LE FAIT DU JOUR
La carte scolaire de la science à la conscience
ÉDITORIAL
L’orientation, une question de société pour les jeunes
LE SYSTEME
Formation des enseignants : Le mouvement s’essouffle l Quel avenir pour les psychologues scolaires ? l Rased : La Fnaren inquiète l 6 000 euros pour enseigner dans le 93 l L’Italie instaurera un quota d’étrangers par classe l Le Café dans Facebook.
L’ÉLÈVE
Affiche ton lycée l Les quartiers défavorisés et l’intégration.
LA CLASSE
Cherche Net pour découvrir le Net sans risques l La Grande Lessive revient le 26 mars.
LA RECHERCHE
Neuropsycho l Un seul monde, une seule école ?
CITOYENNETE
Sarkozy et la loi sur les bandes
LES DISCIPLINES
Musique : Réouverture du Musée de la musique l E.P.S. : Plaidoyer pour un Enfant sportif.
Le fait du jour
La carte scolaire de la science à la conscience
« La méthode de répartition des emplois… est détaillée. Son application au niveau national et au niveau académique, ainsi que l’utilisation des indicateurs de contexte géographique, démographique et social actuel sont décrites ». C’est une « opération transparence » que tente la Dgesco, cette année encore, en dévoilant les méthodes utilisées pour gérer les moyens de l’école primaire à la rentrée 2008.
« Au niveau national la répartition des emplois d’enseignants du premier degré vise à assurer une équité des dotations entre les académies, en tenant compte à la fois de la démographie des élèves et des disparités des situations géographiques et sociales » explique la brochure. La répartition des postes tient compte de l’évolution démographique, du taux d’encadrement global et d’un « indicateur de contraintes structurelles » qui reflète les différences de structures scolaires d’un département à l’autre. Dans un premier temps on prend en compte les évolutions démographiques, dans un second, on « rééquilibre » en s’appuyant sur les autres critères. Sur tous ces points, la brochure fournit chiffres et cartes à l’appui afin d’expliquer l’évolution des emplois.
Y réussit-elle ? Dans une certaine mesure oui. Et on se laisserait prendre à cet argumentaire technocratique si on oubliait de considérer les résultats. Parce qu’une simple comparaison entre les pages 14 et 23 montre que les régions où on supprime des postes sont souvent, comme par hasard, celles où il y a le plus d’élèves issus de CSP défavorisées. C’est le cas par exemple en Lorraine, en Champagne, en Picardie. Certes la croissance démographique n’est pas forcément au rendez-vous (comme en Lorraine). N’empêche : drôle d’équité que celle qui met le critère social au second plan. Et puis il y a le cas de la scolarisation à deux ans. « On constate que, d’une manière générale, les académies rurales ainsi que celles où la concurrence avec l’enseignement privé est la plus forte, sont celles qui ont les taux les plus élevés ». Justement on sait qu’elle profite particulièrement aux enfants des milieux défavorisés qu’on trouve plutôt dans les banlieues des grandes agglomérations. Drôle de carte scolaire…
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
L’orientation, une question de société pour les jeunes
Lou-Judith Djeli, siège au conseil régional des jeunes d’Ile-de-France, et s’exprime le 20 mars au nom des jeunes présents à Nantes au rassemblement de l’ARF: « Les personnes vers qui on est tourné sont souvent incompétentes » et propose : « Il nous faut une personne qui nous connaisse depuis le collège et qui suive notre évolution pour pouvoir nous conseiller en connaissance de cause. » Cette demande doit être entendue, mais nous plonge aussitôt dans un abîme de perplexité. Il y a une demande d’accompagnement personnel qui ne soit ni celui du conseiller d’orientation-psychologue, ni celui du professeur principal. Un professeur référent dont le travail s’inscrirait dans la durée, de l’entrée au collège à l’entrée à l’enseignement supérieur ou l’insertion professionnelle?
Une heure plus tard, Philippe Meirieu avance une autre piste. Pour lui, le défi de l’orientation commence au début de la scolarité. Il s’agit de faire « l’expérience des choix réversibles avant que ne se pose la question des choix irréversibles ».
