Après avoir allumé la mèche dans certains médias et s’être fait déborder par son ministre délégué, Anne Genetet souhaite « rétablir la vérité face aux flots d’informations qui circulent ». Dans une vidéo postée sur ses réseaux, elle reprend les arguments déjà avancés par certains syndicats et associations.
La CGT Edu’action réaffirme « sa revendication de la mise en application réelle de la loi Aubry de 2001 qui rend obligatoire l’éducation à la sexualité en milieu scolaire et que le futur programme d’EVARS ne soit pas expurgé sur la base de rumeurs et de fantasmes telle que la présence d’une hypothétique théorie du genre ». Sud éducation indique que « les établissements scolaires doivent offrir un espace sécurisant et émancipateur aux élèves et ne pas être un espace où la transphobie perdure, stigmatise, conduisant parfois jusqu’au suicide ».
L’Unsa demande déjà « un plan massif de formation, et de toutes les assurances de protection de la part de l’employeur envers celles et ceux qui pourraient être attaqués pour la mettre en œuvre ».