", à établir un diagnostic précoce et partagé sur les difficultés des élèves.
http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/pole_peda/redoublement/index.html
http://eduscol.education.fr/D0123/bilan-accueil.htm