Métier enseignant
Les enseignants sont les grands déçus du quinquennat
On savait, grâce au Baromètre Unsa, que les enseignants n’adhèrent pas du tout aux réformes Blanquer. Un sondage Ipsos, réalisé début janvier et publié par la Fsu le 31 janvier montre les ratés du quinquennat pour les fonctionnaires et particulièrement pour les enseignants. Sans surprise, la principale déception concerne le pouvoir d’achat. Huit enseignants sur dix s’en plaignent alors que les autres fonctionnaires (tous corps) sont nettement moins nombreux à estimer que leur pouvoir d’achat s’est détérioré. C’est aussi pour leur salaire que les enseignants sont prêts à suivre les syndicats. Et ce n’est pas leur seule singularité.
Grève du 27 janvier : Parole aux professeurs
Jeudi 27 février, c’était journée de grève interprofessionnelle dans la fonction publique. Alors que le ministère annonçait un peu moins de 9% de grévistes chez les enseignants et enseignants, le SNUipp-FSU évoquait 20% dans le premier degré, et le SNES, 30% pour le second degré. Malgré un nombre moins important de grévistes, le mécontentement des profs ne semble pas se démentir.
« Nous sommes témoins » : 300 professeurs des écoles de la Vienne témoignent de l’abandon de l’école
» Nous sommes témoins de cette école là. C’est cette école qui est restée ouverte, une école en discontinu, privant les élèves d’un nécessaire bien-être et de continuité pédagogique, épuisant les enseignants et les directeurs en leur faisant tenir un système à bout de bras sans leur donner les informations et les moyens pour le faire. C’est une école qui n’a pas choisi le parti des enfants et qui n’a pas choisi d’aider les enseignants. Nous voulons témoigner car derrière les mots se cache une réalité et nous craignons qu’il y ait un lourd prix à payer pour avoir abandonné l’école. » 300 professeurs des écoles de la Vienne témoignent de leur difficulté à maintenir l’école ouverte et de l’abandon de cette école.
Ce que le nouveau management public fait aux professeurs des écoles
Comment la Nouvelle Gestion Publique de l’organisation scolaire a intensifié les difficultés des professeurs des écoles et infléchi leurs pratiques de tri des élèves. Basée sur plusieurs enquêtes touchant près de 5000 professeurs des écoles, dont une sur des démissionnaires, cette étude de Sylvain Broccolichi et Sandrine Garcia, publiée dans Sociétés contemporaines n°123, fait le lien entre le développement de la nouvelle gestion publique (NGP) et les pratiques professionnelles des nouveaux enseignants. Alors que la NGP affirme vouloir améliorer l’efficacité de l’enseignement, il opère une redéfinition des pratiques et objectifs des professeurs des écoles, accentuant le tri des élèves.
L’AEFE s’engage à ne plus recruter de résidents à recrutement différé
Problèmes à venir à l’AEFE. Dans un arrêt rendu le 15 mai 2020, la Cour administrative d’appel de Nantes avait condamné l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) à la suite d’une plainte d’une enseignante. Professeure fonctionnaire, elle avait été recrutée en France après avoir obtenu son détachement par contrat de travail de trois mois de droit local du pays d’accueil transformé ensuite sur place en contrat de « personnel résident ». Cette procédure courante a un nom : on parle de RRD : résident à recrutement différé. Cela permet à l’AEFE de ne pas payer la personne comme une fonctionnaire expatriée. Le conseil d’administration de l’AEFE a décidé le 26 janvier de mettre en application ce jugement et de ne plus recruter en RRD. Il ne recrutera que de vrais résidents pour la rentrée 2022. Une instruction en ce sens sera publiée mi février. L’AEFE souhaite réviser le décret 2002-22 régissant les détachements à l’étranger. Le recrutement des enseignants des établissements de l’AEFE devrait être fort perturbé à terme et remettre en question la situation des personnels résidents.
