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Le B.O. 36

Le B.O. du 6 octobre publie une circulaire qui met en application les modifications dans la gestion des établissements introduites par la loi Fillon. Il s’agit d’abord de la création de la Commission permanente », un conseil d’administration réduit, chargé de traiter les questions pour lesquelles elle a reçu délégation. Composée de 12 membres (au lieu de 30 pour le conseil d’administration), elle devrait être plus facilement pilotable par le chef d’établissement. Le Conseil d ‘administration est remanié. Dans les établissements techniques et professionnels, son président n’est plus forcément le chef d’établissement mais peut être une « personnalité extérieure » c’est-à-dire quelqu’un méconnaissant l’Ecole. La représentation des élèves est modifiée.

Le même texte établit l’obligation d’un projet d’établissement et d’un contrat d’objectifs dans les établissements. Ce dernier « sur la base des orientations fixées aux niveaux national et académique, il définit des objectifs à atteindre à une échéance pluriannuelle (de 3 à 5 ans) sous forme d’un programme d’actions, dont la mise en oeuvre peut être facilitée voire conditionnée par un appui des services rectoraux. Les indicateurs permettant d’apprécier la réalisation de ces objectifs sont mentionnés dans le contrat ». L’Ecole française entre ainsi dans la voie glissante du pilotage par les résultats. On en voit pourtant les déviances outre-Atlantique ou en Angleterre. La statistique finit par y devenir la raison d’être de l’école. La tentation d’exclure les difficultés est forte.

Enfin le texte définit l’équipe de direction et le rôle du gestionnaire.
La circulaire