Nous avons rencontré Anne Zali, chef du service d’Action pédagogique de la Bibliothèque nationale de France, sur le site Tolbiac. Pour savoir quels parallèles peuvent être faits entre la formation des élèves au CDI et la Bnf, quelles sont les passerelles, comment lier CDI et patrimoine, nous lui avons posé quelques questions. Il s’agissait aussi de comprendre quel rôle pouvait jouer ce service dans la formation de l’élève et quelles missions de formation culturelle pouvait remplir la Bnf, en complémentarité avec les expositions virtuelles proposées par le service multimédia.
BRR- Pourquoi vous intéressez-vous à l’enseignement ?
Anne Zali : Il faut que je distingue dans ma réponse l’offre proposée avec le service multimédia pour le site de la Bnf et l’offre que l’on a construite sur le site physique de Tolbiac qui concerne des enseignants et des classes susceptibles de se déplacer -de fait on en reçoit quand même beaucoup, 25%des personnes viennent de province- et au moins presque la moitié viennent de lointaine banlieue.
Notre premier axe est construit autour des expositions. Regardons de plus près l’exposition sur Sartre. Autour de cette exposition on a imaginé des ateliers pour les élèves autour de l’engagement -Sartre étant un engagé un peu problématique. Il s’agit donc de les faire réfléchir sur « Quelles sont les grandes causes qui pour eux aujourd’hui requéraient l’indignation, la contestation et quels moyens, quels supports ils aimeraient se donner pour faire passer ce message puisque Sartre a en fait utilisé la presse, la télévision etc… C’est un exemple, où autour d’une exposition qui a un réel impact sur la communauté éducative, puisque Sartre est un des auteurs que les élèves en terminale ont lu. Notre problème est qu’il y a en gros seize ou dix-huit expositions par an… C’est un problème, mais c’est plutôt une ressource d’abord. On ne peut pas relayer toutes les expositions car nous sommes une petite équipe (12 en tout dont 2 enseignants à mi-temps). Dans ces dix huit expositions, on choisit chaque année de relayer 6 ou 7 expositions. Relayer ça veut dire produire des outils d’accompagnement qu’on envoie aux enseignants de manière à les aider à préparer leur visite de l’exposition, à les aider à guider eux-mêmes la visite, s’ils veulent venir seuls avec leur classe ou à les aider à travailler après l’exposition sur tel ou tel thème qui les a intéressé. De ce point de vue-là, nos fiches papier sont prévues idéalement pour s’articuler avec les ressources en ligne. Les outils sont donc proposés pour préparer, en partie pour guider et aussi pour prolonger. Il y a en principe tout un arsenal de pistes et d’ateliers possibles. Autour d’une exposition avec ce type de document nous proposons aussi des Parcours. On a fait ça dernièrement avec l’exposition sur la mer (fin 2004), qui est une exposition assez imaginative qui se prêtait à un propos un peu aventurier. On proposait sur le thème de la navigation initiatique… des parcours.
BRR- Ces parcours s’adressent-ils aux enseignants ou aux élèves ?
AZ : Ils sont conçus pour les élèves à la manière d’un petit carnet de bord à remplir par l’élève. Il y trouve des questions « Tu es le pilote d’une frégate et tu dois …. ». Il doit écrire, griffonner, crayonner… Ca permet de lui donner un support qu’il s’approprie. Pour Sartre, l’exposition se prête moins à cette affectivisation du parcours. On pense donc faire des documents plutôt pour les enseignants en insistant par exemple sur les dix documents qui permettent d’appuyer un parcours philo ou encore les dix documents qui permettent un parcours littéraire en s’appuyant sur la genèse de l’oeuvre, différence entre écriture romanesque et écriture militante.