Il n’est pas question ici d’avancer le dispositif miracle ou le principe régulateur universel en matière d’orientation. Sur le plan éducatif ou pédagogique (mais peut-on dissocier les deux ?), trois enjeux doivent être repérés et mis en travail avec le jeune ou l’élève tout au long du parcours avant que l’irréversibilité du choix ne soit objectivement – ou subrepticement – posée…
Le premier objet de travail est repéré depuis plus de 40 ans. La confrontation entre le Désir et la Réalité nous renvoie à l’émergence du sujet qu’on a trop vite fait de dater de 1968. Dans les pratiques éducatives et de formation, cela renvoie à la notion de projet, pensé comme processus de changement, et non à ses dévoiements comme la programmation ou les procédures.
Le travail sur les représentations apparaît lui puissamment depuis un quart de siècle et son intérêt ne se dément toujours pas. En matière d’orientation, celles-ci sont nombreuses : les métiers, les identités sexuées, mais aussi les voies de formation, le statut réel des personnes en formation. Qui doit dire quelles représentations sont prioritaires ? L’école ? Le ministre ? La région ? La branche professionnelle ? Les jeunes et leurs familles ? Il y a là des choix politiques qui ne sont pas anodins. Les enseignants doivent pourtant se réapproprier les méthodes et les outils. Qui a produit cette vidéo-métier ? Son objectif ? Comment organiser les interactions entre les élèves ? Entre les élèves et un intervenant pour que le choc des représentations émerge… Mieux vaut les outiller pour s’orienter toute la vie que de s’épuiser à suivre et à embrasser l’actualité des métiers, des branches et de la formation.
Le travail sur les relations sociales est peut-être le champ qui est le moins investi. Il ne s’agit pas seulement de faire l’inventaire des ressources que l’on peut mobiliser (et elles sont plus nombreuses qu’on imagine, y compris quand son environnement immédiat est perçu comme pauvre, comme peu valorisé socialement), c’est aussi travailler sur la façon d’entrer en relation (et qui ne se réduit pas à la dernière tendance pour la présentation du CV). Le travail sur les compétences sociales est une piste sérieuse, si elle ne se limite pas à une approche instrumentale.
Par quoi faut-il commencer ? Aux enseignants, aux établissements d’adapter, de saisir des opportunités, de trouver des médiations culturelles. Mais il est sûr que cela commence aujourd’hui. Dès l’école maternelle. Dire que c’est de l’orientation sans se soucier de la pression sociale qui entoure déjà ce mot-valise, c’est à coup sûr se tromper de finalité. Cette jeune femme qui a accompli un long parcours en comptabilité du BEP au BTS nous le rappelle : nous ne pouvons pas nous comporter comme Monsieur Jourdain et faire, en tant qu’éducateurs, de l’orientation sans le savoir.
Olivier Masson
Secteur Education de la Ligue de l’enseignement
Formation des enseignants : Le mouvement s’essouffle
Dix à vingt mille manifestants ont pris part à la journée d’action du 24 mars, soit nettement moins que le 19 mars. Encore comptait-on à coté des étudiants et formateurs, des enseignants de lycée professionnel soutenus par une intersyndicale (Fsu – Cgt – Sud) en lutte contre le bac pro en 3 ans. La mobilisation reste forte dans les IUFM, qui jouent actuellement leur avenir.
Sur France Inter, Xavier Darcos a annoncé que les concours seraient mis en début d’année (octobre) à partir de 2011 pour que les candidats « soient débarrassés des épreuves pratiques ». Les concours 2010 auront lieu comme d’habitude en février.
Quel avenir pour les psychologues scolaires ?
L’Ecole a-t-elle besoin de psychologue et de conseillers d’orientation ? A cette question, plusieurs rapports officiels, comme le rapport Reiss, ont essayé de démontrer le contraire. Se sentant menacés, les associations de conseillers d’orientation et de psychologues scolaires prennent à parti l’opinion.
« Alors que dans tous les secteurs professionnels, les besoins de psychologues sont reconnus par les experts et l’opinion, la confusion sur la formation et la baisse notable des recrutements de psychologues dans le 1er et le second degré assombrissent fortement l’avenir de la psychologie dans l’Education nationale » écrivent-elles. L’ACOPF explique à quoi sert les conseillers d’orientation psychologues à travers une vidéo sur Youtube.
Rased : La Fnaren inquiète
« Nous sommes extrêmement inquiets quant à l’avenir des aides spécialisées en France et de la prise en compte des situations d’enfants, de familles et d’enseignants auprès desquels les RASED intervenaient jusqu’à maintenant ». Loïc Douet, vide-président de la Fnaren, une association d’enseignants spécialisés, veut alerter les familles sur les effets de la suppression de 3 000 postes en Rased et la mise en place des 1500 postes de « surnuméraires ».
