À l’Assemblée nationale s’est tenu lundi 26 février un débat sur « l’école publique face aux politiques de tri social ». Plusieurs élus, responsables syndicaux, étaient présents ainsi qu’Annabelle Allouche, sociologue spécialiste de la question des inégalités sociales et la ministre de l’Éducation nationale, Nicolle Belloubet.
Des moyens supplémentaires pour les groupes de niveau ?
Nicole Belloubet, qui a déclaré s’inscrire dans « la continuité de ce qui a été fait depuis 2017, mue par l’ambition de contribuer à la réduction de ces inégalités scolaires et sociales », a défendu le projet porté par son prédécesseur. Selon elle, ces groupes ne sauraient aboutir à du tri social, « tel n’est absolument pas mon souhait ». « Je travaille au plus près du terrain afin que ce dispositif permette un meilleur apprentissage, mais offre aussi une certaine flexibilité pour que les élèves puissent faire des allers et retours entre leur classe hétérogène et les différents groupes correspondant aux séquences d’apprentissage ».
Elle a par ailleurs nié la mise en place de ces groupes à DHG constante – ce qui semble pourtant être la réalité dans les établissements. « Je tiens à préciser que nous avons procédé à une évaluation de l’impact de ce dispositif et que nous avons bien l’intention de donner aux établissements les moyens nécessaires pour le déployer – je n’imagine pas procéder autrement. Nous sommes encore en phase d’ajustement concernant l’attribution de ces moyens et je sais que certaines difficultés existent ». Rappelons tout de même que la rentrée, c’est demain…
Lilia Ben Hamouda
Pour lire la totalité des débats, c’est ici
