Par Alexandra Mazzilli de l’Association Aide aux Profs
Changement de cap pour Aide aux Profs en cette rentrée 2014… En préparation depuis le printemps, l’association offre de nouveaux outils et un nouveau mode de fonctionnement pour toujours plus d’efficacité et de réussite.
L’association a aujourd’hui 8 ans d’activité intense à son actif et prépare activement les dix ans, en juillet 2016, en innovant toujours plus. A ce jour, nous comptons plus de 6.000 articles publiés en ligne, et plus de 600 sites web la référencent, dont de nombreux portails éducatifs, et de nombreux médias. Plus de 7.300 enseignants nous ont également contactés. Ces résultats sont énormes pour une petite structure, aussi cherche-t-elle à produire de nouvelles façons de vous accompagner en tirant parti le plus possible des potentialités du web. Nous vous invitons à venir découvrir le nouveau site Internet d’informations, enrichi de nouvelles rubriques, de nouveaux témoignages et plus clair que le précédent, Après prof, pour une meilleure Aide aux Profs : http://www.apresprof.org/
L’association tente de se professionnaliser en développant un véritable pôle d’audit et d’expertise. Elle recherche une qualité d’information et de services toujours plus grande et une démarche toujours plus affinée. Elle souhaite que ce portail finisse par donner envie à l’Education nationale de le compter parmi ses références sur son portail de mobilité, tel est l’un de nos prochains objectifs. Vous trouverez ainsi sur ce site de nombreuses rubriques de témoignages et d’aide : c’est une mine de conseils et d’indications pour connaître toutes les différentes sortes de reconversions qui existent, de vous montrer que de nombreux enseignants y sont arrivés avant vous et vous permettre de nous contacter, d’adhérer ou de réadhérer à notre association. Prenez-le temps de le visiter, de l’étudier, de le parcourir et de le découvrir !
Par ailleurs, comme nous vous l’avions annoncé dans nos numéros précédents, l’association s’est dotée d’un outil de réseautage assez pointu pour permettre aux adhérents d’échanger entre eux voire de s’associer pour monter des projets en commun : https://whaller.com. Nous cherchons ainsi à construire une grande communauté d’entraide et de soutien, de partage, de mutualisation des ressources,… Ce réseau a pour visée à long terme de devenir une grande communauté d’échanges conviviaux, à distance, avec des rencontres départementales entre nos adhérents, dédiée aux reconversions des enseignants. Nous y disposons de fortes potentialités de développement. Attention, l’accès à ce réseau ne peut s’effectuer qu’en contactant d’abord www.apresprof.org Grande nouveauté de la rentrée en ce qui concerne Whaller : vous pouvez désormais utiliser le réseau depuis votre smartphone ou votre tablette numérique.
Nombre d’enseignants affirment qu’ils ne savent rien faire d’autre qu’enseigner et qu’ils ne parviendront pas à se reconvertir dans tout à fait autre chose… Si cette assertion n’est pas convaincante, étant donné le nombre de compétences professionnelles mises en œuvre dans l’exercice de cette profession, les enseignants pensent trop peu à la possibilité de repasser un concours de la fonction publique, qui plus est un concours de l’Education Nationale. Pourtant, peut-être que le fait de tenter d’obtenir un autre poste pourrait être de nature à résoudre bien des problèmes.
On le dit rarement, mais certains enseignants sont véritablement faits pour ce métier. Compétents, professionnels, à l’écoute de leurs élèves, il arrive néanmoins un moment où ils ressentent de la lassitude, de l’ennui face au fait de faire toujours la même chose ou des difficultés face au public auquel ils ont à faire. Ainsi, un professeur des écoles débordé par la somme des disciplines à enseigner pourrait passer dans le second degré (les concours sont accessibles avec moins d’épreuve en interne au bout de cinq années d’expérience) ou un enseignant du collège qui se fait chahuter par des adolescents irrespectueux pourrait retrouver un peu de sérénité en devenant enseignant du premier degré où les élèves sont encore pour la plupart assez peu rebelles. Pourquoi ne pas aussi changer tout simplement de discipline afin de retrouver un peu de nouveauté dans ses enseignements et passer du français à l’histoire-géographie ou inversement ? Il est également possible d’accéder à des postes à responsabilités en repassant de tels concours : chef d’établissement, Conseiller Principal d’Education, Inspecteur de l’Education Nationale,… Une telle « reconversion » permet d’ailleurs aux enseignants de conserver leurs congés scolaires annuels ; la crainte de perdre cet avantage non négligeable peut faire peur à certains dans le cadre d’une reconversion différente.
Dans les faits, le statut de catégorie A a été défini pour les titulaires d’un concours de l’une des trois fonctions publiques, obligatoirement détenteurs d’un Bac +3. Sauf rares exceptions, les enseignants sont aujourd’hui tous titulaires d’une licence voire d’un master. En pratique, cela leur permet de passer tous les concours de niveau catégorie A des trois fonctions publiques. Or, avec cinq ans d’ancienneté, les concours peuvent être passés en interne (les épreuves sont donc aménagées, plus accessibles même si toujours difficiles). L’épreuve d’admissibilité des CAPES est d’ailleurs un dossier de Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle (RAEP) à remplir dans les deux mois qui suivent l’inscription, sauf pour certains CAPES internes comme celui de documentation, qui comprend les mêmes épreuves que le CAPES externe à l’écrit.
C’est aussi le moment de faire vos inscriptions pour les postes à responsabilités. Il est vrai que les enseignants qui souhaitent changer de métier sont minoritaires à vouloir tenter les concours internes d’encadrement. Cependant, ils constituent une alternative acceptable pour une reconversion dans la fonction publique dans des postes qui permettent de quitter les élèves (mais qui restent chronophages, stressants et qui ne sont pas toujours de tout repos !). A noter : une fois le concours d’encadrement choisi réussi, une année à l’ESENESR (Ecole Supérieure de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche), près de Poitiers, est requise avant de pouvoir prendre ses fonctions en poste, en tant que stagiaire la première année. Attention, tous ces concours sont exigeants et nécessitent des savoir-faire et des savoir-être précis et pointus.
Pour finir, les titulaires d’une licence de Psychologie peuvent tenter le concours de Conseiller Psychologue au sein de l’Education Nationale ou de psychologue scolaire pour le premier degré, mais les postes se font rares, et dans la majorité des cas il faut envisager une mobilité géographique (notamment pour l’année d’étude après la réussite du concours qui se centralise maintenant sur Lyon).
Quel que soit votre choix, quelle que soit votre décision, quelles que soient vos envies en termes de « seconde carrière » au sein de l’Education Nationale, assurez-vous de ne pas rater les dates et les démarches d’inscription aux différents concours. Pour les CAPES et les agrégations, internes ou externes, c’est maintenant ! Vous avez jusqu’au 21 octobre à 17 heures pour procéder à vos inscriptions et jusqu’au 11 décembre minuit pour envoyer vos dossiers RAEP en cas de passation d’un CAPES interne. C’est aussi le moment des inscriptions pour les concours d’Inspecteur de l’Education Nationale ou de chef d’établissement et de CPE. Pour toutes les autres dates, Aide aux Profs vous invite à consulter régulièrement le site du Ministère de l’Education Nationale, www.education.gouv.fr Un calendrier des concours y est régulièrement mis à jour.
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