Dans les ressources proposées au-delà de ces parcours, nous proposons des visites guidées pour les enseignants le mercredi après-midi. A partir de là les enseignants peuvent venir avec leurs classes et ils rentrent dans le cadre de ce qu’on appelle les « visites libres », c’est à dire qu’ils ont tous les outils pour guider eux-même la visite et à ce moment-là, il n’y a aucun frais puisque l’entrée dans l’exposition pour les classes est absolument exonéré. On imagine aussi des ateliers. Pas sur toutes les expositions, mais sur les expositions un peu plus porteuses (sur Sartre atelier sur l’engagement, sur la Mer, atelier sur le thème du voyage initiatique…). Ca varie beaucoup. On a fait beaucoup d’ateliers sur l’écriture de Zola dans Le Bonheur des dames… Il y a une définition à trouver pour ces ateliers à mi-chemin entre le didactique et le ludique. Au début on a beaucoup forcé sur le didactique un peu par injonction. Aujourd’hui on essaie de trouver un équilibre.
BRR- Comment modulez-vous les parcours ou ateliers ?
AZ : Sartre s’adresse aux élèves essentiellement de première et de terminale, mais la mer a touché tout le collège et même des CM1-CM2. Il est donc nécessaire de moduler les parcours et les documents d’accompagnement. Les ateliers, on ne peut pas les moduler indéfiniment, mais on essaye quand même de maintenir l’idée que les ateliers on les fait pour les lycées et les collèges, pas pour les primaires. Si vraiment il y a une demande du primaire sur tel ou tel thème, à ce moment-là, on fait des parcours et on va faire ça pour « bestiaire médiéval » qui sera pour la rentrée 2005/2006. Sur cette exposition on s’attend à des publics plus jeunes et il faudra qu’on réinvente d’autres types d’ateliers ou de parcours. L’idée est de proposer une sorte de visite allégée et un peu plus interactive que la moyenne où on prend dix documents sur une thématique précise pour faire réagir les élèves (dessiner, mimer, jouer un animal, …)
BRR- A travers ces parcours ou ces ateliers, avez-vous d’autres objectifs à faire passer outre le contenu des expositions évidemment ?
AZ : Il y a l’idée que l’exposition est une vitrine allumée, animée des collections de la bibliothèque. Il n’y a pas que l’objectif de les sensibiliser à un contenu particulier ; derrière il y a l’idée que ça constitue une initiation patrimoniale. Il y a aussi une logique de production qui est d’essayer de dégager au fil des années une sorte de tronc commun à tous les ateliers et à le faire varier en fonction d’une thématique et ne pas toujours tout réinventer. Donc il s’agit de développer la notion d’atelier patrimonial en incitant les élèves, selon une trame qui pourrait être reprise d’une exposition à l’autre, à rêver sur le fabuleux destin d’un document de la bibliothèque : comment les documents sont arrivés ici. Un deuxième axe est celui de la bibliothèque. Il permet de regarder une exposition à travers par exemple différents types de documents : un parchemin, un livre en papier, un carte marine, une publicité, etc. afin de sensibiliser les élèves à l’approche patrimoniale : qu’est-ce qu’on peut faire dire à un document en s’appuyant sur la force de l’émotion. Ca s’est vraiment un axe qui va se développer dans la mesure où on voudrait pouvoir faire une sorte d’offre constante -tout en gardant l’aspect animation au regard des expositions-, avoir un socle permanent qui rende lisible l’offre de la bibliothèque et qui serait concentrée autour de son noyau dur : la culture de l’écrit, la sensibilisation à l’écriture, l’espace de l’écriture, au livre et la remise en cause des espaces traditionnels par l’invasion du numérique… Tout ce pan de réflexion qu’on a eu dans le cadre d’une collection d’expositions consacrée à « l’aventure des écritures », on voudrait le finaliser pour proposer une sorte d’atelier permanent. Il y a une opportunité pour le moment -mais il est un peu tôt pour vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué- pour la rentrée de septembre de créer dans le hall est un espace permanent de présentation où les collections exposeraient une vingtaine de documents patrimoniaux en permanence avec un roulement tous les six mois, mais on y retrouverait toujours la même thématique. Si cette chose-là, très attendue se fait, ça nous donnera une sorte de socle pour travailler sur « qu’est-ce qu’un manuscrit? « , qu’est-ce qu’un imprimé ? ….faire revivre un peu l’épopée, l’odyssée de la mémoire et de la transmission, la fragilité des supports, la fragilité des traces. Il y a beaucoup à dire et les élèves sont très réceptifs à ce sujet sitôt qu’on le met dans leur champ d’interrogation à eux (à 15 ans on a quoi comme trace sur son passé à soi : la trace, la mémoire, la collection).
