L’UNSA Éducation estime que l’annonce de séjours de cohésion su temps scolaire « pose problème, au vu des difficultés apparues pendant les expérimentations locales : manque de personnels pour accompagner, manque d’hébergements, problème du temps perdu pendant une année scolaire déjà raccourcie par l’organisation des examens au lycée… ».
Le Syndicat « dénonce l’annonce aujourd’hui par la secrétaire d’État Sarah El Haïry d’une extension à la rentrée du Service National Universel, et de son arrivée dans les lycées via des « classes d’engagement ». Le 1er juin, le secrétaire général de l’UNSA Éducation avait écrit au président de la République pour lancer un signal d’alerte sur les défauts d’organisation et de conception des séjours de cohésion et pour demander un moratoire sur leur déploiement futur ».
Sur la méthode du gouvernement, l’UNSA estime qu’il « expérimente mais ne tient pas compte des évaluations, quel que soit le domaine, ne peut plus tenir. Elle met en tension toute la société, notamment dans le domaine de l’éducation où les annonces médiatiques se succèdent sans bien prendre en compte les difficultés de la mise en œuvre ».
« Le président de la République et le gouvernement doivent prendre en compte la réticence de l’ensemble des acteurs associatifs et syndicaux de la jeunesse pour un dispositif dévoyé de ses objectifs d’origine. Ce dispositif va peser lourdement sur des personnels « jeunesse et sports » déjà surchargés et poser des problèmes de mise en œuvre, notamment pour les chefs d’établissements scolaires, du fait de son organisation sur le temps scolaire » conclut l’UNSA éducation.