Enseignants, chercheurs ou responsables institutionnels s’accordent à reconnaitre l’importance du vocabulaire dans la réussite des élèves. Bien souvent ceux qui « manquent de vocabulaire » peinent à construire leur langage oral, en réception et en production, à apprendre à lire. A partir de là, certains auront du mal à comprendre, du mal à apprendre… Ne lisant pas volontiers, ou pas du tout, ils ne bénéficieront pas de l’effet « boule de neige » qui permet aux véritables lecteurs d’augmenter leurs capacités lexicales. Alors que ces enjeux sont connus et souvent réaffirmés par l’institution, la désaffection envers les apprentissages lexicaux persiste le plus souvent, quel que soit le niveau considéré.
L’AFEF organise le 8 février à Paris une rencontre débat sur cette question avec Alise Lehmann, Université de Picardie, Annie Camenisch, Université de Strasbourg et Bruno Germain, Université Paris-Descartes. Animation par Anne-Marie Petitjean.