« Non seulement les enseignants spécialisés nommés en « surnuméraires » n’auront plus les moyens de dispenser leurs aides spécifiques comme les spécialistes de la difficulté scolaire l’entendent mais des circonscriptions entières vont se trouver dépourvues et donc dans l’impossibilité de proposer aux enfants l’aide dont ils ont besoin. Les suppressions de postes et les transferts de surnuméraires ne respectent aucune logique et encore moins les besoins du terrain. Les postes E et G ne répondent plus à aucun équilibre alors qu’ils avaient été implantés de manière réfléchie afin d’apporter des réponses plurielles à des difficultés plurielles ». Avec les autres associations spécialisées, la Fnaren a obtenu près de 250 000 signatures en faveur du maintien des Rased.
6 000 euros pour enseigner dans le 93
Parce que « la stabilité des équipes enseignantes est garante de la qualité de l’enseignement », le rectorat de Créteil lance une mesure tout à fait nouvelle en France : une prime spéciale pour les enseignants acceptant d’aller dans les 19 collèges les plus difficiles de l’académie et d’habiter près de leur établissement. Cette prime de 6 000 euros sera étalée sur trois ans.
L’Italie instaurera un quota d’étrangers par classe
Pour « faciliter l’intégration des enfants immigrés », le gouvernement italien envisage d’instaurer un quota de 30% d’enfants étranger par classe. Cette mesure, qui confond mixité sociale et quota ethnique, ne dit pas où seront scolarisés les étrangers « en trop ». Elle devrait interpeller l’Europe.
Le Café dans Facebook
2 245 000 téléspectateurs ont regardé « La journée de la jupe » vendredi soir sur Arte, un record pour cette chaîne. Sa sortie en salle est programmée pour le mercredi 25 mars. Dans ce film Isabelle Adjani, dans le rôle d’un professeur de français malmené par des élèves, est amenée à prendre en otages ces mêmes adolescents avant que le RAiD et la ministre n’entrent en scène. Qu’avez-vous pensé de ce film ? Répondez à cette question sur le groupe Facebook ouvert par le Café pédagogique.
Le Café pédagogique sur Facebook
Affiche ton lycée
Créé dans le cadre du Festival des lycéens et apprentis par la région Aquitaine, le concours « Affiche ton lycée » invite les lycéens à capter un moment de vie de leur établissement. Les meilleures photos seront affichées. Attention ! Il ne reste plus que quelques jours.
Les quartiers défavorisés et l’intégration
Les quartiers défavorisés sont souvent assimilés à des espaces de relégation, abritant des populations en proie à de grandes difficultés d’insertion. Une étude du Céreq rappelle que les populations résidant en ZUS (zone urbaine sensible) ont fait des études moins poussées (25% des jeunes sans diplôme) et que ces jeunes sont donc moins armés pour affronter l’accès à l’âge adulte c’est-à-dire l’émancipation familiale et l’intégration professionnelle.
Mais ce que montre aussi une publication du Céreq c’est que, néanmoins, s’installer dans ces quartiers constitue aussi pour certains jeunes un moyen, parfois le seul, d’accéder à l’autonomie résidentielle. Pour ces nouveaux occupants, vivre dans un quartier défavorisé, même transitoirement, peut constituer un vecteur de construction familiale, sans forcément les exclure du marché du travail.
La classe
Cherche Net pour découvrir le Net sans risques
Protégé par un important dispositif policier, Xavier Darcos présentait le 24 mars à la presse le jeu concours ChercheNet, réalisé en partenariat avec les sociétés Google et Calysto. Grâce à une série d’énigmes qu’il s’agit de décrypter, les collégiens et leurs enseignants se familiariseront aux questions liées à la sécurisation et aux comportements à adopter pour pratiquer Intenet de manière responsable et réfléchie.
L’an dernier, c’est le collège de Baud (56) qui a été lauréat du concours ChercheNet expérimenté en Bretagne et Pays de la Loire. Selon Anne Cherain, professeur documentaliste au collège, la rédaction d’un blog a permis aux élèves de se confronter à de nombreux problèmes, outre celui de la rédaction, comme les recherches d’image ou les droits de reproduction.
