« Trente-cinq ans. C’est l’âge du baccalauréat de la série B, devenue la filière E.S. en 1992. En juin 1969, en effet, la première génération d’élèves de la série B passait un baccalauréat économique et social. Trente-cinq ans. Encore jeunes, les sciences économiques et sociales ont cependant atteint l’âge d’une certaine maturité et d’un certain épanouissement… Il semble alors important à l’équipe de formateurs de la filière SES de l’I.U.F.M. d’Aix-Marseille de faire le point sur cette discipline qui attire aujourd’hui à la fois tant d’élèves et de nombreuses critiques et remises en cause ». L’IUFM d’Aix – Marseille consacre un numéro complet de sa revue, Skholê, à la didactique des SES.
Plusieurs regards s’y croisent. Il y a d’abord ceux des universitaires qui ont largement contribué à l’évolution des SES : Jacques Guin, président du GTD SES et Jean-Luc Gaffard, président du Groupe d’experts. Il y a ceux des didacticiens. Par exemple, Alain Beitone part de l’exemple la définition de la population active pour montrer les difficultés d’apprentissage d’une notion de base et l’importance des représentations des élèves. Caroline Blayer et Jean Renaud Lambert montrent l’intérêt des documents audiovisuels pour les SES. Florence Thomann voit en le travail de groupe un outil pour modifier le rapport des élèves au savoir.
La troisième partie de ce numéro fait appel aux mémoires professionnels des stagiaires, par exemple sur le débat en ECJS ou les enquêtes en SES.
http://www.aix-mrs.iufm.fr/services/information/skole/2005_HS_1/Numero_complet.pdf