Bac professionnel : Réforme de l’épreuve de controle
Une note précise les conditions d’accès et d’évaluation des candidats au bac professionnel. Pour accéder à l’épreuve de controle il faudra avoir entre 8 et 9.9 et avoir une moyenne supérieure ou égale à 10 à l’ensemble des épreuves profesionnelles.L’épreuve de controle comporte maintenant une interrogation en maths et/ou physique chimie et/ou éco droit ou éco gestion et/ou PSE d’une part, français ou histoire-géo d’autre part. Les candidats choisissent les deux disciplines d’interrogation.
Répartition des postes d’inspecteurs
Deux arrêtés publiés au JO du 1er février publient la répartition des postes d’inspecteurs (IEN et IPR). Dans le premier degré 150 postes vont au 1er degré, 35 au second degré et à l’orientation. Chez les IPR, on a 24 postes EVS, 14 en lettres, 15 en maths, 10 en EPS et anglais, 8 en SVT etc.
Ouverture des concours PE de Créteil et Versailles
Un arrêté publié au JO du 2 février ouvre les concours externes de professeurs des écoles des académies de Créteil et Versailles. Le nombre de postes n’est pas précisé. Les inscriptions sont prises jusqu’au 15 mars. Les épreuves d’admissibilité auront lieu les mardi 26, mercredi 27 et jeudi 28 avril 2022. En 2021 seul un concours sur Créteil avait été ouvert.
Bac professionnel : La Fondation Jean Jaurès demande de nouvelles filières
« Il est nécessaire d’endiguer les phénomènes de décrochage créés par cette orientation trop souvent subie, décrochage d’abord scolaire, mais qui ne tarde généralement pas à devenir social et civique. Cependant, bon nombre de solutions s’offrent aux responsables publiques pour faire du lycée professionnel une chance », écrivent Dylan Ayissi, Mélissandre Mallée, Alexandre Munoz-Cazieux, dans une étude publiée par la Fondation Jean Jaurès. Pour eux la revalorisation du bac professionnel passe par l’ouverture de nouvelles filières. « La principale proposition que nous portons au sein du collectif s’appuie sur l’idée que chaque élève, quel que soit son parcours scolaire ou de vie, doit, au lycée, s’épanouir dans sa filière. C’est pourquoi nous proposons la création de nouvelles filières. Nous souhaitons que puissent être créés des bac pro sur les métiers des médias, de la communication, du sport, des solidarités, du jeu vidéo, de la mercatique, de la musicologie, du juridique ou encore du web. En plus de résoudre en partie la problématique de l’orientation par défaut, ces filières nouvelles contribueraient à un autre enjeu du lycée professionnel qu’est la mixité sociale. Il est simple d’imaginer qu’en ouvrant de nouveaux cursus, et donc en faisant entrer d’autres blocs de métiers dans le giron de l’enseignement professionnel, tels que ceux de la presse, de l’audiovisuel ou du jeu vidéo comme nous le proposons, des lycéens de tous les horizons sociaux ne verront plus en cet enseignement une relégation sociale ». Ils demandent aussi une amélioration de l’enseignement général accompagnée d’une hausse des horaires. Sur ce point, l’étude rejoint une des préconisations du Cnesco, qui avait consacré un important colloque à la réforme de l’enseignement professionnel. La première recommandation par contre est déjà appliquée. L’enseignement professionnel est divers. Le bac pro compte des centaines de spécialités. Et certaines sont déjà des niches recherchées, ce qui n’a pas amélioré la mixité sociale de l’ensemble des lycées professionnels.
Préprofessionnalisation : comment concilier la formation avec la classe ?