La Grande Lessive revient le 26 mars
Le 26 mars 2009 plusieurs centaines de lieux verront se déployer La Grande Lessive®. Chacun l’organise à sa manière. Ainsi lors de la dernière édition à Joigny un fil a relié le foyer pour personnes âgées à l’école maternelle, à Rochechouart plusieurs lieux se sont retrouvés associés (La Poste, Le Trésor public, la médiathèque, l’Office du Tourisme, la Mairie, le Musée…). À Avallon, Saint-Maximin, Toulon ou dans le petit village de Caille, la rue a été investie par ce curieux étendage ; à Fouras-les-Bains ce fut le marché.
La Grande Lessive interroge bien des domaines qui vont de l’intime au social, de la pratique la plus partagée (la lessive) à la plus élitiste (l’art) en vue de déplacer des limites. Voici quelques axes de réflexion éveillés par cette manifestation : la place de la pratique artistique à l’école et ailleurs; Notre propre capacité à créer; Le rôle de l’art dans l’établissement de rapports intergénérationnels; Les relations entre l’école et la cité, l’école et la vie, l’art et la vie…
La recherche
Neuropsycho
Du 24 au 26 mars, Lyon accueille le colloque Neuro Psycho. Il a pour objectif de créer des liens entre la pratique pédagogique, la formation initiale et continue des enseignants, l’apport des rééducations et les travaux les plus récents en matière de neurosciences et de neuropsychologie.
Le programem propose par exemple des travaux sur la mémoire de travail (Thierry Olive), le rôle du traitement visuo-attentionnel dans l’acquisition des connaissances orthographiques lexicales chez l’enfant (Nathalie Chaves), la dyslexie au collège (Françoise Beyondas, Pr Histoire Géographie), Apport de la neuropsychologie dans la compréhension et l’évaluation des dyscalculies développementales (Marie-Pascale Noel), etc.
Un seul monde, une seule école ?
La Revue internationale d’éducation de Sèvres a mis en ligne les contributions des experts intervenant dans les ateliers du colloque « Un seul monde, une seule école » qui a eu lieu à Sèvres du 12 au 14 mars.
Le blog du Café, partenaire du Colloque
Citoyenneté
Sarkozy et la loi sur les bandes
« Désormais, la seule appartenance à une bande pourra être sanctionnée pénalement d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et l’intrusion dans un établissement scolaire sera considéré comme un délit sanctionné par le code pénal ». A Saint-Quentin, le 24 mars, le président de la République a annoncé la création d’une loi sur les bandes dès le mois d’avril.
La démarche éveille pourtant le scepticisme des sociologues. Dans Le Monde, Laurent Mucchielli doute de son efficacité. » Il existe déjà l’infraction d’association de malfaiteurs définie par l’article 450-1 du code pénal comme « tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes ou délits punis », et punie d’au moins cinq ans de prison. De même qu’il existe déjà une infraction d’intrusion dans les établissements scolaires depuis 1996… La bonne question est plutôt : jusqu’à quand va-t-on entretenir l’illusion que l’on répond fondamentalement aux problèmes de délinquance en ajoutant des lignes dans le code pénal ? Ce dernier a été modifié à plus de 40 reprises depuis 2002. Les problèmes, eux, sont toujours là. Il faudra bien un jour admettre qu’à force de prétendre que les explications sont des excuses, on nous interdit de penser, on nous rend aveugles sur la société et on nous entraîne dans une impasse collective. Il serait urgent de revenir à l’analyse des causes de la délinquance ».
Les disciplines
Musique : Réouverture du Musée de la musique
Totalement réaménagé, le Musée dela musique (Paris) a rouvert ses portes le 3 mars. Le Musée bénéficie de nouvelles salles avec une présentation plus dynamique, d’un nouveau parcours sonore et de la diffusion de courts films documentaires situant les œuvres dans un contexte culturel plus large.
E.P.S. : Plaidoyer pour un Enfant sportif
« L’Enfant d’aujourd’hui est peut-être le champion de demain. Si tel est le cas, tant mieux ! Mais s’il est déjà le sportif d’aujourd’hui et s’il le demeure demain, alors c’est une victoire pour l’individu autant que pour le sport, quelle que soit l’activité concernée. Mais pour ce faire, il est nécessaire de poser les conditions du succès ». C’est ce que fait l’USEP qui intervient pour promouvoir le sport chez les plus jeunes.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.