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Annoncé depuis des mois, le plan numérique a été présenté le 7 mai par le président de la République. Il prévoit un milliard d’euros d’investissements pour l’État en 3 ans pour soutenir les efforts des collectivités locale, de la formation continue, des ressources et une généralisation de l’apprentissage du codage. Totalement piloté par l’Élysée, ce plan veut être une double réponse : aux difficultés des jeunes au collège, à celles du gouvernement sur la réforme du collège.
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Alain Chaptal : Le plan numérique n’est pas la baguette magique de l’éducation
« Le numérique n’est pas une potion magique ». Chercheur au LabSic de Paris 13, Alain Chaptal observe depuis des années la place des technologies dans les systèmes éducatifs en France et à l’étranger et spécialement dans le monde anglo-saxon. Il réagit à l’annonce du plan Hollande et annonce déjà des désillusions…
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Bruno Devauchelle : Un plan numérique avec et sans audace ?
Voici un nouveau plan qui ne renouvelle pas grand-chose par rapport aux précédents si l’on s’en tient aux seules dimensions numériques : équipement, formation, ressources forment le triptyque traditionnel. Reprenant l’image d’Epinal des ordinateurs dans les placards de jadis, le président a tenté de nous présenter sa différence, mais on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de nouveauté sur le cœur du projet. Les auditeurs du discours ont du être un peu surpris de la première partie du discours qui a surtout justifié l’ensemble de la politique éducative depuis trois ans. Mais cet exercice de contextualisation avait aussi pour objectif de mettre en évidence une cohérence dans la durée. Mais c’est au cœur du discours que sont apparues les variations les plus intéressantes et surtout les marques d’inflexions qui ont montré la prise en compte de la concertation qui s’est tenue et dont la première partie de l’après-midi rendait compte.
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