Le dispositif AED en préprofessionnalisation a été ouvert en 2019, rappelle le Bulletin CFEM n°50. Le ministère voulait donner à des étudiants se destinant au métier d’enseignant une expérience et un soutien financier. Mais, comme le remarque le bulletin de la Commission française pour l’enseignement des mathématique cela ne marche pas. « Les difficultés que nous redoutions se concrétisent, car il est très difficile de concilier la formation prévue à l’université avec l’exercice de la responsabilité en établissement. Les emplois du temps ne peuvent être aménagés autant qu’il le faudrait sans les priver d’une partie nécessaire de la formation », note Louise Nyssen. « Ils peuvent se retrouver en difficulté s’ils sont placés en pleine responsabilité d’une classe, et certains démissionnent. Pour elle, « les AED ne doivent pas être considérés par les académies comme des moyens d’enseignement supplémentaires mais comme des futurs enseignants encore en formation, qu’il faut protéger pour la bonne réussite de leurs études et accompagner dans leurs parcours d’intégration professionnelle, comme on doit le faire pour tout étudiant en alternance… Cette façon de procéder menace directement le dispositif car il décourage toutes les parties concernées : les étudiants, les établissements où ils exercent comme AED, et ceux où ils suivent leur formation. Il révèle la confusion des objectifs : les AED en préprofessionnalisation ne sont pas des moyens d’enseignement mais des étudiants qui doivent, pour devenir enseignants, réussir leurs études. ». Il faudrait donc un cadrage national limitant le nombre d’heures en responsabilité de classe à deux ou trois par semaine. Mais visiblement les académies ont intégré ces heures dans les DHG.
Evaluations de 6ème : Le ministère satisfait
» On constate une légère amélioration des résultats en français et une stabilité en mathématiques par rapport à 2020. En français, près de neuf élèves sur dix ont une maîtrise satisfaisante ou très bonne des connaissances et des compétences évaluées en début de sixième. En mathématiques, ils sont plus de sept sur dix ». D’année en année le niveau monte, si l’on en croit une Note Depp, selon une logique fréquente de ce genre d’évaluations. Malheureusement ce n’est pas confirmé par les enquêtes internationales. Même si les écarts entre éducation prioritaire et non prioritaire se réduisent selon la Depp, on constate quand même des écarts importants. Ainsi en français 70% des élèves ont une maitrise satisfaisants en Rep+ contre 90% hors éducation prioritaire, en maths c’est 42 contre 74%.
Une pétition pour l’enseignement professionnel
« En 30 ans, les Lycées Professionnels et les Établissements Régionaux d’Enseignement Adaptés ont perdu 100.000 élèves. Dans le même temps, la formation professionnelle par apprentissage qui ne cesse d’être vantée comme l’eldorado et la voie royale, a vu ses effectifs augmenter de 36 % ! Mais les objectifs de ces deux systèmes de formation sont bien différents : l’enseignement professionnel sous statut scolaire instruit l’homme, le travailleur et le citoyen alors que l’apprentissage patronal privilégie l’employabilité et la rentabilité immédiates du travailleur en formation…avec l’argent du contribuable ! D’un côté le jeune est un élève en cours d’émancipation sociale et intellectuelle, de l’autre il est un salarié soumis aux ordres de son employeur. » La pétition pour l’enseignement professionnel a passé la barre des 15 000 signatures.
Terra Nova veut réformer les pratiques de classe
Les réformes introduites depuis plusieurs années dans l’enseignement ont été principalement des réformes de structure avec aussi des éléments relatifs aux pratiques pédagogiques, comme les évaluations nationales ou l’inclusion scolaire. Un nouveau rapport du thinktank Terra Nova vise à agir sur les pratiques du quotidien de la classe. « La thèse défendue ici est qu’à côté des réformes portant sur le système scolaire, sonorganisation, ses personnels, ses programmes ou sa régulation, il est aujourd’hui possiblede concevoir des leviers empiriques davantage centrés sur les pratiques du quotidien », écrit Terra Nova. Il s’agit d’impulser les « compétences du 21ème siècle » dans les classes. Citations de JM Blanquer à l’appui, il s’agit pour Terra Nova de renforcer le controle sur ce qui se passe dans la classe pour que les élèves s’y sentent mieux et aient confiance en eux. « Cela implique d’ouvrir le capot du travail dans la classe, des efforts qui y sont fournis, du soutien qui est proposé, de l’estime de soi qui s’y forge, comme étant des objets que l’on peut connaître, décrire à partir de variables empiriques, et modifier avec des outils pragmatiques et des pratiques évaluées… Dans le prochain quinquennat, il faut dépasser les initiatives éparses et mener un projet systématique, pour viser un changement collectif des mentalités et des pratiques ». Le nouveau management public a déjà fait des dégats chez les enseignants qui se mesurent pas les démission, la difficulté à recruter et le mal être enseignant. Une étude récente de P Broccolichi et S Garcia, évoquée dans le Café pédagogique, montre que ce nouveau management public a eu des effets négatifs sur les conceptions du métier et,par exemple, sur le tri des élèves. La logique voudrait qu’on remette en question ce genre de management. Terra Nova, si proche du pouvoir, annonce son renforcement dans le prochain quinquennat.
