Les syndicats alertent sur la situation dans les établissements : « le service public d’Éducation ne tient plus qu’à un fil : celui de la conscience professionnelle de nos collègues. Tirer sur ce fil, sans répondre aux attentes et aux urgences, à commencer par celles des rémunérations et des conditions de travail, serait une forme de cynisme irresponsable qui ne pourrait qu’aggraver davantage la crise dans l’Éducation nationale ». Ils soulignent la difficile inclusion sans moyens, les baisses de DHG dans le second degré, et la dégradation générale des conditions de travail des personnels de l’Éducation nationale.
Le gouvernement a récemment annoncé des économies de 40 milliards d’euros pour 2026, avec des baisses d’effectifs dans les ministères et une politique budgétaire axée sur la réduction des dépenses publiques.
L’intersyndicale refuse toute instrumentalisation de la baisse démographique pour justifier des suppressions d’emplois et exige une revalorisation salariale ainsi qu’une amélioration des conditions de travail et de rémunération des personnels.