BRR- Quel est le lien entre l’exposition et l’exposition virtuelle ?
AZ : La bibliothèque quand elle a été conçue avait pour vocation de prolonger la bibliothèque de Richelieu mais aussi de créer en même temps et indistinctement une bibliothèque matérielle et immatérielle, donc de créer la bibliothèque numérique un peu comme un jumeau… Tout ceci est un rêve, mais en même temps une réalité avec le corpus déjà numérisé. . La délégation culturelle s’attache à traduire et prolonger avec effet d’annonce et effet de pérennisation, l’offre culturelle qui a été disponible pendant trois mois (les expositions ont une durée de vie assez éphémère pour la plupart d’entre elles) afin de laisser une trace. Là le spectre est très étendu entre une bande annonce (20 images commentées) qui donne une visibilité minimum (car il y a des problèmes de droit donc de coût, voir les expositions photo par exemple) et une sorte d’énorme dossier (on a été jusqu’à des expositions virtuelles qui donnaient l’impression d’être dans l’exposition) qui sont la mémoire de toute la qualité visuelle, de la scénographie adoptée.
Accrochées à ces expositions virtuelles qui sont donc de taille variable, il y a un certain nombre de propositions qui accompagnent comme par exemple des images à explorer (commentaire zone par zone), ou des dossiers thématiques qui vont créer des liens avec d’autres dossiers ou documents… c’est une machine qui fait vite boule de neige. On y adjoint les propositions d’atelier : le service des éditions multimédias travaille en lien avec notre service pédagogique mais avec une autonomie complète et ils font dans certains cas appel à des enseignants pour construire des dossiers qui développent des choses que nous avons seulement amorcées sur le papier. Par exemple pour l’exposition « contes de fées », nous avions pris un point de vue particulier par rapport à l’exposition qui était de lister les ingrédients du conte -objets, obstacles, héros…- et en ligne le service multimédia a pu proposer là où on avait trois objets pour l’exposition, un corpus d’une centaine d’iconographies, de citations… Dans ce cas de figure, la situation est un peu idyllique. C’est souvent plus compliqué car nous sommes sur deux sites et nos calendriers sont différents. Nous sommes rivés au public, eux travaillent beaucoup plus en amont. Mais on est convaincu que lorsqu’on arrive à s’articuler, c’est vraiment bien.
BRR- Quels sont les projets pour la rentrée 2005/2006 ?
AZ : Cette exposition comportera une soixantaine de documents qui se prête à toute une série de proposition d’ateliers sur l’hybride… Les ateliers sont conçus pour être à la fois graphiques, historiques, littéraires, dans l’interdisciplinarité la plus ouverte possible. La suivante aura pour thème Livres de Parole : Torah, Bible, Coran » : l’idée est de confronter les trois traditions du monothéisme dans leur rapport au livre et à l’écrit. Un parcours est proposé pour le public scolaire car ce thème est très difficile à aborder, le recours au patrimoine permet d’aborder les choses hors polémique et uniquement dans la logique du document lui-même. On peut prendre une double page comme une sorte de photographie d’un rapport au texte, au savoir qu’une époque entretien dans une culture donnée. Donc c’est un peu dans cet esprit-là qu’on essaye de travailler et là le lien avec le multimédia est très important parce qu’on est sur une exposition qui est limitée (120 documents). Le multimédia permettra de développer des corpus et d’extrapoler.
Dans l’exposition même nous travaillons avec le service multimédia puisque beaucoup de choses doivent être expliquées y compris si on dit que le Coran est lié à la langue de sa révélation, l’Arabe, il faut aussi expliquer comment fonctionnent l’écriture et la langue arabe. Pareil pour l’Hébreu. Ca suppose un matériau didactique très important et le multimédia aura un rôle important. Nous sommes entrain de réfléchir à comment nous pourrions travailler ensemble pour mettre en ligne des dossiers y compris essayer de repérer des documents à explorer. La confrontation crée du sens bien au-delà de tout parti pris ou de toute adhésion à telle ou telle religion.