Souad Ayada quitte le CSP
Présidente du Conseil supérieur des programmes, Souad Ayada est nommée à la tête de l’institut français d’islamologie, créé spécialement par le ministère. « Cet institut a pour but de promouvoir l’essor des études scientifiques sur l’islam et de développer en France une recherche de haut niveau sur le sujet. Il s’agira également de proposer des formations académiques non-confessantes, à même d’éclairer scientifiquement les étudiants et les citoyens dans le domaine de l’islamologie. » C’est la première proche de JM BLanquer recasée à quelques mois des élections.
Bac
Lycée : Les épreuves de spécialité reportées
Le ministère annonce le report des épreuves de spécialité du 11 a 13 mai avec le même programme que celui de mars. Dans Parcoursup les notes de spécialités seront remplacées par les moyennes de 1ère et terminale. Deux journées de révision seront libérées. Les épreuves d’attestation de langues sont annulées et le nombre de sujets pour l’EAF est allégé . S Vénétitay, secrétaire générale du Snes Fsu, nous dit « son soulagement » et met au crédit de la mobilisation de ces derniers jours le report. Les PFMP en lycée professionnel sont réduites.
Après les aménagements du bac, des syndicats pas si unanimes
Si tous les syndicats accueillent favorablement les annonces d’aménagement du bac du 28 janvier, avec notamment le report des épreuves des spécialités en mai, tous ne s’en satisfont pas. La question du maintien du bac Blanquer se pose pour plusieurs d’entre eux. D’autant qu’en trois ans, la réforme imposée par JM Blanquer n’a jamais réussi à s’imposer. Certains soulignent aussi le changement de ton du ministre…
Bac de français : Des enseignant.es face aux annonces Blanquer
Le 29 janvier, le ministre a réduit le nombre de textes pour l’oral de français au bac : de 20 à 16 en voie générale, de 12 à 9 en voie technologique. Injonctions : en voie générale, au moins 3 extraits pour chaque œuvre au programme ; en voie technologique, dans l’objet d’étude « Littérature d’idées », 3 extraits de l’œuvre (1 de plus que prévu !) et 1 texte pour le parcours, au moins 1 texte de l’œuvre ou du parcours pour les autres objets d’étude. Ces annonces apaiseront-elles des enseignant.es et des élèves usé.es par la crise sanitaire et la discontinuité pédagogique, obligé.es brutalement de reconfigurer leur progression pédagogique, écrasé.es par des programmes rétrogrades et contraignants, condamné.es par les technocrates de la littérature scolaire à compter les lignes dans un texte et les textes dans une liste ? Ces décisions, attendues, ne seraient-elles pas en réalité hors sujet ? Témoignages de 4 professeur.es de lettres mobilisé.es pour leurs élèves et désenchantées par le système…
Covid
Covid : Des allègements annoncés pour la rentrée malgré la pandémie
« Ce 2 février marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’épidémie », a annoncé Gabriel Attal, porte parole du gouvernement, à l’issue du conseil de défense sanitaire qui s’est tenu le 2 février. Il annonce une concertation la semaine prochaine sur la révision du protocole sanitaire de l’éducation nationale et une annonce dans le courant de la semaine prochaine. Mais ce qui est vraiment inédit, et même peut-être unique dans le monde, c’est un gouvernement qui prépare un allègement du protocole alors que le taux d’incidence dépasse 10 000 dans les lycées de 7 départements et que sa moyenne s’établit autour de 6000 dans les écoles et établissements scolaires. Original, non ?
Covid : Allègement le 2 février ?
