« Les moyens ne poussent pas aussi vite que les poireaux » déclare le FSU dans un communiqué de presse vendredi 17 janvier 2025. Pour le SE-UNsa, « revirement apprécié mais doit mieux faire ! »
Des besoins immenses
La FSU qualifie de « bonne nouvelle » l’annulation de la suppression des 4000 postes et la création de 2000 postes d’AESH. Elle rappelle la mobilisation des personnels lors de la grève du 5 décembre et que « les besoins sont immenses ». Elle dénonce la gestion de la pénurie.
Selon la FSU, « dans le second degré pour retrouver le taux d’encadrement de 2017, il faudrait créer 10617 emplois ». Les moyens pour l’inclusion « ne couvriront pas tous les besoins et ne règleront pas toutes les difficultés rencontrées dans les classes ».
Quant aux réformes, si la FSU salue la fin du DNB obligatoire pour le passage en Seconde, l’absence de groupes de besoin en 4e et 3e, elle « regrette l’obstination à maintenir des groupes de niveau en 6e et 5e alors que tout montre leurs effets délétères pour les élèves et les personnels ».
Le SE-Unsa évoque aussi dans son communiqué de presse « une bonne nouvelle » sur les annonces d’annulation des suppressions de poste et la créations des 2000 postes d’AESH. Il souligne que « le chemin est encore long pour regagner la confiance et redonner un véritable souffle à l’Ecole » : « un changement de braquet est indispensable » juge le syndicat. Le Se-Unsa demande notamment toujours l’annulation des mesures Attal « choc des savoirs », « l’annonce de négociations salariales assorties d’un accord sur les conditions de travail ».
Sud éducation appelle « à maintenir la pression » : « Si le service public d’éducation a évité le pire pour la rentrée 2025, Sud éducation appelle à continuer à se mobiliser pour bâtir une école qui réponde vraiment aux enjeux actuels ». L’ensemble des syndicats est unanime, les défis de l’école sont immenses, et les annonces insuffisantes au vu des besoins, des nombreuses revendications, de moyens, de forme.