BRR6 Quelles difficultés, quelles réalités dans le parcours des élèves lors de ces expositions ?
AZ : Quand les élèves sont là, il faut les accrocher. On ne peut pas les ennuyer. Nous n’avons pas toujours une préparation avec les enseignants. On sait que pour que ça marche il faut connaître quelle est l’attente de la classe qui vient parce qu’il est nécessaire de s’adapter très très vite et que quand on a une classe qui est dans un univers culturel très éloigné, ça a du sens si on peut imaginer plusieurs séquences. Ce n’est pas en une heure et demi qu’ils font le grand écart comme ça. Il y a aussi des enseignants qui téléphonent un peu avant et on prépare alors avec eux. Les propositions réussies sont celles où on a réussi avant avec l’enseignant à comprendre ce que lui attend, connaître sa classe, qu’on lui donne les moyens de préparer avec sa classe la visite quitte à lui fournir des documents… c’est évident. On veut éviter de se positionner comme un distributeur de services. C’est très précieux de pouvoir recevoir des classes, des élèves. Les services éducatifs aujourd’hui dans l’univers d’industrialisation de la culture qui est le nôtre, c’est une vraie chance qu’il faut saisir et par tous les bouts faire fleurir. Et que le peu qu’on fera ce sera toujours ça, la culture du livre est entrain de disparaître, … C’est vrai que la culture du livre est une culture spécifique avec des valeurs propres qui aident à construire, à argumenter, à caler sa pensée dans le temps, à la diviser. Tout ça paraît important à maintenir non pas dans la nostalgie des choses qui passent mais avec l’idée de préserver la place dans les enseignements de cette culture-là pour que toutes les ressources en ligne soient vraiment des ressources, pas une espèce de dérive où l’on n’a plus de colonne vertébrale…
BRR- Les services multimédias prennent la peine de bien structurer : à chaque document les étapes pour l’analyse…
AZ : Oui, c’est vrai. Ils n’ont pas la matérialité et c’est important -y compris pour la genèse du document, pour le temps,…
BRR- Avez-vous des rapports particuliers avec les documentalistes des établissements scolaires ?
AZ : C’est au documentaliste qu’on envoie les fiches pédagogiques ; elles sont adressées au Cdi. En fait c’est un petit peu variable. Les contacts se sont aussi noués par le biais d’associations comme la Fadben ou dans le cadre de formations de documentalistes. Ou bien encore des documentalistes nous contactent pour la visite de telle ou telle exposition. Pour le moment c’est un peu de cet ordre-là. On pourrait aller beaucoup plus loin c’est sûr. On peut imaginer plusieurs possibilités pour accroître ce travail avec les documentalistes : autour d’une expo et on prend le point de vue du documentaliste et on voit toutes les ressources utilisables et exploitables dans l’expo, sur le site etc., mais aussi dans la bibliothèque en faisant le lien avec les salles de lecture… ça déboucherait alors sur une connaissance des fonds de la bibliothèque sur un sujet précis… Une autre entrée est constante : connaissance de la bibliothèque. Alors là ça peut être généraliste, sur une après-midi ou une journée, on présente l’exposition, les collections scientifiques de la bibliothèque et on inviterait une personnalité pour en parler.. Ca fait bien sûr partie de nos missions.
BRR- Par rapport aux élèves… il y a aussi une nécessité d’éduquer à l’environnement bibliothèque, à comprendre que les outils sont « les mêmes » (catalogue, index, thésaurus, … démarche de recherche) entre la bibliothèque, le Cdi… Quels rapprochements possibles ?
