Alors que s’annonce la première table ronde entre ministère, syndicats, collectivités territoriales et mouvements d’éducation , le camp « pédagogique » publie un communiqué commun signé par la Fep Cfdt, le Sgen, le Snpden et l’Unsa Education, la Fcpe, l’Afev, le Crap, Education & devenir, les Francas, la Fespi et la Ligue de l’enseignement.
Ils posent « sept exigences » sur des points qui sont en débat. « La loi d’orientation doit affirmer la continuité éducative école-collège, le socle commun et le travail en réseaux ouverts sur les territoires » estiment-ils. Pour construire le cycle cm2-6ème, ils demandent » un conseil pédagogique commun » entre école et collège. Ils interviennent aussi sur le sprogrammes éducatifs locaux (PEL). « La loi d’orientation doit promouvoir des Projets Éducatifs Locaux pilotés par les territoires dans un cadre interministériel. Ces Projets Éducatifs Locaux… permettront de renforcer la qualité du travail collectif de tous et donneront une cohérence à la prise en charge du temps éducatif global ». Enfin ils estiment que « la loi d’orientation doit inscrire dans ses objectifs la mise en œuvre d’une politique d’éducation prioritaire concentrée dans les territoires les plus marqués par les inégalités ».
De son coté, la Fcpe souhaite » revenir à une année scolaire plus ample et moins dense, c’est-à-dire à des semaines de travail réparties sur 5 jours, mais aussi rendre l’année scolaire moins compacte en l’allongeant d’au moins deux semaines ».