« Depuis la mise en place des PIAL, les conditions de travail se sont détériorées avec une augmentation du nombre d’élèves à accompagner, des affectations sur plusieurs établissements scolaires, des emplois du temps éclatés et parfois modifiés à la dernière minute, des situations liées aux handicaps de plus en plus complexes… Et ce, sans qu’il n’ait été possible d’engager des discussions sur la base d’un bilan de ce fonctionnement », dénonce une intersyndicale (FNEC FP FO Paris Créteil, FSU Ile-de-France, CGT Educ’action, SNALC et SUD éducation) qui appelle à la grève ce jeudi 16 janvier.
Ces syndicats demandent : la création d’un corps de fonctionnaire de catégorie B dans la Fonction publique d’État, pour reconnaître le métier d’AESH ; une augmentation significative des rémunérations sur toute la carrière ; la reconnaissance d’un temps complet sur la base d’un accompagnement élève de 24 heures, sans ajouter de nouvelles missions sur le temps périscolaire ; l’abandon des PIAL, des PAS et de la politique de mutualisation des moyens et un recrutement d’AESH à hauteur des besoins.
De son côté, la CFDT qui n’est pas signataire de l’appel commun appelle aussi « les personnels AESH mais aussi les autres professionnels avec qui ils et elles travaillent à rejoindre les mobilisations du 16 janvier ».