Prisca Thevenot, secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU, a affirmé au média Brut que le gouvernement veut aller vers une obligation et une généralisation du SNU, afin qu’il devienne un « passage républicain pour toute une génération ». Elle évoque deux semaines de séjour cohésion sur temps scolaire pour tous les lycéens.
Aux oppositions syndicales qui estiment que les trois milliards que coûtent le SNU pourraient être injectés dans l’École, elle répond qu’il ne faut pas « opposer les politiques publiques ». Et selon la secrétaire d’État, nommée en juillet, si l’école est le lieu de l’apprentissage « des savoirs fondamentaux », le SNU est celui de l’apprentissage « des valeurs ».
Une déclaration qui éclaire, si besoin était encore, la vision de l’École portée par ce gouvernement. Une école où l’on append les fondamentaux, une école où l’on évalue mais pas une école où on apprend à vivre ensemble.