AZ : C’est notre deuxième axe. Un axe qui n’est pas là lié aux expositions de la bibliothèque. C’est un axe documentaire et bibliothécaire au sens large qui propose surtout aux élèves pour le moment et surtout aux lycéens -dans la mesure où à partir de 16 ans ils ont accès aux salles de lecture- des ateliers de recherche où on les initie à une méthodologie de la recherche à la fois à travers les catalogues informatisés et à travers les sites en ligne en leur donnant un certain nombre de consignes (comment construire une arborescence, comment chorégraphier une recherche, en ouvrant le questionnement, en explorant tous les types de support soit l’imprimé, le périodique, l’estampe, la carte, etc)… On confronte différents scénarios rédigés par différents élèves pour qu’ils voient jusqu’où, comme dans un jeu de rôle, ils peuvent construire une démarche de recherche. On fait une incursion sur l’éthique : tout n’est pas bon à prendre dans les sites, il faut savoir trier, …
Donc, il y a là à la fois des principes de méthodologie, des précautions éthiques et en même temps une sorte de bond dans les collections et les ressources et une vérification que si on sait chercher, alors la bibliothèque est un peu comme la Belle au bois dormant qui tout d’un coup se réveille… Cette chose nocturne et massive s’anime et on a une espèce de magie dans la mesure où si je pose ma question dans la bonne dynamique en fonction de la langue du lieu, je vais me rendre compte que la réponse va bien au-delà de ce que j’attendais et que je vais pouvoir faire des liens. C’est un peu donner le premier frisson du goût de chercher dans la mesure où ça paye, ça restitue du sens. Du temps où les TPE existaient encore, on s’adaptait aux questions des élèves. Evidemment certains thèmes sont plus porteurs que d’autres ! Mais là il y a une vraie demande. Voilà pour l’axe documentaire. Pour les plus jeunes on a un axe plus bibliothèque : présentation de la bibliothèque : qu’est-ce que le patrimoine, qu’est-ce que la mémoire, la première bibliothèque, Alexandrie, qu’est-ce qui fait trace, la bibliothèque comme sanctuaire ou cimetière… il y aurait des possibilités infinies. Lors d’un projet les élèves où l’on travaillait avec des élèves sur « la bibliothèque de leurs rêves », ils nous ont montré leur imagination et nous ont amené dans des espaces intergalactiques, mais sur la notion de perte, de conserver, archiver, mémoriser, faire évoluer ils sont très partants. J’ai été étonnée de constater que des élèves de 4ème ou 3ème sont très partants.
Un dernier axe
Il y a eu à moment donné l’idée de créer une collection d’expositions pédagogiques et d’investir le service pédagogique dans la fabrication et le commissariat d’exposition. C’est le cas dans l’exposition sur Torah, Bible, Coran où le service pédagogique est complètement associé à la construction d’outils. Il y a une volonté délibérée d’avoir une langue claire et que l’érudition n’occulte ni la passation ni la transmission de quelque chose. Comme on a travaillé pendant trois ans sur la naissance des écritures, la matière et la forme de l’écrit et la page, aujourd’hui il y a eu un cédérom réalisé à partir de ça… une des pistes apparue intéressante est celle de la constitution d’un réseau avec des établissements essentiellement parisiens mais pas seulement. Nous nous sommes mis d’accord avec le Louvre, l’Institut d’histoire du judaïsme, le Musée du Moyen Age du Cluny avec le Musée Guimet pour proposer un parcours parisien des écritures. La bibliothèque peut, même en l’absence d’exposition, ouvrir par un film, une conférence et lancer une réelle réflexion, dégager les enjeux auprès des élèves… sur « Les écritures » les élèves se sont lancés dans le questionnement. Dans les pistes d’avenir, il y a l’idée de développer des parcours, des synergies, des mises en réseau avec d’autres établissements. Si en septembre il y a ce dispositif de présentation de documents patrimoniaux, il y aura la possibilité de développer des modules pour des enseignants et des documentalistes (en équipe enseignants disciplinaires et documentalistes)… pour dire quelle parole commune on peut avoir, les documentalistes et nous, par rapport aux enseignants.
Blandine Raoul-Réa
Pour contacter Anne Zali : anne.zali@bnf.fr
Site de la Bnf : http://www.bnf.fr
Dossiers pédagogiques sur le site des classes Bnf :
http://classes.bnf.fr/