L’explosion de l’épidémie de covid s’accélère dans les écoles et dépasse les 500 000 malades selon les données, habituellement basses, du ministère de l’éducation nationale. Cela alors que le nouveau protocole met en action la nouvelle politique gouvernementale. Jean Castex a annoncé un allègement le 2 février concernant le sport et les spectacles. Comment cela sera t-il possible ? Cette hausse des contamination a des effets durables, les PIMS.
Législatif
Loi 3DS : L’accord entre Sénat et Assemblée met les gestionnaires sous la coupe des régions
La commission mixte paritaire sur le projet de loi »3DS » est parvenue le 31 janvier à un accord. La loi ouvre de nouveau droits aux collectivités locales, notamment par le détricotage de la loi SRU qui impose un pourcentage de logements sociaux. Elle a aussi un impact sur l’Ecole. L’article 41 est rétabli et donne aux collectivités territoriales une autorité fonctionnelle sur les gestionnaires des établissements d’enseignement. Une large intersyndicale s’était opposée à cet article estimant qu’il mettrait les gestionnaires dans des situations impossibles, pris en sandwich dans le cas de conflits entre le chef d’établissement et l’Education nationale et la collectivité. L’Association des régions de FRance se réjouit de l’adoption de cet article notamment en ce qui concerne la restauration scolaire. Un autre article engage la réflexion vers une intégration de la médecine scolaire aux conseils départementaux, ce qui rencontre aussi l’opposition des syndicats des infirmières. La loi doit formellement repasser à l’Assemblée le 8 février et au Sénat le 9.
Le Sénat modifie la proposition de loi sur le harcèlement
Adoptée par l’Assemblée nationale, la proposition de loi « visant à combattre le harcèlement scolaire » est profondément modifiée par le Sénat le 27 janvier. Les sénateurs ont supprimé le délit nouveau de harcèlement scolaire. Il sont ajouté des catégories de personnesl participant à la prévention du harcèlement, comme les AESH. Un nouvel alinéa à l’article 3 et un nouvel article facilite l’inscription d’un enfant harcelé dans un autre établissement et permet l’instruction en famille. L’Assemblée avait adopté le 1er décembre la proposition de loi Balanant qui créait un nouveau délit pénal. Les deux assemblées vont devoir se mettre d’accord en partant de deux textes différents.
Harcèlement scolaire : Pas d’accord entre les assemblées
La commission mixte paritaire n’a pas réussi à se mettre d’accord le 1er février sur la proposition de loi sur le harcèlement scolaire. Le Sénat a adopté le 27 janvier un texte différent de celui de l’Assemblée, notamment en ne créant pas un délit nouveau pour le harcèlement scolaire. Le Sénat avait aussi retiré la possibilité de sanctionner le harcèlement commis par un professeur. Pour la majorité de droite du Sénat, « associer les enseignants au périmètre du phénomène du harcèlement scolaire c’est ouvrir la voie à de nouvelles dérives qui, consciemment ou non, prendront part à la déconstruction de l’autorité du professeur ». Les travaux d’E Debarbieux ont pourtant montré que 20% des enseignants souffrent du harcèlement par un autre professeur. Et le texte avait été voté à l’unanimité à l’Assemblée. Il devra donc repasser devant les assemblées.
Médias
Unowhy lance une chaine de télévision sur l’éducation
Sous le nom de « Sqool TV », elle pourrait arriver dans les bouquets des FAI. Pour le moment, elle est diffusée sur le net. Sqool TV veut « sensibiliser sur les enjeux de la transformation numérique de l’école » et « informer sur les dernières technologies au service de la pédagogie » pour « réinventer la manière d’enseigner ». Rien d’étonnant à cela. Sqool TV est produit par Unowhy, un fabricant de tablettes, notamment pour la région Ile-de-France. La chaine annonce 3 heures de programme chaque jour partagées en 6 émissions. Parmi les premières émissions : le revenge porn, pourquoi avoir créé Blablacar, covid 19 un catalyseur pour l’EdTech, pourquoi voter ? (avec S. El Hairy), le JT (avec N Elimas)…