L’association Aprotect, qui réunit des chefs de travaux (« directeurs délégués aux formations professionnelles et technologiques » selon la nouvelle appellation) prépare de srecours devant le tribunal administratif pour obtenir le paiement d’indemnités.
« Alors que le décret relatif au nouveau statut des DDFPT a été publié au journal officiel le 20 mai 2016 , la circulaire précisant l’interprétation que l’administration centrale entend faire appliquer aux services académiques n’est toujours pas parue. Cette situation maintient l’incertitude juridique au sujet, notamment, du régime indemnitaire applicable ; elle nourrit de surcroît le mécontentement de nombreux collègues auxquels des missions annexes sont confiées sans qu’ils aient l’assurance de pouvoir être rétribués », écrit l’Aprotect.
« Ces missions, souvent à la périphérie de notre fonction, enrichissent pourtant notre métier », poursuit-elle. « Ne plus les réaliser réduirait l’attractivité de notre fonction au-delà de l’aspect rémunération et une perte de relais pour les corps d’inspection ». L’Aprotect organise un sondage auprès de ses membres pour faire le point. Surtout elle annonce « se rapprocher d’un cabinet de conseil juridique, qui lui a confirmé la possibilité de former un recours auprès du tribunal administratif ».