
Dans un communiqué unitaire intersyndical, la CGT, la FSU, Solidaires, l’union étudiante, l’UNEF, la Fage, l’USL appelaient à une large mobilisation pour la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs le 1er mai. Face à la montée des extrêmes droites, à la remise en cause des droits sociaux, démocratiques et environnementaux, les syndicats dénoncent les reculs imposés au nom de « l’économie de guerre ».
Le communiqué alerte notamment sur les attaques visant les droits à l’éducation, à la santé, à l’égalité et à la protection sociale. Il appelle à défendre la démocratie, les services publics, la liberté de la recherche et de la presse, ainsi qu’à exiger un partage plus juste des richesses.
Dans l’éducation comme ailleurs, les organisations syndicales rappellent leur opposition à la casse des retraites, au recul de l’âge de départ, et aux logiques de précarisation. Le 1er mai, elles ont participé aux cortèges et invité toute la communauté éducative à se mobiliser pour un avenir fondé sur la solidarité, la paix et la justice sociale.
Le Se-unsa rappelle pour « ce jour de lutte, de mémoire » que « les droits sociaux ne sont jamais acquis, qu’ils doivent être défendus et étendus ». Il poursuit « les urgences sociales sont criantes : salaires qui stagnent, hausse des prix, recul du pouvoir d’achat, services publics sous pression ».
