Le Conseil supérieur de l’éducation du Québec publie une étude novatrice sur les relations parents – écoles. Scrutées de très près par les chercheurs, elle établit des constantes dans une relation qui satisfait rarement aujourd’hui les deux partenaires. Et elle montre que la relation nourrit el scolaire et qu’elle n’est pas toujours neutre socialement…
« Plus le parent reçoit des invitations de la part des enseignants, plus il collabore avec l’école, particulièrement en communiquant davantage avec l’enseignant de son enfant », affirme l’étude. « En général, on observe que la participation parentale à des activités à l’école tend à diminuer avec l’âge de l’enfant, lorsque celui-ci avance dans son cheminement scolaire ».
« Les parents les plus susceptibles d e participer à cinq activités ou plus à l’école de leur enfant sont ceux qui proviennent des ménages où les deux parents biologiques sont présents, les ménages où la mère possède un diplôme universitaire ou encore des ménages les plus favorisés sur le plan socioéconomique ». Or « les enfants dont les parents s’impliquent dans cinq activités ou plus à l’école sont plus susceptibles que ceux dont les parents participent à trois activités ou moins d’avoir un rendement scolaire global « très bon » selon le parent, et ce, au premier cycle du primaire. »