Professeure documentaliste Aline Bousquet a testé le BYOD, le Bring Your Own Device en situation scolaire. » Je l’ai testé avec des 3°DP3h sur un projet de découverte des métiers du centre-ville de Toulouse », écrit-elle sur son blog. « L’après-midi dans un centre-ville était l’occasion de confronter les élèves de DP3h aux professionnels qu’ils côtoient sans jamais se poser de questions sur leur métier, leurs conditions de travail … Nous voulions, avec l’enseignante responsable de l’option Découverte Professionnelle, que les élèves interviewent des personnes sur leur lieu de travail, en autonomie. Comme nous n’avions pas le matériel nécessaire, nous avons proposé aux élèves d' »apporter leur appareil numérique », c’est à dire leur téléphone portable pour enregistrer les voix et faire des photographies ».
Or, « si le BYOD a permis de libérer le projet de certaines contraintes, il l’a également compliqué… Le BYOD (dans ce projet) se heurte à ce à quoi il est censé palier : problème des formats de fichier incompatibles avec les logiciels du collège, mauvaise qualité des sons et images…; fracture sociale des élèves mise en évidence ».